samedi 28 janvier 2012

Pays-Bas : Réseau Apollo.

À Zandvoort, la société informatique Cube Hardware, commercialisait notamment des cassettes pédophiles. Ses responsables étaient en relation avec les organisateurs de croisières de luxe, tarifs tout compris, y compris la fourniture d’enfants, à bord du yacht Apollo. Il arrivait que ce voilier embarque des " clients " à Bordeaux. Destination la Hollande, via l’Angleterre. Sur le carnet d’adresses de Gerrit Ulrich, nous avons relevé des contacts en Hollande, bien sûr. Mais aussi en France (voir article ci-contre), en Grande-Bretagne, en Espagne, en Suède, aux USA, en Bulgarie, en Ukraine, en Pologne et en Lettonie. Et des références bancaires à l’Europabank for Reconstruction and Development, à la Banque nationale d’Ukraine, au Crédit agricole, au Crédit lyonnais et à la banque espagnole Banesto.

Suite à la découverte des CD roms, la justice portugaise de Madère a appelé Marcel Vervloesem à témoigner et il en résultat plusieurs condamnations de pédocriminels. L'amant et meurtrier de Gerrie Ulrich est représenté en n°4 (photo de droite) sur les cdroms de Zandvoort et il purge une peine pour meurtre dans une prison italienne.

AVoir :
Pays-Bas: Une association pro-pédophilie menacée de dissolution.
Pays-Bas : La Charité de la Liberté et Parti de la diversité - Qui essayez-vous de tromper?
Pays-Bas : Affaire Amsterdam.
Pays-Bas : Temse Madeira Zandvoort 1998 Réseau.
Pays-Bas : Joris Demmink pédophilie?
Pays-Bas : Briefing : Ecoute des victimes de la traite sexuelle des enfants. (Fr)
Pays-Bas : Réseau Apollo.
Pays-Bas : Zandvoort : Le Réseau.
CD-roms pédocriminels : Onkelinx refuse de répondre !
Zandvoort a été fondé par 6 agents de liaison KGB.
Les réseaux de l'horreur.
Karl Zéro Le Fichier de la Honte.
Panique chez les Ignobles ! ZANDVOORT.
Zandvoort/Temse-Madeira Faits Divers - RTBF.
Quand le magistrat français se déculotta pour abuser de Nordine.
Le 'Monstre de Riga' et le réseau de ZANDVOORT 

Outreau et ses conséquences tragiques: déni récompensé des coupables, réquisitoire ridicule !



Outreau et ses conséquences tragiques: déni récompensé des coupables, réquisitoire ridicule, les victimes non protégées jetées en pâture à leur indéfectible douleur.

Les enfants LAVIER, maltraités , torturés, participant pacifiquement à des fêtes du style « streap-porno  lors desquelles leurs géniteurs étalaient avec sarcasme leurs connaissances du Kamasutra, n'ont pas été défendus, une fois de plus.

Pourtant, lors du procès de ce 26 janvier 2012, la présidente  a lu la déposition de Camilla*. Elle a décrit les punitions, «à genoux sur un balai pendant des heures» ou «dos au mur, dans la position de la chaise» ce qui n'est autre que de véritables supplices. Les «coups de pieds» de son père, les «coups de latte de sommier sur le bout des doigts», les «tartes» de sa mère qui font saigner le nez.

La présidente projette des photos : deux grosses bosses rouges et jaunes suintantes sur chaque genou de Camilla* et Louca*. Des examens médicaux viennent corroborer les déclarations des enfants. Le bout des doigts noirs de Camilla. Viennent ensuite les photos de leurs chambres. Lit démonté, armoire défoncée, matelas trempé d’urine, aucun jouet, des caméras de surveillance.

Les LAVIER déjà trouvés menteurs en d'autres situations*, continuent de nier: "ils ne seraient pas maltraitants, seulement un peu dépassés, et en plus, ce n'est pas de leur faute, c'est à cause des enfants qui méritaient les punitions! C'est à cause des assistantes familiales qui leur ont volé les souvenirs qu'ils auraient du avoir avec leurs enfants. C'est à cause de la justice qui leur a enlevé leurs enfants alors qu'ils étaient impliqués dans l'affaire d'Outreau. Ce n'est pas de leur faute !"

Une telle irresponsabilité fait froid dans le dos!

Le procureur de la République, Jean-Philippe Joubert a notamment dénoncé des « violences répétées et cruelles d'ordre physique, mais aussi psychologiques" à l'encontre des enfants ».

Il a aussi déclaré devant les caméras: « Les chambres de ces deux enfants qui se sont enfuis étaient vraiment des mouroirs : il n'y avait même pas de lumière, il n'y avait pas de poignée pour sortir, et il y avait des caméras partout pour filmer des enfants qui arrivent presque à l'âge de la puberté. On peut se poser des questions sur des parents qui mettent des caméras partout... »

Mais par quel tour de passe-passe les Lavier ont-ils pu montrer aux caméras de leur acolyte Duchochois des chambres d'enfants paradisiaques? Frédéric Valandré avait très bien traduit ce reportage en le nommant « l'intox du dimanche soir » http://blogs.mediapart.fr/blog/valandre78/230511/zone-interdite-special-outreau-lintox-du-dimanche-soir

Depuis Outreau, il semblerait que tout le monde tremble, ne désirant pas être associé à une éventuelle erreur judiciaire , souvenez-vous: « On avait mis des innocents en prison parce qu 'on avait cru des mythos d'enfants carencés » .

Aussi, ni instituteur, ni directeur d'école, ni inspecteur d'académie, ni infirmier scolaire, ni voisin, ni parents de petits camarades n'ont lancé le signalement salvateur qui aurait pu épargner à ces 2 enfants un si long calvaire !

Cela suffit ! Il est temps que l'effet d'hypnose qu'engendre cette affaire d'Outreau cesse pour l'honneur de la justice et la protection des enfants, de TOUS les enfants !

Dans cette affaire d'Outreau il y a eu 12 enfants reconnus victimes, dont 2 enfants Lavier , pour lesquelles le rapport de l'IGAS (remis en février 2007) ne laisse aucun doute quant à ce qu'elles vivaient chez elles ! http://www.lepoint.fr/archives/article.php/179461

Aujourd'hui, 2 enfants LAVIER sont détruits psychologiquement, combien d'années leur faudra-t-il pour que la douleur s'estompe (je parle-là de la douleur psychologique) ?

