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samedi 30 novembre 2013

Antoine Brugerolle de Fraissinette Victimes.


11/09/2008 Disparu le jeudi 11 septembre 2008 entre 20h00 et 21h15 de son domicile à Issoire (63).

Antoine était seul à son domicile le jeudi 11 septembre 2008 vers 20 h 00. Au retour de sa mère vers 21 h 15, il avait disparu emportant avec lui un sac de sport avec quelques gâteaux en guise de nourriture...

Signalement : 

Jeune garçon âgé de 6 ans, mesurant 1 m 10, pesant 19 kg, corpulence mince, cheveux châtains courts, yeux marron, lobe des oreilles percés.

Tenue vestimentaire au moment de sa disparition : serait vêtu d'un pantalon en jean bleu genre treillis, d'un tee-shirt blanc avec des lettres en tissu sur la poitrines, d'un pull bleu ciel, d'une veste marron. Il serait porteur de chaussures "Nike Tatale" noires, rouges et argent, et d'un sac de sport noir

Appel à témoins :

Si vous avez des informations appelez :
Gendarmerie Nationale
Brigade Départementale de renseignements
et d’investigations judiciaires
Avenue de la Libération
BP 116
63035 CLERMONT FERRAND cedex 1
(France)
Tél. : 04.73.41.39.99
Email : bdrij.ggd63@gendarmerie.defense.gouv.fr

00/09/2008 Les recherches menées en septembre 2008 après la disparition d'Antoine.


14/09/2008 Puy-de-Dôme : Toujours aucune nouvelle d'Antoine.

Un garçon âgé de 6 ans et demi a disparu de son domicile où il se trouvait seul, jeudi soir, et n'a toujours pas été retrouvé, ont annoncé vendredi les gendarmes d'Issoire (Puy-de-Dôme), qui ont lancé un appel à témoins. L'enfant prénommé Antoine, mesure 1,10 m pour 19 kg, il serait vêtu d'un pantalon bleu de type treillis, un T-Shirt blanc, un pull bleu clair, une veste marron et des chaussures Nike rouge, noir et argent.

Ses parents avaient laissé l'enfant seul quelques minutes dans leur appartement au premier étage d'un immeuble ancien du Vieil Issoire, et ne l'ont  pas retrouvé à leur retour. Aucune trace d'effraction n'a été relevée, et les enquêteurs privilégient pour le moment la piste d'une fugue. Absent de l'école ces derniers jours en raison de problèmes gastriques, Antoine aurait pu vouloir s'enfuir pour échapper à un retour en cours, selon les gendarmes.

Une trentaine de gendarmes de la compagnie d'Issoire, une équipe cynophile venue de Riom et des techniciens de l'investigation criminelle de Clermont-Ferrand ont entamé des recherches.

L'inquiétude est palpable à Issoire : l'enfant a disparu depuis 60 heures :
http://media.rtl.fr/online/sound/2008/0914/937288_L-inquietude-est-palpable-a-Issoire-l-enfant-a-disparu-depuis-60-heures.mp3

Fugue, enlèvement : toutes les hypothèses restent envisageables :
http://media.rtl.fr/online/sound/2008/0914/937253_Fugue-enlevement-toutes-les-hypotheses-restent-envisageables.mp3

C'est encore la thèse de la fugue qui est privilégiée :
http://media.rtl.fr/online/sound/2008/0913/926015_C-est-encore-la-these-de-la-fugue-qui-est-privilegiee.mp3

Les recherches ont repris dès 7h30 samedi matin :
http://media.rtl.fr/online/sound/2008/0913/925613_Les-recherches-ont-repris-des-7h30-samedi-matin.mp3

Une trentaine de gendarmes et des techniciens de l'investigation criminelle ont entamé des recherches :
http://media.rtl.fr/online/sound/2008/0913/925614_Une-trentaine-de-gendarmes-et-des-techniciens-de-l-investigation-criminelle-ont-entame-des-recherches.mp3

Ce petit garçon de 6 ans, originaire d'Issoire, aurait peut-être fugué :
http://media.rtl.fr/online/sound/2008/0912/924109_Ce-petit-garcon-de-6-ans-originaire-d-Issoire-aurait-peut-etre-fugue.mp3
Par Odile Pouget , La rédaction de RTL
Source : http://www.rtl.fr/actualites/article/puy-de-dome-toujours-aucune-nouvelle-d-antoine-923480

14/09/2008 Des questions en suspens.

