INTERNET - Le dispositif permettrait à des internautes de signaler en temps réel une personne suspecte de pédophilie...
Comme le révèle The Times sur son site, Facebook aurait refusé de mettre en place un «panic button», un système qui permet de signaler un pédophile d'un seul clic. Un système pourtant déjà présent sur le réseau social Bebo et sur d'autres sites britanniques, et soutenu par la police. Mais Facebook campe sur ses positions: il a créé un lien sur le site du Child Exploitation and Online Protection (Ceop) uniquement pour les utilisateurs qui auront fait une déclaration initiale sur le site de Facebook même.
Le sujet fait grand bruit en Grande-Bretagne. Au point de faire la Une du populaire Daily Mail de ce mardi, après avoir été abordé par bon nombre de titres de la presse britannique, comme le Business Week ou le Telegraph.
La décision de Facebook provoque l’ire des pouvoirs publics et d’associations britanniques. L’Agence britannique de protection de l’enfance en ligne (Britain's online child protection agency) a ainsi attaqué Facebook ce mardi pour son refus continu d’installer un «panic button» sur son site. De même, le Ceop continue de réclamer son installation sur Facebook.
Le dispositif est une sorte de «pare-feu» technique, qui permet à un enfant connecté sur un site ou un réseau social de signaler immédiatement au Ceop, en un clic, une personnage qu’il soupçonne de comportements pédophiles.
La Grande-Bretagne avait été notamment traumatisée en mars dernier par le meurtre d’une jeune femme, Ashleigh Hall, assassinée par Peter Chapman, un serial killer qu’il avait rencontré sur le réseau social. Sa mère avait porté plainte contre Facebook, incapable de protéger les enfants face à des adultes qui créent de fausses identités en ligne.
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