Cessez de trembler messieurs et mesdames qui faites montre d'une grande lâcheté, réagissez, agissez en faveur des enfants , ce qui devrait être la vocation de chaque mortel !

Chacun des acteurs de cette effroyable gabegie a peut-être bien dormi cette nuit, la conscience tranquille.

Ça n'a pas été mon cas, je n'ai cessé de penser à ces 2 enfants, aux victimes de l'affaire d'Outreau, à tous les enfants victimes depuis l'affaire d'Outreau, et à Chérif qui a été puni plus sévèrement en comparaison de cette mascarade de justice.

http://blogs.mediapart.fr/blog/caprouille/261211/cherif-delay-le-08-decembre-2011-devant-le-tgi-pour-menaces-de-mort-cont

Que chacun prenne donc enfin ses responsabilités et permette que Louca et Camilla puissent être en partie apaisés par une juste sentence : un réquisitoire de 18 mois avec sursis est une insulte à leur encontre !

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*Lavier a déclaré ne pas avoir connu Chérif, C'EST FAUX! Chérif rentrait chez lui les week-end et les vacances scolaires alors que les Lavier étaient voisins avec les Delay !

*Bien que leurs prénoms soient connus de tous, ils ont été volontairement changés dans l'article.


jeudi 19 janvier 2012

Hollywood, repère de pédophiles

Corey Feldman, héros des Goonies, dénonce 'la pédophilie qui règne à Hollywood'


Hollywood a énormément influencé le monde, en mal, depuis des décennies. Connu pour être assez fermé aux goys, le milieu des cinéastes hollywoodiens est aussi un nid de pédomanes.
Corey Feldman s’est confié ; il s’agit d’un acteur emblématique de toute une génération dans les longs métrages The Goonies, Stand by Me ou The Lost Boys aux côtés de Corey Haim, dont la mort brutale le 10 mars 2010 l’a incité à parler. Il a décidé d’écrire un livre dans lequel il décrira les viols et abus que lui et les autres enfants-acteurs ont pu subir durant les tournages.

Extraits les plus significatifs de l’entretien en video ci-dessus :
« Je peux vous dire que le problème numéro un à Hollywood fut, est et sera toujours la pédophilie. »
« C’est très répandu ?
- Oh oui. J’étais cerné par eux quand j’avais 14 ans. Cerné. »

Corey Feldman, enfant star des années 80 et aujourd'hui reconverti dans le show Dancing On Ice, a en effet confié qu'il avait été victime de pédophiles sur les plateaux de tournage et qu'il allait donner le nom de deux personnes bien connues du milieu du cinéma qui auraient abusé de lui.

C'est le quotidien The Sun qui a recueilli les confidences de l'acteur emblématique de toute une génération dans les longs métrages The Goonies, Stand by Me ou The Lost Boys aux côtés de Corey Haim, dont la mort brutale le 10 mars 2010 aurait été le déclencheur. L'acteur, qui n'a plus touché à la drogue depuis plus de 20 ans maintenant et est père d'un petit garçon de 7 ans fruit de son amour pour son ex-femme Susannah, a décidé d'écrire un livre dans lequel il décrira tout ce que lui et les autres enfants-acteurs ont pu subir durant les tournages, tout en donnant le nom de deux coupables.

Le quadragénaire explique ainsi comment à l'âge de 14 ans, il était utilisé par des hommes comme une vulgaire chose et cerné par les pédophiles. "En gros, j'étais allongé là, prétendant que je dormais alors que ces hommes faisaient leurs affaires", raconte-t-il. Il explique également que la mort de son ami Corey Haim est directement liée à ces abus, et que la plainte déposée par un ancien enfant-acteur pour abus sexuel à l'encontre du célèbre agent Martin Weiss l'a poussé à écrire son livre confession.

"Corey et moi avons été utilisés comme boucs émissaires ... Les gens doivent connaître la raison pour laquelle Corey moi avons été rejetés comme des chiens battus envoyés à la fourrière, afin que personne ne puisse plus travailler avec nous", raconte la star, très amère. Le Canadien souhaite mettre en lumière ce terrible secret d'Hollywood et éviter ainsi à de nombreux enfants d'être victimes des mêmes atrocités qu'il a pu subir dans sa jeune carrière. Il confirme ainsi les propos qu'il avait déjà tenus cet été sur ABC.

Des révélations qui pourraient faire l'effet d'une bombe et mettre au grand jour un véritable réseau de pontes d'Hollywood profitant des enfants évoluant sur les plateaux de tournage...

mercredi 18 janvier 2012

Francis Evrard Pédophile Prédateur


Un portrait de Francis Evrard échappe difficilement au prisme de ses "pulsions". Celles, tellement récurrentes, selon lui, qu'il ne cesse de s'abriter derrière, depuis l'ouverture de son procès, devant la cour d'assises du Nord, lundi 26 octobre. Celles tellement "incontrôlables", répète-t-il aussi souvent dans un langage parfois abscons, qu'à 63 ans elles l'ont amené à passer plus de la moitié de sa vie en prison – trente-cinq ans au total.
Une vie de pulsions qui aurait commencé en subissant celles des autres, dès l'âge de 10 ans. A l'époque, dans son Roubaix natal, Francis Evrard a pour voisin un adolescent un peu plus âgé. Celui-ci aurait abusé de lui, un après-midi, lors de jeux qui ont dérapé. Les faits ne sont pas clairs, les versions ont changé avec le temps. M. Evrard en aurait parlé à sa mère, "mais elle ne voulait pas faire de bruit autour des voisins, alors elle n'a rien dit", raconte-t-il aujourd'hui.

La mère de M. Evrard, justement. Une dame un peu "prise du chapeau", comme la décrivent les voisins dans leurs auditions, doubleuse dans une usine de la région et qui avait ses humeurs – "un jour elle m'a cassé un balai sur la tête", détaille, toujours avec ses mots à lui et son accent ch'timi, l'accusé.

Mais une femme avec qui, malgré tout, Francis Evrard a noué toute sa vie une relation quasi exclusive. Au point, à chacune de ses sorties de prison, de sciemment braver l'interdiction de séjour dans le département du Nord pour la rejoindre. Il n'a jamais vécu seul.