Un hélicoptère équipé d'une caméra thermique a été utilisé dimanche à Issoire afin de retrouver Antoine. Le volet judiciaire passe toutefois au premier plan. Le parquet a ouvert une information judiciaire, samedi, pour enlèvement et séquestration
Ce soir, le petit Antoine, âgé de 6 ans, disparu depuis jeudi soir à Issoire n’avait toujours pas été retrouvé. Au troisième jour de recherches infructueuses de nombreuses questions se posent.

Où en sont les recherches sur le terrain ? Hier, environ 30 gendarmes étaient toujours déployés autour d’Issoire afin de fouiller à nouveau des endroits déjà passés au peigne fin, vendredi et samedi. Il s’agit notamment de vérifier que le petit Antoine n’a pas trouvé refuge, après le premier passage des gendarmes, dans les zones industrielles des Listes et Lavaur La Béchade et dans les hangars qui y sont implantés.

Un hélicoptère équipé d’une caméra thermique est venu d’Hyères (Var), samedi. Les mauvaises conditions météorologiques de la nuit de samedi à dimanche et de la matinée de dimanche ne lui ont pas permis de décoller avant 12 h 30 hier. Il a survolé Issoire et un large périmètre alentour. Une dizaine de pompiers de l’équipe cynophile étaient également mobilisés afin de ratisser les zones qui ne peuvent pas être vues du ciel.

Dimanche soir ces recherches étaient toujours vaines.

Quelles sont les avancées de l’enquête judiciaire ? Depuis samedi, l’enquête judiciaire a supplanté celle de terrain. « Plus le temps passe, moins la fugue est crédible », a indiqué le procureur de la République, Jean-Yves Coquillat, dimanche matin. D'ailleurs, samedi, une information judiciaire pour enlèvement et séquestration de mineur de moins de 15 ans a été ouverte par le parquet de Clermont-Ferrand dans le bureau du doyen des juges d’instruction, Jean-Christophe Riboulet.

La section de recherches de la région Auvergne est saisie des investigations. « Personne n’a été placée en garde à vue jusqu'alors, a affirmé le procureur de la République. Nous ne cherchons personne en particulier ».

Alors que le procureur de la République tenait une conférence de presse, les gendarmes ont bouclé la rue des Fours et inspecté, de nouveau, le domicile d’Alexandrine Brugerolle de Fraissinette, la mère d’Antoine. En fin d’après-midi, c’est le domicile de Sébastien Ribière, le nouveau compagnon de la mère d’Antoine qui a été passé au peigne fin.

Les enquêteurs s’attachent notamment à déterminer ce qui a poussé Antoine à quitter le domicile familial. « Dans ce milieu, l’école n’est pas la préoccupation première », a expliqué Jean-Yves Coquillat. Il semble qu’une vive explication entre la mère et son fils ait eu lieu quelques minutes avant qu’Alexandrine et son compagnon ne laisse Antoine seul, pour aller au restaurant. Une thèse vérifiée et confirmée par les gendarmes.

« Aucun témoignage crédible ne permet de dire que l’enfant a été vu depuis le 3 septembre », explique le procureur pourtant largement interrogé sur la date exacte de la disparition lors de la conférence de presse. Il a été malade, atteint d’une gastro-entérite mais sa mère affirme l’avoir soigné seule. Mais on part peut-être avec un peu de retard... ». (...)

Émilie Zaugg et Olivier Chapperon
Source : http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/puy-de-dome/puy-de-dome-local/2008/09/14/des-questions-en-suspens-131814.html

15/09/2008 Disparition d'Antoine : l'enquête se poursuit.

Toujours pas de nouvelles d'Antoine, 6 ans, disparu à Issoire, dans le Puy-de-Dôme. Dimanche, le procureur de la république de Clermont-Ferrand a reconnu qu'il n'était pas très optimiste. Plus le temps passe, moins l'hypothèse de la fugue semble crédible et plus l'inquiétude grandit. La mère d'Antoine et son concubin ont longuement été entendus.

Il reste beaucoup de zones d'ombre et l'enquête, compliquée, n'avance pas :
http://media.rtl.fr/online/sound/2008/0915/943560_Il-reste-beaucoup-de-zones-d-ombre-et-l-enquete-compliquee-n-avance-pas.mp3

Les copains de classe d'Antoine sont choqués par sa disparition :
http://media.rtl.fr/online/sound/2008/0915/943297_Les-copains-de-classe-d-Antoine-sont-choques-par-sa-disparition.mp3
Par Frédéric Perruche
Source : http://www.rtl.fr/actualites/article/disparition-d-antoine-l-enquete-se-poursuit-943294

15/09/2008 Disparition d'Antoine : information judiciaire pour "enlèvement".

