Fondé par Bernard Alapetite, le réseau ADO 71 prend le nom d’un de ces magazines, qui fait l’apologie de la libération de la pédophilie et la publicité pour la vente de films pseudo artistiques, mais également certains films qui cachent crimes réels sur des enfants.
Le site « Gazeta Digital » avance, aujourd’hui, avec l’information que « El Francês », accusé par Antonio Toscano comme étant le probable kidnappeur de Madeleine McCann, n’est autre que Bernard ALAPETITE, un dealer pédophile et un militant d'extrême-droite, lié à des noms comme Mauriche Bardèche, Alain de Benoist, et Michel Caignet.
Dans le livre « Les Réseaux cachés des pervers sexuels » d'Éric Raynaud (Le Rocher, 2004) on trouve le son nom, associé à quelques politiciens français. Auteur de plusieurs livres et filmes à caractère homosexuel, Alapetite à un lourd passé auprès de la justice française.
L’information était déjà connu de « SOS Madeleine McCann » et « SOS Maddie », aussi bien que d’autres média portugais, mais – dans le cas de ce blog – on préférait attendre la suite des événements.
Né le 2 avril 1951 à Saint-Maur (94), Bernard Alapetite, à son nom associé au fameux dossier ADO 71 : Une vaste opération de gendarmerie, visant un trafic de cassettes vidéo et dvd dans les milieux pédophiles, en métropole, Nouvelle-Calédonie et Polynésie, il s'est traduit par plusieurs mises en examen et l'incarcération de dix personnes, dont le principal fournisseur présumé du réseau, Bernard Alapetite, 48 ans à l’époque.
ADO 71 : Un procès très bizarre
Bernard Alapetite à été jugé par le tribunal correctionnel de Mâcon dans le cadre d’un trafic de cassettes et dvd pédophiles saisies en 1997, l’opération Ado 71. Après dix-huit mois d’enquête, les gendarmes avaient effectué à l’époque, un vaste coup de filet très médiatisé : 814 perquisitions, 686 interpellations et 103 mises en examen. Lors du procès ce sont finalement 66 personnes, consommateurs présumés de documents pédophiles, qui ont défilé à la barre.
Verdict du tribunal : clef de voûte du trafic, Bernard Alapetite, poursuivi pour diffusion " d’objets obtenus à l’aide du délit de corruption de mineurs ", a été condamné à un emprisonnement de trois ans ferme - avec mandat d’arrêt à l’audience - assorti d’une privation de ses droits civiques. Associé d’Alapetite dans sa société d’édition de cassettes vidéo, Platypus, Patrick Morault écope pour sa part de quatre mois de prison avec sursis. Et deux réalisateurs d’un film " représentant des mineurs dans des situations pornographiques " ont des peines d’amende allant de 5 000 à 15 000 francs.
Bien avant leur interpellation dans le procès Ado 71, tous ces individus étaient connus des services de police. Le nom de Bernard Alapetite et de ses pairs revient dans d’autres affaires de pédophilie. Et notamment dans le réseau Toro Bravo, lié à l’extrême droite. La justice connaissait aussi les liens étroits d’Alapetite avec Manuel Vuillaume, un proche du pasteur Doucet assassiné en 1990.
Dans l’appréciation du tribunal sur l’affaire Ado 71, il y a donc les professionnels de la pédophilie, fournisseurs de cassettes et recruteurs d’enfants, animateurs d’un vaste trafic qui alimente des réseaux. Mais comment ? Avec qui et pour qui ? Cela n’a jamais été approfondit.
Procès Ado 71: le dealer pédophile lavé par le Nouvel Obs
Par Didier Daeninckx – Newsport, jeudi 23 mars 2000
Dans sa livraison du jeudi 23 mars 2000, le Nouvel Observateur consacre un dossier de trois pages au délibérations du tribunal de Mâcon sous le titre « Cet étrange procès de la honte ». L’essentiel de l’article montre avec justesse la manière dont l’instruction des dossiers des centaines de personnes perquisitionnées ou interpellées s’est faite sous la pression de l’opinion publique après le traumatisme de l’affaire Dutroux. Le journaliste dénonce la publicité donnée au déploiement policier, les noms livrés au public, le déshonneur qui a conduit cinq hommes à se suicider.
Mais là où la démonstration trouve ses limites et bascule dans la désinformation, c’est quand il est question du principal accusé, Bernard Alapetite, diffuseur de cassettes pédophiles « Il fait figure de salaud parfait. On le présente comme un récidiviste, militant d’extrême-droite, un néo-nazi. Ce qu’il ne peut accepter ».
C’est pourtant la stricte vérité (…)
Animé par le néo-nazi Michel Caignet, le mensuel pédophile Gaie France auquel il participait le présente ainsi (voir le document):
« Ancien collaborateur de Défense de l’Occident, d’Initiative Nationale et d’Éléments, Bernard ALAPETITE dirige, après avoir fondé JEAN’S, la revue de photographies d’adolescents BEACH BOY Chacun sait que Défense de l’Occident était un groupuscule néo-nazi et que Initiative Nationale était l’organe du Parti des Forces Nouvelles, et l’on peut légitimement s’interroger sur le fait que pratiquement personne, dans la presse nationale, n’a ressenti dernièrement le besoin d’éclairer les lecteurs sur la véritable nature politique de Bernard Alapetite.
« Ancien collaborateur de Défense de l’Occident, d’Initiative Nationale et d’Éléments, Bernard ALAPETITE dirige, après avoir fondé JEAN’S, la revue de photographies d’adolescents BEACH BOY Chacun sait que Défense de l’Occident était un groupuscule néo-nazi et que Initiative Nationale était l’organe du Parti des Forces Nouvelles, et l’on peut légitimement s’interroger sur le fait que pratiquement personne, dans la presse nationale, n’a ressenti dernièrement le besoin d’éclairer les lecteurs sur la véritable nature politique de Bernard Alapetite.
Le Nouvel Observateur franchit un degré supplémentaire en l’amnistiant de son passé: « Je ne peux pas laisser dire n’importe quoi. J’ai diffusé ces films (pédophiles ndlr) mais aussi d’autres, d’Arrabal, de Jodorowsky. J’ai été le premier à diffuser en France « le Pont », seul film antinazi réalisé en Allemagne ».
Le néo-nazi dealer pédophile devient, d’un jet de plume, défenseur de l’Art et Essai! Et s’il est abusif de qualifier « Le Pont » de seul film antinazi réalisé en Allemagne, (on oublie Le dernier Pont ou Le Général du Diable de Helmut Käutner par exemple) encore faudrait-il rappeler ce que raconte cette excellente réalisation de Bernard Wicki sortie au milieu des années 60 pour comprendre pourquoi le militant d’extrême-droite Alapetite s’y est intéressé… Il s’agit de l’histoire de la défense d’un pont contre l’avance de l’armée américaine. Les nazis en déroute ne peuvent plus aligner d’hommes et font appel à un groupe de très jeunes adolescents que l’on habille en soldats et qui opposeront une résistance farouche aux Alliés. J’ai encore en tête le souvenir de ce film vu au cinéma Le Normandie, à Saint-Denis, au moment de sa sortie et je vis comme une injure à l’émotion pacifiste qu’il dégageait le fait qu’il ait été diffusé par Bernard Alapetite, pour d’autres raisons (des gamins déguisés en nazis – voir le document que ce message humaniste sur l’absurdité de la guerre.
La détresse des pauvres types ramassés à travers le pays en possession de cassettes pédophiles ne peut exonérer le complice du négationniste Michel Caignet, le militant de la négation des corps Bernard Alapetite.
Affaire TORO BRAVO
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