"IL FAUT QUE JE LE FASSE"
Très vite, dans un contexte de père absent – "tout le monde le décrivait comme un poivrot, il est mort d'une cirrhose, mais il était juste belge, il aimait bien sa bière…", décrit encore M. Evrard à sa façon –, l'adolescent commence alors à commettre des petits larcins, manque l'école. On diagnostique chez lui des troubles mentaux, il est placé dans un établissement spécialisé, puis dans plusieurs foyers, notamment des maisons de correction, jusqu'à ses 14 ans. Et c'est là, de nouveau, qu'il aurait été victime d'abus sexuels. Là aussi qu'il aurait commencé à développer son attirance insatiable pour les jeunes garçons.

Aujourd'hui, il estime qu'il aurait eu entre une "quarantaine" et une "centaine" de relations sexuelles avec des mineurs. En particulier avec des enfants "inconnus", parce que, avec eux, impossible de se réfréner, "il faut que je le fasse".

Des aveux dont la lecture a un peu effaré la cour, mais dont Francis Evrard se justifie toujours avec un aplomb déconcertant, faisant sans cesse osciller l'observateur entre soupçons de mythomanie, d'extrême contrôle de lui-même et d'intense folie. "Il n'y en a que quelques-uns qui ont posé problème", plaide-t-il. Sous-entendu, tous les autres étaient consentants. Et d'ajouter : "A l'époque, ils aimaient ça."


Ce sont ces "quelques-uns" qui l'ont donc conduit à passer l'essentiel de sa vie incarcéré, entre 1965 et 2004. Huit au total. Il a été condamné notamment en 1975 et en 1989 à de la réclusion criminelle pour viols sur mineurs et, en 1985, à de l'emprisonnement pour atteinte à la pudeur sur mineur.

Francis Evrard n'est du coup titulaire que d'un simple certificat d'études, passé en prison. Il n'a pratiquement jamais travaillé, sauf quelques mois, entre 15 et 16 ans, comme apprenti, dans un établissement spécialisé dans le matériel d'éclairage, avant d'être licencié pour "manque de sérieux".


A chaque fois, les enfants dont il a abusé avaient entre 7 et 9 ans. Enis, 5 ans, était le plus jeune. "J'ai été surpris quand il m'a montré sa petite main pour dire son âge", mime-t-il. Dans le garage où il vivait depuis sa sortie de prison quelques semaines avant le viol, et où il l'a séquestré après l'avoir drogué, le 15 août 2007, plusieurs coupures de presse ont été découvertes. Des vieilles photos, la plupart datant des années 1970 : des jeunes garçons posant en maillot pour leur équipe de football, un numéro du magazine Parents avec en couverture des jeunes scouts en shorts, un portrait en couleur d'un blondinet angevin…

Lundi 26 octobre, il était 20 heures passées quand l'un des derniers témoins de la journée a été entendu, le brigadier chef Didier Debonne, 46 ans. C'est lui qui, assisté de deux collègues, a mené toutes les auditions de Francis Evrard après le viol d'Enis. Et il en a retiré plusieurs enseignements : "J'ai eu le sentiment que M. Evrard n'avait pas cherché à se cacher […]. Il n'a pas fui ses responsabilités […]. C'est comme si il y avait une sorte d'euphorie dans ce qu'il faisait." Et de conclure : "Ses pulsions ne sont pas au niveau de son sexe mais de sa tête et même la castration chimique ou physique ne peuvent les combattre."

Communauté des Béatitudes








Huit jours après l'avoir invité à commenter le « meurtre d’Agnès », David Pujadas reçoit de nouveau Michel Mercier, le ministre de la Justice, à la veille du procès de Pierre-Etienne Albert, frère de la communauté des Béatitudes qui a avoué des attouchements sur cinquante-sept enfants.
Comme la semaine précédente, le présentateur du 20 heures fait preuve d’une remarquable pugnacité pour interroger le ministre sur les défaillances de l’institution judiciaire et les négligences de ses magistrats. « Tout le monde s’accorde à dire que le pédophile présumé n’avait rien à faire dans cette communauté, au milieu des enfants, ça paraît même stupéfiant. Alors, où est la faille ? » Michel Mercier explique que les responsables de la communauté des Béatitudes, au courant de la situation depuis la fin des années 1980, se sont rendus coupables en voulant étouffer l’affaire.


« Alors, je vous pose la question plus précisément : est-ce que le juge a eu tort de classer l’affaire, en 2004, lors d’une première instruction, et de laisser en liberté ce garçon, connaissant ses antécédents ? » Le ministre s’en prend cette fois à monseigneur Carré, évêque de Rodez, qui n’a pas voulu écouter les aveux du pédophile. C’en est trop pour David Pujadas : « Mais répondez-moi sur le juge ! »,s’énerve-t-il. Comme Michel Mercier élude une fois de plus, David Pujadas pose sa question pour la quatrième fois. « Mais je reviens, monsieur le garde des Sceaux, sur cette décision de classer l’affaire au départ… »

Fin de la fiction. Ce dialogue, calqué sur celui du 21 novembre à propos du meurtrier d’Agnès, n’a jamais eu lieu. Dommage : cette fois, les attaques de David Pujadas auraient été justifiées. Il y a bien eu une erreur judiciaire dans l’affaire du frère Albert. Mais les JT ont préféré insister sur les complicités de l’Eglise.« Plongée dans la communauté des Béatitudes, annonce David Pujadas, c’est le dossier de cette édition. Cette communauté est secouée aujourd’hui par un scandale de pédophilie. Au-delà [des faits reprochés à l’accusé], c’est le silence de la hiérarchie qui savait et qui n’a rien dit qui est mis en cause. » Dans le reportage, cette hiérarchie, au premier rang de laquelle figure Mgr Carré, est donc mise en cause par Murielle Gauthier, membre laïque des Béatitudes, exclue de la communauté après avoir voulu alerter sur les agissements du pédophile dès 2000.

Même discours le lendemain sur TF1, avec une Laurence Ferrari très émue :« Beaucoup d’émotion aujourd’hui à Rodez. » Dans son reportage, Laure Debreuil, pointe aussi le silence des supérieurs du moine et recueille l’émotion de Solweig Ely, une des victimes du pédophile. La journaliste oublie cependant d’indiquer qu’elle est la première à avoir porté plainte contre le frère Albert, en 2001 au tribunal d’Avranches (Manche) pour des faits commis en 1989 à l’Abbaye blanche de Mortain.
France 2 non plus n’a pas mentionné l’existence de cette première instruction judiciaire qui s’est achevée par un classement de l’affaire. Pourtant, Pierre-Etienne Albert avait alors dressé la liste de quinze de ses victimes. Pourquoi la justice l’a-t-elle laissé en liberté, lui permettant de continuer à commettre ses crimes jusqu’à ce qu’il se dénonce à nouveau, en 2008 ? « Une décision âprement critiquée par le tribunal de Rodez », note Ouest-France. Etonnant : d’habitude, ce sont les présidents de la République, les ministres et les présentateurs de JT qui stigmatisent le laxisme des juges. Pour une fois qu’un tribunal entier désavoue un magistrat, David Pujadas avait de quoi être « stupéfié » et vilipender sans pitié.