La thèse de l'enlèvement a pris le pas sur la fugue, avec l'annonce, dimanche, de l'ouverture d'une information judiciaire pour "enlèvement et séquestration de mineur", après la disparition d'Antoine, 6 ans et demi, du domicile de sa mère à Issoire, dans le Puy-de-Dôme.

Pour le moment, il n'a été procédé à aucune garde vue et 30 gendarmes sont toujours mobilisés dans les recherches de l'enfant. L'enfant mesure 1,10m pour 19 kilos. Il serait vêtu d'un pantalon bleu de type treillis, un T-shirt blanc, un pull bleu clair, une veste marron et des chaussures Nike rouge, noir et argent. Il aurait avec lui un sac à dos noir.

La disparition d'Antoine remonte à jeudi soir. Sa mère est partie dîner ce soir-là en ville avec son compagnon et aurait laissé son enfant seul entre 20h et 21h15. A son retour dans l'appartement en centre-ville, où aucune effraction apparente n'était constatée, le couple a donné l'alerte.

Un appel à témoins a été lancé par la gendarmerie d'Issoire qu'il est possible de joindre par téléphone au 04-73-89-80-80.

La thèse de la fugue a été abandonnée :
http://media.rtl.fr/online/sound/2008/0915/942703_La-these-de-la-fugue-a-ete-abandonnee.mp3

Selon le procureur, l'enquête avance mais aucune garde à vue n'a eu lieu :
http://media.rtl.fr/online/sound/2008/0914/937412_Selon-le-procureur-l-enquete-avance-mais-aucune-garde-a-vue-n-a-eu-lieu.mp3

La famille de l'enfant est morte d'inquiétude :
http://media.rtl.fr/online/sound/2008/0915/942705_La-famille-de-l-enfant-est-morte-d-inquietude.mp3

Le procureur de la République ouvre une nouvelle étape en annoncant l'enquête pour "enlèvement et séquestration" :
http://media.rtl.fr/online/sound/2008/0914/937388_Le-procureur-de-la-republique-ouvre-une-nouvelle-etape-en-annoncant-l-enquete-pour-enlevement-et-sequestration.mp3
Par Frédéric Perruche , La rédaction de RTL
Source : http://www.rtl.fr/actualites/article/disparition-d-antoine-information-judiciaire-pour-enlevement-937376

16/09/2008 Nouvel élément et nouvelle perquisition ce matin.

Nouvel élément dans l'enquête du petit Antoine : celui-ci aurait-été vu après le jour de la rentrée scolaire...
Seul élément nouveau dans l'enquête sur la disparition du petit Antoine, selon un témoin interrogé par les gendarmes, le petit Antoine aurait été vu accompagné samedi 6 septembre dernier, il y a donc dix jours. C'est le plus récent témoignage visuel de l'enfant depuis le jour delà rentrée scolaire.

Par ailleurs une nouvelle perquisition a été menée mardi matin par les gendarmes et la police scientifique à Issoire (Puy-de-Dôme) dans le bar-restaurant «Au Bon Croûton» où travaille Alexandrine Brugerolle de Fraissinette, la maman du petit Antoine disparu depuis jeudi dernier.

Enfin, vingt-cinq gendarmes ont sillonné le centre ville d'Issoire avec un questionnaire soumis aux habitants en fin d'après-midi. Ils devraient réitérer cette "méthode escargot" durant les prochains jours.

Emilie ZAUGG
Source : http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/puy-de-dome/puy-de-dome-local/2008/09/16/nouvel-element-et-nouvelle-perquisition-ce-matin-131835.html

16/09/2008 Disparition d'Antoine : perquisition dans le bar où travaillait la mère.

Jours après la disparition du petit Antoine dans le Puy-de-Dôme, les gendarmes ont multiplié les recherches, les auditions, les perquisitions. En vain... Les enquêteurs s'intéressent maintenant à la personnalité d'Alexandrine Brugerolle, la maman, et de son compagnon. Une perquisition a été menée mardi matin par les gendarmes et la police scientifique à Issoire (Puy-de-Dôme) dans le bar-restaurant "Au Bon Croûton" où travaille sa mère.

Les enquêteurs font du porte-à-porte pour recueillir le moindre témoignage sur le petit garçon :
http://media.rtl.fr/online/sound/2008/0916/946001_Les-enqueteurs-font-du-porte-a-porte-pour-recueillir-le-moindre-temoignage-sur-le-petit-garcon.mp3

Antoine était, la plupart du temps, livré à lui-même avec une mère qualifiée d'instable :
http://media.rtl.fr/online/sound/2008/0916/945633_Antoine-etait-la-plupart-du-temps-livre-a-lui-meme-avec-une-mere-qualifiee-d-instable.mp3
Par Frédéric Perruche
Source : http://www.rtl.fr/actualites/article/disparition-d-antoine-perquisition-dans-le-bar-ou-travaillait-la-mere-945627

17/09/2008 Disparition d'Antoine : les gendarmes reprennent tout à zéro.

