Plusieurs habitants de la ville de Jebeniana du gouvernorat de Sfax ont affirmé que Naji Abdallah Bhiri, frère de Nourreddine Bhiri, l’actuel ministre de la Justice, a bien été impliqué dans une affaire de pédophilie dont la victime était un enfant de la localité d’Al-Agagcha située à 7 km de Jebeniana.
Toutes les personnes interrogées ont été unanimes,elles ont toutes confirmé à TunisieNumérique que tous les habitants de la ville sont au courant de l’implication de Naji Bhiri Alias «Djo» dans une affaire de pédophilie.
Il a été, ainsi que son complice dans cette affaire, le dénommé Anis Mekki, libérés dernièrement dans le cadre de l’amnistie décrétée à l’occasion de la commémoration du premier anniversaire de la Révolution tunisienne.
Le ministre de la Justice Nourredine Bhiri a, rappelle-t-on, nié dans des déclarations à la presse que son frère ait été condamné dans une affaire de pédophilie. Ces assertions ont été démenties par les personnes originaires de la région dans leurs déclarations à TunisieNumerique.
Halim Ben Younes, un jeune originaire de la ville, a affirmé avoir été témoin, la nuit des faits,du détournement de l’enfant un soir d’été en 2009 alors qu’il assistait à une cérémonie de mariage à Al-Agagcha.
Tunisie Numérique a rencontré un second témoin oculaire A.A , originaire de la localité d’Al-Agagcha, voisin de la victime qui nous a narré les détails de faits, affirmant que Naji Bhiri et son ami cité précédemment ont amené la victime l’ont violée et abandonnée dans une mosquée en cours de construction.
Il a ajouté que la victime a raconté les supplices subis, il a également affirmé que la victime était dans un piteux état. A.A a précisé que la victime avait subi des mutilations à l’aide d’un objet pointu.
TunisieNumérique a contacté M.A, le père de la victime qui a préféré ne pas évoquer ces événements à travers les médias en raison de l’embarras que peut susciter l’évocation de cette affaire. Il a évoqué l’état de santé, devenue fragile, de son épouse craignant que cela ne l’aggrave davantage.
Par ailleurs, TunisieNumérique s’est rendue à l’étude du Me R.F, avocat de Naji Bhiri , il a refusé de faire des déclarations à ce sujet.
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