A sa décharge, reconnaissons que la presse écrite n’est guère plus précise que les JT. Du Monde à La Manche Libre en passant par Libération et Ouest-France,aucun journal ne permet de comprendre pourquoi et comment la première plainte s’est trouvée enterrée. Pour le savoir, il faut s’en remettre… à la télévision. L’excellent magazine de France 3, Pièces à conviction, présentait le 19 octobre 2011 un numéro intitulé « Pédophilie : les silences de l’Eglise » (toujours visible sur son site) dans lequel était mis à jour le « double naufrage des institutions – religieuse et judiciaire – », pour reprendre les mots de sœur Emilie, une de mes collègues les plus ferventes de la communauté des Béatitudes du service télévision.

L’enquête, rigoureuse et précise, était menée par Romain Icard et Linda Bendali, de la société de production Ligne de front, déjà à l’origine de l’indispensableUranium, le scandale de la France contaminée. Passons sur les complicités au sein de l’Eglise (fort bien démêlées dans ce documentaire) puisque les JT s’en sont repus. Et concentrons-nous sur le « dysfonctionnement » (comme dirait Claude Guéant) de la justice, au début des années 2000. Après avoir entendu les aveux de Pierre-Etienne, « la juge d’instruction d’Avranches va lui faire une demande assez inhabituelle » : écrire aux quinze victimes pour leur demander pardon. « La juge lui dit : “Vous écrivez et vous m’envoyez la copie de votre courrier pour m’assurer que vous l’avez fait.” » 

C’est Murielle Gauthier, la mère de famille ayant découvert dès 2000 les agissements du pédophile, qui raconte l’incroyable. « C’est une saine démarche, mais ce n’est pas ce qu’on attend d’un juge », estime-t-elle, rejointe par l’avocat de Solweig Ely, pour qui « le traitement de ce dossier par la justice est complètement incompréhensible. Normalement, dans un cas comme ça, le suspect est mis en garde à vue, questionné sur l’ensemble des faits. Là, il n’est jamais mis en garde à vue, il est interrogé dans un cadre assez conciliant. Curieusement, il n’est pas mis en examen, on va lui octroyer le statut de témoin assisté… alors qu’il a reconnu des attouchements sexuels sur des mineurs ! »

Les enquêteurs de Pièces à conviction ont aussi dégoté dans le dossier d’instruction un procès-verbal d’audition de Pierre-Etienne, dans lequel il signale qu’un responsable des Béatitudes, Fernand Sanchez, aurait approché le procureur de la République d’Avranches pour que ne soit pas divulguée l’identité des petites filles concernées. Enfin, le 19 janvier 2004, une copie de la lettre que Pierre-Etienne a adressé à ses victimes parvient à la juge d’instruction. Le jour même, elle se déclare incompétente. Le tribunal clôt l’affaire… Stupéfiant.

Les enquêteurs révèlent que la juge n’a jamais entendu les victimes de Pierre-Etienne. Re-stupéfiant. « Ces quinze victimes désignées par le pédophile lui-même ne savent même pas l’existence de cette instruction judiciaire, pas plus que leur famille. Aujourd’hui encore, elles ignorent tout de cette procédure. » Re-re-stupéfiant. Et même révoltant. Mais pour les JT, ce n'était pas le moment.

Liens:
Affaire Pierre Etienne Albert

Pierre Etienne Albert Pédophile?


C’est, d’après sa propre légende, en mangeant une pizza quatre saisons avec des amis que Gérard Croissant, alias Ephraïm, a eu une«inspiration divine» en 1973. Il allait fonder la communauté des Béatitudes, mouvement charismatique mêlant prêtres, moines, religieuses et laïcs. Don de tous ses biens, travail bénévole, et vie communautaire retirée seraient au programme. Pour la partie festive, chants et danses issus de traditions judaïques et chrétiennes.