Déjà une dizaine de jours qu'Antoine a disparu dans le Puy-de-Dôme, et toujours aucune piste. Depuis mardi, plusieurs dizaines de gendarmes effectuent un porte-à-porte systématique à Issoire. Objectif : éviter à tout prix de passer à côté d'un témoignage, d'une trace, qui les mettraient sur la piste de cet enfant déclaré disparu par sa mère.

Quatre spéléologues s'activent par ailleurs pour vérifier le réseau souterrain de la ville d'Issoire, accessible par des trappes situées dans des arrière-cours.

Le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Jean-Yves Coquillat, a fait état mardi d'un troisième témoin ayant aperçu, le 6 septembre au soir à Issoire, le petit Antoine, 6 ans et demi, déclaré disparu depuis le 11 septembre. Auparavant, les enquêteurs ne disposaient que de deux autres témoignages "considérés comme valables", faisant état de la présence du jeune Antoine le 2 septembre au soir et le 3 dans l'après-midi à Issoire.

Le grand-oncle de la mère d'Antoine l'a rencontrée récemment :
http://media.rtl.fr/online/sound/2008/0917/956530_Le-grand-oncle-de-la-mere-d-Antoine-l-a-rencontree-recemment.mp3

Les gendarmes ratissent toutes les rues d'Issoire :
http://media.rtl.fr/online/sound/2008/0917/956526_Les-gendarmes-ratissent-toutes-les-rues-d-Issoire.mp3
Par Frédéric Perruche
Source : http://www.rtl.fr/actualites/article/disparition-d-antoine-les-gendarmes-reprennent-tout-a-zero-956521

18/09/2008 Un témoignage contredit les déclarations de la mère d'Antoine.

Un témoignage important dans l'enquête sur la disparition du petit Antoine à Issoire, dans le Puy-de-Dôme. Une jeune fille de 16 ans, qui avait rendu visite à la mère du garçonnet le 8 septembre au soir, affirme qu'elle n'a pas vu l'enfant ce soir-là, alors qu'il était censé être malade. Ce témoin ajoute, par ailleurs, que le compagnon de la maman l'a menacée. Les enquêteurs prennent ces déclarations très au sérieux.

Ce témoignage est "intéressant mais insuffisant", a nuancé jeudi le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Jean-Yves Coquillat. "L'enfant n'était pas chez lui à ce moment-là, mais il était peut-être dehors comme le raconte un autre témoin qui dit l'avoir vu le 2 septembre jouer dans les rues d'Issoire vers les 23h", a-t-il précisé.

Les spéléologues qui ont parcouru mercredi le réseau souterrain de la ville d'Issoire, accessible par des trappes situées dans des arrière-cours, afin de retrouver Antoine, n'ont rien trouvé.

Un élément "intéressant mais insuffisant", selon le Procureur :
http://media.rtl.fr/online/sound/2008/0918/973731_Un-element-interessant-mais-insuffisant-selon-le-Procureur.mp3

Un peu plus de troubles dans une affaires déjà obscure :
http://media.rtl.fr/online/sound/2008/0918/973015_Un-peu-plus-de-troubles-dans-une-affaires-deja-obscure.mp3

Le témoignage troublant de la baby-sitter du garçonnet :
http://media.rtl.fr/online/sound/2008/0918/963673_Le-temoignage-troublant-de-la-baby-sitter-du-garconnet.mp3
Par Frédéric Perruche
Source : http://www.rtl.fr/actualites/article/un-temoignage-contredit-les-declarations-de-la-mere-d-antoine-963666

24/09/2008 La mère d'Antoine et sept autres personnes en garde à vue.

Huit personnes auraient été placées en garde à vue aujourd'hui, dont la mère de l'enfant et son concubin.
L'enquête sur la disparition du petit Antoine pourrait marquer une nouvelle étape aujourd'hui. Huit personnes auraient été placées en garde à vue aujourd'hui, dont la mère du petit Antoine, Alexandrine Brugerolle de Fraissinette, 23 ans, et son concubin.

A 14h30, les gendarmes ont investi cet après-midi le centre ville et bloqué tout le quartier historique.

Confronter les versions.

La mère de l'enfant a été transférée du logement où elle résidait, chez des amis, jusqu'à son appartement personnel où se déroule une nouvelle perquisition. Quant à son concubin, il a été conduit à Clermont-Ferrand dans les locaux de la section de recherche de la gendarmerie.

