vendredi 20 décembre 2013

France : Gabriel Matzneff Séraphin c’est la fin.


'La liberté n'est jamais acquise, elle est une perpétuelle reconquête. Quand je vois l'imbécile "nouvel ordre mondial" prôné par les pharisiens glabres d'outre-Atlantique et les excités barbus d'Arabie (qui, les uns et les autres, prétendent régenter nos m?urs, nous dicter ce que nous devons penser, croire, écrire, manger, fumer, aimer) étendre son ombre sur la planète, j'ai l'impression d'avoir labouré la mer, écrit et agi en vain. Pourtant, je m'opiniâtre. Qu'il s'agisse de la résistance au décervelage opéré par les media, de la résistance à l'omniprésente vulgarité des mufles, de la résistance aux prurigineux anathèmes des quakeresses de gauche et des psychiatres de droite, Séraphin, c'est la fin!, où sont assemblées des pages écrites de 1964 à 2012, témoigne que je demeure fidèle aux passions qui ont empli ma vie d'homme et inspiré mon travail d'écrivain ; que, jusqu'au bout, je persiste dans mon être.' Gabriel Matzneff.



Je vois que l’on vient d’attribuer leimages-1 Renaudot (dans la catégorie Essai) à Gabriel Matzneff.  pour « Séraphin c’est la fin ».
Plusieurs dizaines d’années plus tôt, il publiait un autre essai, « Les Moins de 16 ans », au sein duquel il affichait clairement son goût pour les enfants.
Voici un extrait de sa prose: « Ce qui me captive, c’est moins un sexe déterminé que l’extrême jeunesse, celle qui s’étend de la dixième à la seizième année et qui me semble être – bien plus que ce que l’on entend d’ordinaire par cette formule – le véritable troisième sexe. Seize ans n’est toutefois pas un chiffre fatidique pour les femmes qui restent souvent désirables au-delà de cet âge. (..) En revanche, je ne m’imagine pas ayant une relation sensuelle avec un garçon qui aurait franchi le cap de sa dix-septième année. (…) Appelez-moi bisexuel ou, comme disaient les Anciens, ambidextre, je n’y vois pas d’inconvénient. Mais franchement je ne crois pas l’être. À mes yeux l’extrême jeunesse forme à soi seule un sexe particulier, unique. »
Vous je ne sais pas; mais pour ce qui me concerne, je ressens comme un malaise comme disait l’autre.
Le statut d’intellectuel place t-il au dessus des lois?
Au café du commerce que je fréquente davantage que ne le font certainement les vieillards cacochymes du jury, on appelle ça un salopard.
Allez, portez vous bien et à demain peut-être.

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