«Une sorte de mélange hasardeux d’héritage soixante-huitard et de vie monacale», résume un ancien adepte.
Guérison. Dans la légende d’Ephraïm, il est un autre chapitre crucial. Il s’agit de l’arrivée aux Béatitudes, en 1975, de Pierre-Etienne Albert. A cette époque, l’Eglise catholique a déjà ouvert les bras à cette communauté douée pour recruter fonds et fidèles. Elle lui a confié la jouissance du couvent des capucins de Cordes-sur-Ciel (Tarn) - les Béatitudes repeupleront ensuite nombre d’abbayes et monastères désertés. C’est dans ce cadre qu’atterrit Pierre-Etienne Albert, musicien souffrant de troubles psychiatriques et d’addiction à divers psychotropes. Lors d’une prière, il est «miraculeusement guéri». Il ressent «comme un coup de bistouri au sommet du crâne, puis une ondée bienfaisante qui le rafraîchit tout entier», écrit dans son autobiographie Ephraïm (1). Sa personne devient la preuve vivante du pouvoir de guérison du «berger fondateur». Il est érigé «chantre» de la communauté.
Trente-six années ont passé, et le nom de Pierre-Etienne Albert, 60 ans, n’est plus synonyme de miracle. Avant son procès, à Rodez (Aveyron) mercredi prochain, pour agressions sexuelles sur mineurs, on l’associe désormais à une insupportable liste. Celle de ses victimes, qu’il a rédigée en 2008. Cinquante-sept prénoms, filles et garçons, âgés de 2 à 15 ans, sur lesquels il reconnaît avoir commis, entre 1975 et 2001, des attouchements. En raison des délais de prescription, la justice n’a retenu que 38 victimes.
L’avocate de Pierre-Etienne Albert, Elisabeth Rudelle-Vimini, dit que son client n’a pas l’intention de fuir ses responsabilités. Mais qu’il parlera aussi de tous ceux «qui savaient». Dès 1989, en effet, le frère Pierre-Etienne, devenu moine, s’est confié au «berger» de sa «maison» de Cordes-sur-Ciel. En réponse, une prière, et une mutation vers une autre«maison».
En 1995, une de ses victimes fait une tentative de suicide. Ephraïm convoque le frère, et lui «fait la leçon».«Mais sans me proposer aucun moyen d’en sortir et en me laissant libre de mes mouvements», écrit Pierre-Etienne Albert en août 2007 à un haut responsable du Vatican. Ce courrier de 10 pages liste l’ensemble des «couvertures» dont il a bénéficié. En 1998, suite aux révélations d’une autre victime, un troisième responsable des Béatitudes l’envoie en Aveyron, au monastère Notre-Dame de Bonnecombe.
C’est là, en novembre 2000, que Pierre-Etienne Albert croise une nouvelle recrue, Murielle Gauthier. Rapidement, cette mère de famille s’inquiète de son attitude avec les enfants. «Il recherchait toujours leur compagnie, se comportait avec eux comme s’il avait leur âge», dit-elle. Elle l’interroge. Il admet «un problème», sans développer. Quelques mois plus tard, en 2001, une plainte contre lui est déposée auprès du tribunal d’Avranches (Manche). Solweig Ely, qu’il a agressée en 1989 (lire ci-contre), s’est décidée, malgré l’opposition de sa famille, à aller en justice.
Contacts. Face aux enquêteurs, Pierre-Etienne Albert avoue 15 victimes. Quatre responsables des Béatitudes sont mis en examen pour non-dénonciation. Mais, quatre ans plus tard, la juge d’instruction se déclare incompétente territorialement. Le parquet, chargé de transmettre le dossier, «oublie». «Il y a dans ce dossier une lourde responsabilité de la justice», s’indigne Stéphane Mazars, l’avocat de Solweig Ely. Plus rien ne se passe.
A l’abbaye de Bonnecombe, Murielle Gauthier, soutenue par le responsable du lieu, le prêtre Jean-Baptiste Tison, décide«d’accompagner» Pierre-Etienne Albert. Ils l’encouragent à un suivi psychiatrique. Et «surveillent» qu’il n’ait plus de contacts avec des enfants. «Cela, les Béatitudes ne nous l’ont jamais pardonné», racontent-ils. Avec deux autres «engagés» qui les soutiennent, ils sont «exclus».Les autres membres déménagent. Ils restent seuls dans l’abbaye, avec Pierre-Etienne Albert. En 2007, lors d’une conversation avec le pédophile, Murielle comprend qu’il n’a «pas tout dit». Il y a plus de 15 victimes. Elle lui donne un cahier, il rédige la «liste», les 57 noms. Avec ces «faits nouveaux», elle le pousse à se dénoncer.
Cette fois, l’instruction judiciaire est efficace, et la hiérarchie catholique obligée de réagir. Le Vatican somme Ephraïm et certains de ses proches de quitter les Béatitudes. Et nomme un «commissaire pontifical», le frère Henry Donneaud, pour «refonder les statuts». Contacté par Libération, ce dernier admet «l’existence de dérives sectaires» auxquelles il serait en train aujourd’hui de remédier. «Mais il y a 95% de très belles choses aux Béatitudes», insiste-t-il.
Prescription. Reste le problème des nombreux «gourous» formés par Ephraïm qui continuent hors des Béatitudes à exercer. Les responsables au courant des agissements de Pierre-Etienne Albert, inquiétés en 2001, bénéficient aujourd’hui de la prescription. Ils seront cités comme simples témoins à Rodez, au même titre qu’un évêque, qu’une famille de victime dit avoir prévenu dès 2000.

Liens :
Communaute des Beatitudes

France : Aurélien Jarrier Pédophile récidiviste


Un ancien animateur de centre de vacances est soupçonné d’une vingtaine d’agressions sexuelles et viols sur des enfants. Incarcéré une première fois en Alsace, il a récidivé dans les Alpes-Maritimes alors qu’il était placé sous contrôle judiciaire.


Il se dit incapable de « maîtriser ses pulsions ». Les faits lui ont donné raison. Aurélien Jarrier, 35 ans, a récidivé à sa sortie de la prison de Colmar (Haut-Rhin) où il était incarcéré pour six agressions sexuelles présumées sur des mineurs de moins de 15 ans. Il était directeur d’un centre de vacances. Quelques mois plus tard, arrivé à Golfe-Juan, près de Cannes (Alpes-Maritimes), chez sa mère, il est parvenu à s’entourer d’enfants. Il s’est fait passer pour un « pédo-analyste » et aurait agressé 15  garçons âgés de 8 à 13 ans. Douze d’entre eux auraient été violés. Ces nouveaux faits l’ont conduit derrière les barreaux en septembre 2010. Les investigations ont par ailleurs démontré qu’il avait également agi dans le Loiret, son département natal. Dangereux prédateur pour certains, individu malade, pas guéri de ses pulsions pour d’autres, qui est Aurélien Jarrier ?
Selon Me Fabien Collado, son client aurait lui-même été abusé. « Il aurait subi des attouchements pendant son enfance dans des camps de vacances. Il se faisait violer la nuit sans savoir par qui », rapporte son conseil. Les auteurs présumés n’ont donc jamais pu être identifiés, encore moins mis en cause. Domicilié dans le Loiret, Aurélien Jarrier, enfant unique, a travaillé dans des centres de loisirs à partir de ses 18 ans en tant qu’animateur. En grandissant, il gardera son âme d’enfant. « Il n’a pas évolué, il reste intéressé par tout ce qui touche à l’enfance », commente son conseil. Puis il part s’installer en Alsace avec son épouse. Une courte noce : les amants se sont séparés après un an de relation.
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"Il jouait sur les deux tableaux"

En 2004, à 27 ans, le suspect devient directeur du centre de vacances Landersen situé à Sandernach, près de Colmar (Haut-Rhin). Le centre est rattaché à l’Eglise évangélique méthodiste. Son travail est apprécié et ses initiatives saluées. Mais trois ans plus tard, la communauté est sous le choc : le directeur est mis en cause pour des faits d’« agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans par personne ayant autorité ». Six enfants, cinq garçons et une fille, auraient été abusés. Aurélien Jarrier est mis en examen, et placé en détention provisoire durant un an avant d’être libéré.
Placé sous contrôle judiciaire, il quitte le département et rejoint sa mère. Andrée B., 56 ans, est ambulancière à Golfe-Juan, sur la côte d’Azur. Changement de cadre, contrôle judiciaire qui lui impose une visite tous les mois chez un psychologue. « Inadapté », estime son conseil. Aurélien Jarrier cherche à entrer en contact avec des mineurs. « Il avait un site sur lequel il proposait des sorties pour enfants. Il disait aux personnes qu’il était pédo-analyste, il jouait sur les deux tableaux », rapporte Me Martin.
Très vite, le trentenaire parvient à tisser sa toile. Les parents sont satisfaits de l’animateur. « Il organisait des sorties formidables », rapporte Me Sylvie Martin, conseil de trois familles de victimes à Grasse et d’une autre à Montargis (Loiret).