Le procureur Jean-Yves Coquillat avait annoncé qu'il souhaitait confronter la version des témoins avec celle des proches d'Antoine. Le moment semble donc venu.

Thibaut Solano et Olivier Chapperon
Source : http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/puy-de-dome/puy-de-dome-local/2008/09/24/la-mere-d-antoine-et-sept-autres-personnes-en-garde-a-vue-131824.html

25/09/2008 La mère et son concubin en garde à vue (vidéos).

L'appartement de la mère du petit a été perquisitionné. Les enquêteurs vont confronter les versions données par les protagonistes.
Hier, 14 h 30. Les gendarmes verrouillent le cœur historique de la ville d'Issoire. La vague d'interpellations lancée par les juges d'instruction en charge de la disparition du petit Antoine vient de débuter.

En quelques instants la rue de la Berbiziale est investie par plusieurs véhicules de la section de recherches. Alexandrine Brugerolle de Fraissinette et son compagnon, Sébastien Ribière sont placés en garde à vue. L'appartement où ils étaient hébergés 6 impasse de la Mouchette. est passé au peigne fin. Tout comme le bar voisin, le Berbiz, tenu par l'hôte du couple.

Aux quatre coins de la ville.

Les minutes filent et à 15 h 10, la mère d'Antoine monte dans une Clio noire. Direction son appartement, rue des Fours, à quelques centaines de mètres. La jeune femme passe furtivement entre le mur de son habitation et le fourgon des techniciens d'investigation criminelle qui procèdent à une nouvelle perquisition. Elle en ressort vers 17 h 30 pour être conduite à Clermont-Ferrand. Les gendarmes repartent avec plusieurs sacs remplis de prélèvements divers. Aux quatre coins de la ville, pendant ce temps, des gendarmes ont discrètement appréhendé six autres personnes, principalement des proches de Sébastien Ribière. Ce dernier a été conduit dans les locaux de la section de recherches, caserne Frobert, à Croix-de-Neyrat à Clermont-Ferrand.

Les autres mis en cause ont été emmenés dans différentes brigades du sud du département. « Nous allons leur poser les mêmes questions au même moment afin d'obtenir les réponses aux questions que nous nous posons depuis le 11 septembre, date à laquelle la disparition de l'enfant a été signalée », a expliqué Jean-Yves Coquillat, procureur de la République. (...)

Olivier Chapperon
Source : http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/puy-de-dome/puy-de-dome-local/2008/09/25/la-mere-et-son-concubin-en-garde-a-vue-videos-131828.html

25/09/2008 La mère du petit Antoine placée en garde à vue.

L'enquête sur la disparition d'Antoine, le garçon de 6 ans et demi disparu depuis le 11 septembre à Issoire, s'est accélérée mercredi après-midi avec le placement en garde à vue de huit personnes, dont la mère de l'enfant et son concubin. Une perquisition "encore plus fouillé" a été menée au domicile d'Alexandrine. Il y a quelques jours, deux petites gouttes de sang du petit garçon avaient été relevées dans la chambre de l'enfant.

"Ce qui a déclenché les gardes à vue, c'est que les juges d'instruction avaient suffisamment d'éléments nouveaux pour interroger la mère d'Antoine et son compagnon et six de leurs proches", a expliqué au cours d'une conférence en fin d'après-midi le procureur de la République de Clermont-Ferrand Jean-Yves Coquillat. Il a tenu à rappeler que "les gens gardés à vue sont présumés innocents dans un cadre coercitif". Ces gardes à vue, a-t-il ajouté, sont la "suite logique du travail et des investigations menées par les enquêteurs".

Antoine, 6 ans et demi et signalé disparu le 11 septembre, avait fait sa rentrée scolaire le 2 septembre, mais n'était pas retourné en classe depuis, en raison d'une gastro-entérite, selon sa mère.

Une nouvelle perquisition a eu lieu au domicile de la mère, mercredi après-midi :
http://media.rtl.fr/online/sound/2008/0925/1019523_ne-nouvelle-perquisition-a-eu-lieu-au-domicile-de-la-mere-mercredi-apres-midi.mp3

L'étau se resserre autour de la mère et de ses amis routards :
http://media.rtl.fr/online/sound/2008/0925/1019521_L-etau-se-resserre-autour-de-la-mere-et-de-ses-amis-routards.mp3
Par Frédéric Perruche
Source : http://www.rtl.fr/actualites/article/la-mere-du-petit-antoine-placee-en-garde-a-vue-1012804

26/09/2008 Les gardes à vue ont toutes été levées (vidéo).