Certains enfants drogués

Mais en septembre 2010, une mère de famille domiciliée à Grasse s’inquiète. Son fils lui fait savoir qu’Aurélien Jarrier lui administre des médicaments « pas bons ». La maman va alors être attentive aux faits et gestes du « pédo-analyste ». Elle parvient à prélever des médicaments de soumission chimique dans son sac à dos… Elle dépose aussitôt plainte. Aurélien Jarrier est placé en garde à vue. D’autres victimes se font connaître : quinze au total, dont douze qui auraient été violées. Le suspect nie cette dernière accusation mais reconnaît quelques agressions. Des expertises ont par ailleurs révélées la présence de Bromazépan et de Donormyl dans les cheveux de quatre garçons. Les gendarmes ont retrouvé des clichés à caractère pédo-pornographique dans l’ordinateur du suspect. Sur certains clichés, des enfants dorment, dénudés. Peu d’entre eux sont clairement identifiables. Depuis son incarcération, Aurélien Jarrier est suivi toutes les semaines par un psychologue. Il avait, dit-il, regretté d’avoir été libéré en 2008. Après sa libération, il avait pourtant cherché à entrer en contact avec l’une de ses victimes présumées.

AVoir :

Les réseaux pédocriminels

Les réseaux pédocriminels, ça existe, dis, maman  ?
Voyons ça de plus près. l'histoire de ces déviations commence en Belgique avec les très fameux BALLETS ROSES du non moins très fameux Vanden Boyenants qui a défrayé les chroniques mondaines et de justice.Rappelez-vous, cela se passait dans les années 60 .....
Depuis, la liste des affaires pédocriminelles, toutes confondues ne cesse de s'allonger et de s'étaler, déborder, jusqu'à l'internationalité la plus évidente.
Voici un début de liste. Si vous désirez la compléter, mon mail perso est : aimee.ingeveld@skynet.be et, rappellez-vous aussi, en parler c'est bien, participer pour passer de l'opacité voulue par la justice à la lumière réclamée par l'honnête citoyen et surtout les victimes, c'est mieux ! La question est : de quel côté êtes vous ? Celui des 99,99999 % de négatifs ou des 0.00001 % de courageux 
 En 1976 une assistante sociale dénonce un trafic d'enfants violés en pays de Galles, sévices sexuels sur 650 enfants placés en Centres d'accueil.
En 1981 « Terre des hommes » dépose plainte contre Stamfort et le réseau SPARTAKUS, sans suite !
En 1982 Affaire CORAL - centre communautaire de 34 établissements d'enfants handicapés - soit collectif de réseau alternatif. Seulement 8 inculpés en 1986 condamnés, mais assorti de sursis en appel, un an plus tard . Asso reconstituée en 1992 !
En Janvier 1985 La libre Belgique énonce « Les chemins de la pornographie et de la prostitution enfantine » avec l'arrestation d'un fournisseur qui avait sur lui 47 photos mettant en scène 11 fillettes de nationalité belge âgées de 8 à 12 ans....
Le 23/3/1985« Le Soir » déclare que s'il y a eu enquête, il n'y a pas eu de procès à cause d'implications de personnages politiques.... 
En octobre 1986 des dizaines de cassettes vidéo de plus de 600 clichés sont saisies chez le juge consulaire de 57 ans, Jérôme Depraetere qui commercialisait les cassettes (des dizaines d'enfants identifiés à Bruxelles et Liège)
Le 24/10/1986 « La Dernière Heure » titrait : «  Il y avait plusieurs filières » prostitution d'adolescents place Fontainas.... Et ajoutait : certaines gamines avaient même été louées par leurs propres parents...... 
En 1986René Haquin ( ?) révèle qu'il y a une bonne dizaine de dossiers à l'instruction... 
En 1986 éclate l'affaire de CRIES qui a sa base même dans les locaux de l'UNICEF à Bruxelles.    CRIES =  « Centre de Recherche et d'Information sur l'Enfance et la Sexualité » 
Le 23/11/01986 « La Dernière Heure » ...une centaine d'enfants sont répertoriés sur ces cassettes destinées au commerce.... Un fichier est saisi avec des centaines de membres du reseau CRIES de par le monde, dont quelques 60 en Belgique.
En février 1987 les enquêteurs trouvent du matériel servant aux séances de pédophilie chez UNICEF - 4.000 photos sur K7 sont saisies et visionnées. Séances atroces d'abus d'enfants dont des bébés. 
En avril 1987, le Préfet Prouteau -FRANCE- dénonce une secte sataniste ; « L'ALLIANCE KRIPTEN » dont une victime parle de séances Belges à Forchies La Marche près de Charleroi. (antenne Belge de ce patelin justement, ABRASAX) fin 1988 et fin 1992 - un témoin français y est allé en 1988. 
Le 5/5/1987 « Le Soir précise que le réseau opérait dans les locaux de l'UNICEF mais aussi dans des appartements à Bruxelles et Anvers. 
En 1987 Pas moins de 25 enfants de 5 à 16 ans seront identifiés par la section mœurs de la PJ 
En 1987 « La Dernière Heure » dénonce des pressions de magistrats de la Jeunesse sur les policiers invités à fermer les yeux et d'oublier les n° de plaques d'immatriculation de certaines voitures aperçues aux alentours des lieux de prostitution des gamins..... 
En juin 1988, un échevin de Verviers est inculpé dans un trafic de K7 - très jeunes filles - 7 chauffeurs de la STIV impliqués. 
Le 7 mars 1988, 17 hommes et femmes comparaissent pour les faits de moeurs CRIES (sur 60 et pas un seul médecin....) 13 sont condamnés sévèrement, la mère qui a livré sa fille aux pédophiles a été acquittée  «  le tribunal estimant que les faits qui lui sont reprochés provenaient du souci, dans certain milieu, de paraître branchée .... » 
En 1987/1988  plus de 280 personnes paraissent sur la liste des membres CRIES, affaire étouffée avec de grands moyens. Le relais est cross « Le CENTRE DU CHRIST LIBERATEUR » à Paris, alias, "Centre pastoral et psychologique d'entraide aux minorité sexuelle » animé par le pasteur Joseph Doucé. 