Les zones d'ombre que voulaient éclaircir les enquêteurs ont trouvé des réponses. Les gendarmes vont entreprendre des investigations de longue haleine.
Alexandrine Brugerolle de Fraissinette a quitté les locaux des gendarmes de la section de recherche libre, hier à 18 h 15. Après 27 heures de garde à vue, les juges d'instruction ont considéré qu'elle avait répondu aux questions qu'ils se posaient.

La garde à vue de son compagnon, Sébastien Ribière, a également été levée mais à 15 heures. En revanche, son passé judiciaire l'a rattrapé. Condamné en 1999 par le tribunal correctionnel de Lyon pour trafic de stupéfiants, il avait au-dessus de la tête une peine de huit mois de sursis.

"Antoine était repris en main".

N'ayant pas respecté la mise à l'épreuve, cette peine a été mise à exécution. Il est donc parti immédiatement vers la maison d'arrêt de Clermont-Ferrand. « Il reconnaît qu'il avait repris en main le petit Antoine et s'en occupait », a indiqué Jean-Yves Coquillat, procureur de la République.

« Ce sont deux personnes qui se sentent injustement accusées et mises en garde à vue. Elles s'en offusquent même ». La mère du petit Antoine n'a d'ailleurs cessé de le répéter tout au long de son audition. Les six proches du couple ont également recouvré la liberté à 15 heures.

Longue et difficile.

Leurs témoignages ont probablement éclairé les enquêteurs notamment sur l'emploi du temps du petit Antoine (lire ci-dessous). Aucune charge n'a été retenue contre ces huit personnes. Pourquoi une telle décision ? « Il faut savoir être sage quand on n'a plus suffisamment d'éléments (les nouveaux prélèvements effectués mercredi au domicile de l'enfant n'ont rien donné) et préserver des heures de garde à vue... » a indiqué le procureur.

En clair, si un élément nouveau venait à surgir les enquêteurs pourraient une nouvelle fois placer le couple en garde à vue. Cette mesure coercitive ne pourrait alors excéder 24 heures pour Sébastien Ribière et 21 heures pour Alexandrine Brugerolle de Fraissinette.

« Après avoir fait tomber ce pan du dossier », comme le dit une source proche du dossier, les enquêteurs vont maintenant être confrontés à un travail de longue haleine. « Un travail méthodologique, qu'il faudra engager avec patience et minutie », a précisé Jean-Yves Coquillat. Fugue, enlèvement, séquestration ou pire encore, le procureur a concédé que « le ou les auteurs de ces faits n'ont pas ou peu commis d'erreur. Nous sommes sans corps, sans élément matériel et sans témoin. C'est pour cela que c'est difficile ». Dès ce matin, les gendarmes vont donc revoir leur organisation. Les recherches sur le terrain, telles qu'ils ont pu encore en mener, hier, au Vernet-la-Varenne, devraient se faire plus rares. Le procureur avait annoncé une enquête longue et difficile. Il ne s'était pas trompé. (...)

Émilie Zaugg et Olivier Chapperon
Source : http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/puy-de-dome/puy-de-dome-local/2008/09/26/les-gardes-a-vue-ont-toutes-ete-levees-video-131813.html

26/09/2008 Disparition du petit Antoine : le mystère s'épaissit.

Le mystère s'épaissit de plus en plus, quinze jours après la disparition du petit Antoine à Issoire. Les gardes à vue de la maman, de son compagnon et de six personnes proches du couple n'ont rien donné. Les recherches pour retrouver le petit garçon ont repris vendredi matin au Vernet-la-Varenne, village d'origine du compagnon de la mère de l'enfant. Une dizaine de plongeurs poursuivaient en début de matinée l'inspection d'un étang.

Le procureur de Clermont-Ferrand est à la fois déçu, et très déterminé :
http://media.rtl.fr/online/sound/2008/0926/1026446_Le-procureur-de-Clermont-Ferrand-est-a-la-fois-decu-et-tres-determine.mp3

Selon son Avocate, la mère d'Antoine a très mal vécu sa garde à vue :
http://media.rtl.fr/online/sound/2008/0926/1026696_Selon-son-Avocate-la-mere-d-Antoine-a-tres-mal-vecu-sa-garde-a-vue.mp3

Retour à la case départ pour les enquêteurs :
http://media.rtl.fr/online/sound/2008/0926/1025670_Retour-a-la-case-depart-pour-les-enqueteurs.mp3
Par Frédéric Perruche
Source : http://www.rtl.fr/actualites/article/disparition-du-petit-antoine-le-mystere-s-epaissit-1025630

26/09/2008 La mère d'Antoine a été relâchée.

Dans l'enquête sur la disparition d'Antoine depuis le 11 septembre à Issoire, la mère de l'enfant de 6 ans et demi a été relâchée jeudi soir. Une surprise dans ce dossier, car la garde à vue de la jeune femme avait été prolongée de 24 heures dans la journée de jeudi. Son concubin a été incarcér, mais pour une affaire de drogue. Les six autres jeunes interpellés la veille ont aussi été remis en liberté.

Un plan d'eau du Vernet-la-Varenne, un village du Puy-de-Dôme situé à une vingtaine kilomètres à l'est d'Issoire où habitait il y a encore quelques mois le concubin de la mère d'Antoine, était sondé à la mi-journée par des plongeurs de la gendarmerie.

L'enquête repart à zéro :
http://media.rtl.fr/online/sound/2008/0926/1024325_L-enquete-repart-a-zero.mp3

Alexandrine vue par la famille qui l'a aidée :
http://media.rtl.fr/online/sound/2008/0926/1024321_Alexandrine-vue-par-la-famille-qui-l-a-aidee.mp3
Par Frédéric Perruche
Source : http://www.rtl.fr/actualites/article/la-mere-d-antoine-a-ete-relachee-1020987

27/09/2008 Disparition d'Antoine : les recherches suspendues.

Le procureur de Clermont-Ferrand, Jean-Yves Coquillat, a annoncé samedi dans la matinée que les recherches pour retrouver le petit Antoine, 6 ans et demi, porté disparu le 11 septembre à Issoire (Puy-de-Dôme), sont désormais "suspendues". Elles reprendront au "moindre développement" de l'enquête.

"On est entré dans une phase d'enquête. Les recherches sont suspendues et reprendront au moindre développement", a déclaré M. Coquillat. Ce dernier avait déclaré vendredi que l'enquête sur la disparition d'Antoine  "ne fai(sait) que commencer" et qu'il "n'exclu(ai)t aucune hypothèse", y compris le "cercle familial" de l'enfant.
 
Dans la journée, sur la foi de témoignages, les gendarmes mobiles avaient ratissé, en vain, le bois de Suc et sondé un plan d'eau voisin, au Vernet-la-Varenne (Puy-de-Dôme), village d'origine de Sébastien, le concubin de  la mère d'Antoine. Des témoins avaient affirmé avoir vu des individus jeter un sac dans cet étang.
 
Parallèlement, la mère d'Antoine, Alexandrine, 23 ans, placée en garde à vue  mercredi à Clermont-Ferrand puis remise en liberté jeudi soir sans charge retenue contre elle, avait passé la journée chez son avocate afin de se constituer partie civile dans ce dossier.
 
Elle s'est déclarée "excédée" et "ulcérée" qu'on la soupçonne d'"avoir fait du mal à (son) gosse" dans un entretien samedi dans le quotidien La Montagne. "La vérité la voilà. Mon fils, je l'aime. Il me manque", a-t-elle déclaré au journal.
 
Son concubin Sébastien, un marginal de 29 ans et également placé en garde à vue mercredi, a été écroué mais dans le cadre d'une affaire distincte de trafic  de stupéfiants.
 
Six autres gardés à vue, des amis du couple âgés de 20 à 30 ans, ont été également relâchés jeudi sans aucune charge retenue contre eux.

Les recherches reprendront au "moindre développement" de l'enquête, a annoncé le procureur de la république de Clermont-Ferrand :
http://media.rtl.fr/online/sound/2008/0927/1029401_Les-recherches-reprendront-au-moindre-developpement-de-l-enquete-a-annonce-le-procureur-de-la-republique-de-Clermont-Ferrand.mp3
Par La rédaction de RTL
Source : http://www.rtl.fr/actualites/article/disparition-d-antoine-les-recherches-suspendues-1029397

27/09/2008 Disparition d'Antoine : la mère s'exprime pour la première fois.

C'est quasiment un retour à la case départ dans l'enquête sur la disparition du petit Antoine. L'enfant de 6 ans et demi a officiellement disparu le soir du 11 septembre à Issoire, dans le Puy-de-Dôme. Sa maman l'avait laissé seul, le temps d'aller dîner au restaurant avec son nouveau compagnon. Depuis, aucun indice n'a permis aux enquêteurs de s'orienter vers telle ou telle piste. Dans les colonnes du quotidien "La Montagne", Alexandrine, la mère d'Antoine, s'exprime pour la première fois samedi. Elle se dit excédée et ulcérée qu'on la soupçonne d'avoir fait du mal à son fils.