En octobre 1988, en appel, le directeur de l'UNICEF est acquitté. Pas un mot sur les victimes, ni aide. Pas un mot sur les ramifications internationales du réseau belge et de ses clients. Par contre on retrouve des photos de CRIES sur les K7 ZANDVOORT ! 
En 1988, début des recherches de Marcel Vervloesem sur ZANDVOORT. 
En 1989Raemackers est condamné pour viol de mineures, remis en liberté en Août 1992, arrêté en 1993 à Rotterdam. Récidiviste notoire et viols filmés.                                                 
En 1990, découverte d'un réseau grâce à l'opération TORO BRAVO du père Glencross à St Leger des Vignes. Fermé un petit laps de temps suite au décès d'une crise cardiaque de Glencross, bienvenue, semble-t-il pour classer l'affaire ..... 
En juillet 1990  arrestations dans le cadre d'un réseau monté par Davidson et Lambry,27 clients et 20 victimes dont le médecin légiste dira qu'en 20 ans de carrière il n'a jamais rien connu de si horrible. Un prêtre comparaît libre est condamné à 3 ans avec sursis de ... cinq ans ! 
En 1990/1992 L'affaire des disparues de l'Yonne, réseau pédophile dans 8 maisons d'handicapés de l'Apajf d'Auxerre dirigées par Nicole et Pierre Charrier.  Le mari sera condamné pour avoir violé une handicapée dans sa voiture, mais Georges De Cuyper va prendre sa place pendant 10 ans.
En 1990/1991 Le Pavillon d'Appoigny , réseau spécialisé dans le sadomaso très hard, avec des clients très chics.... Carnet de clients découvert, mais volatilisé . Seul Claude Dunand a été condamné à perpétuité en 1991, remis en liberté en 2.000 pour être chauffeur de prêtres qui l'ont cueilli à sa sortie de prison ! On sait que Jean Pierre Soisson fut impliqué pour avoir permis et appuyé sa libération ainsi que Pierre Arpaillange, garde des sceaux.
En 1990/1991, 7 autres affaires de pédophilies à Verviers, victimes de 6 à 11 ans 
Le 21/5/1991 Enquête de Draguignan qui saisit des K7  d'actes de tortures d'enfants particulièrement barbares, dont une K7 dite de Londres où un enfant anglais de 8 ans torturé, dont le signalement est donné par Interpol, pédos interpellés. Suite ?
Les parents avaient mis l'enfant à la disposition du réseau. 
En 1992 reconstitution du circuit CORAL sabotée en 1986 par l'intelligentsia... 
En Août 1992, arrestation aux Pays Bas de 4 pédophiles dits de la BANDE DE BREDA, enlèvent une petite fille de 9 ans, violée mais ramenée chez elle à Louvain 5h plus tard.. En possession d'albums pédo. 
En 1993, redécouverte du réseau SPARTAKUS, Pasteur John David Stamford de Geel  arrêté le 20 sept. Tourisme sexuel ...Deux ans de procédures durant lesquelles il est laissé en liberté. Condamné à un an...  183 belges sont sur ses listes mais il décède bien à propos d'une crise cardiaque ce qui arrête la procédure ! ! ! 
En 1993   43 dirigeants de la secte pédophile  "Les enfants de Dieu" favorisé par le clergé, sont arrêtés, et relâchés faute de preuves. Pennent alors le nom de "Famille"
En 1994 dans le Var, Draguignan, découverte de documents sur la création d'un orphelinat en Roumanie et lot de cassettes d'abuseurs....on dénonce un réseau à Pattaya en Thaïlande, tourisme sexuel.
En juillet 1994, pédo arrêté  pour réseau de vision K7 avec de jeunes enfants  - 183 K7 saisies (journeaux) 
En décembre 1994, réouverture du réseau TORO BRAVO, avec les survivants de TORO BRAVO n°1, refermé en 1996 débouchant sur 72 arrestations, dont Bernard Alapetite, cinéaste. 
En 1994/1995 découverte du réseaux ADO 71 dont 814 perquisitions, 686 interpellations, 103 mises en examen et 5 suicides. Suite inconnue. 
En mai 1995 Interpol déclare qu'il y aurait en Europe 30.000 pédo liés aux réseaux et à la pornographie enfantine. 
Le 12 Août 1996 arrestation de DUTROUX, son procès comme assassin d'enfants et ouverture d'un dossier bis pour tous ceux qui croient qu'il fait partie de réseaux. 
En Août 1996, 2 jours avant l'arrestation de Dutroux, le parquet fait détruire un stock important de K7 appartenant à Jean Pierre Raemackers (?) 
En août 1996, 700 arrestations sont opérées à Athènes suite à une dénonciation pour pédophilie enfantine découverte en Grêce. 264 maisons de prostitutions d'enfants répertoriées, certains enfants ayant été retrouvés enchaînés dans ces maisons. 500 fillettes et 170 garçons grecs ont été portés manquants en Grèce les cinq précédentes années. 
En 1996, en plein problème Dutroux, un gendarme se crée une filière pédo, 40 clients belges, ramification aux Pays Bas. Enfants Serbo-Croates. Pas de suite. 
En 1996 libération de Sabine et Laetitia, on reparle de réseaux 
En 1996, toujours, découverte des corps de Julie et MelissaAn et Eefje
En 1996 le « Soir Illustré » écrivait que les milieux policiers craignaient une offensive du milieu mafieux de la région de Charleroi. 
En 1996, 3 à 400 cassettes saisies chez Dutroux et Diakostavrianos, elles montrent des pédophiles en action. (Soir Illustré du 1/1/1997) y compris un snuff movie, enfants victimes de violences sexuelles et assassinés au couteau 
En 1996, déjà on veut réduire l'enquête au seul Dutroux car découverte de membres du judiciaire et la politique dans son entourage, dixit « le Soir » qui se demande si ces gens sont vraiment intouchables.
En 1996/1997,éclate en France 4 affaires de réseaux éclatent. Plainte en Yonne, de parents d'enfants légèrement handicapés disparus de la DDASS
 En mai 1997, négation des réseaux, verrouillage de la presse, écartement du juge Connerotte ( affaire spaghettis) et de certains enquêteurs, soit De Baets et Billie,pressions de la Commission d'enquête parlementaire.
Le 8/4/1997 une émission anglaise dénonce un réseau pédo en Angleterre, avec viol de jeunes enfants et mise à mort devant les caméras. Cela se passait sur un bateau. L'accusé principal est arrêté mais libéré anticipativement après 3 ans ! 
Le 27/8/1997. BSR et enquêteurs français se retrouvent en Thaïlande dans le cadre de l'enquête de Draguigan, CRIES .... Quid des résultats ? 
En 1997Marcel Vervloesem est arrêté une première fois, incarcéré 15 jours. Ayant accès à son dossier, les enquêteurs y trouveront toutes les pièces du dossier TEMSE et les adresses de Madère. 
Le 5/11/1997 la députée Nelly Maes relaye les éléments du réseau TEMSE et le 7/11,Stefaan De Clerck déclare au journal « Het Volk »qu'il n'y a pas de réseau à TEMSE ! 
En 1998, découverte des réseaux pédo  APPOLO et WONDERLAND grâce aux ventes de photos pédo par internet. Ainsi que LE CLUB DE L ORCHIDEE.
Le réseau Wonderland, c'est 750.000 images pédophiles et 1.800 film vidéos numérisées
En Juillet 1998 Marcel Vervloesem dénonce le réseau ZANDVOORT piste pédo qu'il suit déjà depuis 1991. 
En 1999 plus de 400 K7 sont saisies à Mariembourg. Le corps d'un enfant de 9 ans est retrouvé dans les eaux du port d'Anvers 
En 1999 sort le livre  « Les Dossiers X » de Annemie BulthéDouglas De Coninck et M.J. Van Heeswyck qui parlent des débuts des réseaux avec les BALLETS ROSES de VDB   
Le 11/10/1999Jack Lang fait l'apologie de la pornographie. Avant ou après son incarcération pour faits de mœurs sur enfants en Afrique du Nord ? 
De 1999 à 2001 réseaux pédophiles d'ANGERS. 66 personnes accusées d'avoir abusé de 45 enfants de 6 mois à 12 ans. 
En 1999 Une enquête Italienne trouve 1862 adresses et noms de prédophiles internet. - 26.000 sites pornographiques répertoriés.  Cette enquête a été établie au départ de trois boss russes, Kutnetsov, Ivaniv et Miaenev. Libres.
 Le 7/9/2000 Marcel Vervloesem menace de livrer les noms des pédo qui paraissent sur les K7 ZANDVOORT : 980 noms ! 
En 2001, Serge Garde sort le livre  «  Le livre de la Honte » lequel parle des réseaux. Il annonce posséder 20 CD room, soit 180.000 dossier pédophiles 
En 2001, SPARTAKUS fonctionne toujours, la revue est éditée sous motif d'un guide de voyage homosexuel, exactement comme celui de Stamfort, revue éditée en Allemagne par Bruno Gmünder Handels Gmbh à Berlin ! 
En 2002 réseau pédophiles d'Angers, 66 accusés,45 victimes de 6 mois à 12 ans. Affaires d'échanges en familles, mmais invités en costumes/cravattes.
Le 4 mai 2004 procès de l'affaire d'OUTREAU. Le livre relatif à cette affaire dont l'auteur est une des victimes passe presque inaperçue ..... 
Le 29/7/2008 « Le scandale de l'affaire Dutroux » de Frédéric Lavachery et Jean Nicolas. Tous deux interdits de séjour en Belgique. 
Le 12/10/2007 démantèlement d'un réseau pédo sur internet, opération ARC-EN-CIEL : un million quatre cent  photos saisies. 
Le 10/2/2009 Opération KOALA, ou Joint Hammers, sept réseaux pédo internet démantelés  - vraiment ? - 
Le 17/4/2009Wikileaks sort le dossier des auditions de toutes les personnes qui touchent de près ou de loin au dossier Dutroux = Dossier bis. Wikileaks est fermé et son producteur subit pas mal ... de problèmes commerciaux et autres .....
 Avant 2010  Réseaux français de L'ARCHE DE ZOE. Encore à l'étude. Organisation de récupération d'enfants victimes ou orphelins de pays à séismes. Cette organisation est accoquinée à une firme pharmaceutique accusée d'exploitation d'enfants à titre de cobayes dont, dernièrement 13 sont décédés et le reste présente des séquelles graves de type effets secondaires dûs à la méningite ! 
Le 9/2/2010 la police espagnole arrête 26 personnes et mise en examen de 10 autres pour diffusion d'images pornographiques.
En Pologne, 120 personnes arrêtées, perquisitons de maisons, appartements ...
Au Cambodge,  démantèlement d'un réseau qui propose des jeunes vierges de moins de 8 ans pour 2.100 € la nuit.....
Le 1/10/2010 La justice annonce la fermeture prochaine du dossier bis Dutroux 
En 2011, c'est fait sous prétexte que RIEN ne donne à penser que ce dossier a quelque lien que ce soit avec un ou des réseaux pédophiles ! 
Le Dossier Bis Dutroux comprend plein de documents relatifs à Martin et Dutroux, y compris leurs comptes en banques, leurs voyages à l'étranger pour affaires (?) et tout ce que l'on peut trouver pour prouver l'existence des réseaux, pensez, 1235 pages, mais pour la justice belge, y a pas réseau !
Et quand on vous assène que la mise en ligne d'un tel dossier équivaudrait à faire éclater l'Etat belge, on se fiche de qui ?  Ne sont-ce pas ceux qui justement détournent allègrement la loi en laissant libre cours à leurs plus bas instincts qui déstabilisent l'Etat ?                            Pas l'honnête citoyen qui dénonce.
Nous ne sommes plus à l'époque de Louis XIV qui disait : «  l'Etat c'est moi ! » mais dans un Etat de Droit ! 
Des articles vont suivre avec en résumé les compte-rendus de ces affaires morbides, afin que nul n'ignore.
L'ère de l'internet voit à présent un marché très lucratif de commerce d'images pédo pornographiques. Si Hispalis, programme spécial utilisé pour détecter les adresses de personnes qui se branchent sur de tels sites, permet effectivement de faire un peu de ménage, les gros poissons, eux, ceux qui font ces Snuff Movies,  viols et autres satanisteries, échappent à la justice .....
 Selon que vous serez puissant ou misérable les jugement de cour vous rendront blanc ou noir !