Dans les colonnes du quotidien "La Montagne", Alexandrine se dit "ulcérée qu'on la soupçonne d'avoir fait du mal" à son fils :
http://media.rtl.fr/online/sound/2008/0927/1029163_Dans-les-colonnes-du-quotidien-La-Montagne-Alexandrine-se-dit-ulceree-qu-on-la-soupconne-d-avoir-fait-du-mal-a-son-fils.mp3

Maître Anne-Laure Lebert, l'avocate d'Alexandrine : "Elle est dans l'incertitude, et elle en souffre énormément" :
http://media.rtl.fr/online/sound/2008/0927/1029085_Maitre-Anne-Laure-Lebert-l-avocate-d-Alexandrine-Elle-est-dans-l-incertitude-et-elle-en-souffre-enormement.mp3
Par La rédaction de RTL
Source : http://www.rtl.fr/actualites/article/disparition-d-antoine-la-mere-s-exprime-pour-la-premiere-fois-1029077

03/10/2008 La mère d'Antoine accuse le procureur.

DISPARITION - Elle et son compagnon auraient le profil de «coupables idéaux» pour le magistrat...

Trois semaines qu’on le cherche. Alors qu’Antoine a disparu à Issoire le 11 septembre, sa mère a accordé une interview au Figaro dans lequel elle revient sur les soupçons qui pèsent sur elle.

Une enquête à charge
Pour Alexandrine Brugerolle de Fraissinette, il ne fait aucun doute que «le magistrat cherche à détruire [sa] réputation parce qu'il s'est mis en tête que [son] compagnon et [elle], à cause de [leur] casier judiciaire et de [leur] mode de vie atypique, ont le profil de coupables idéaux». «J’ai le sentiment que le procureur ne cherche pas un enfant, mais un cadavre», lâche la jeune mère.

Des pistes non explorées
Elle estime notamment que le magistrat a «passé sous silence les éléments d'enquête qui ne servent pas son hypothèse». La mère du garçonnet estime «compte que plusieurs témoignages importants, recueillis aux premiers jours de l'enquête, n'ont jamais été évoqués». Des témoignages qui parlent d’une voiture et de bruits dans l’escalier à 20h30 le soir de la disparition. Elle souligne par ailleurs que d’autres témoins ont assuré avoir vu de la lumière dans la chambre de l’enfant plus tôt dans la soirée.

Une «adolescente»
Concernant le témoin qui affirme que l’enfant était absent deux jours avant la déclaration de sa disparition, Alexandrine Brugerolle de Fraissinette est catégorique : «C'est faux. Cette adolescente, dont le témoignage a été traité sans aucun recul, est passée cinq minutes seulement, aux environs de 23 heures. A ce moment-là, Antoine était en train de dormir dans sa chambre, porte fermée car mon appartement est tout petit.»
 E. D.
Source : http://www.20minutes.fr/france/259304-mere-antoine-accuse-procureur

04/10/2008 La mère d'Antoine s'en prend aux enquêteurs et au procureur.

La mère du petit Antoine, porté disparu le 11 septembre à Issoire (Puy-de-Dôme), déplore que le procureur de Clermont-Ferrand "concentre ses investigations pour prouver son implication", au détriment de certaines pistes, une accusation démentie par le parquet. Alexandrine Brugerolle de Fraissinette avait été placée en garde à vue le 24 septembre à Clermont-Ferrand puis remise en liberté le lendemain soir sans charge retenue contre elle. Elle s'est depuis constituée partie civile.

La mère d'Antoine s'est aussi exprimée à France 3 Auvergne, pour la première fois devant des caméras après son interview dans La Montagne. Elle y évoque notamment le témoignage d'une voisine qui a déclaré aux enquêteurs avoir entendu, le soir de la disparition d'Antoine, "le bruit d'une voiture" et "un craquement de boîte de vitesses" en bas de l'appartement où l'enfant était resté seul tandis que sa mère et son concubin dînaient au restaurant.

Alexandrine parle à la télé et attaque les méthodes des enquêteurs :
http://media.rtl.fr/online/sound/2008/1004/2088813_Alexandrine-parle-a-la-tele-et-attaque-les-methodes-des-enqueteurs.mp3

La mère d'Antoine : "Il faudrait peut-être qu'ils se mettent à le chercher" :
http://media.rtl.fr/online/sound/2008/1004/2088806_La-mere-d-Antoine-Il-faudrait-peut-etre-qu-ils-se-mettent-a-le-chercher.mp3

Jean-Yves Coquillat, procureur de la République de Clermont-Ferrand : "Dire que l'on ne travaille pas, c'est un peu exagéré" :
http://media.rtl.fr/online/sound/2008/1004/2088812_Jean-Yves-Coquillat-procureur-de-la-Republique-de-Clermont-Ferrand-Dire-que-l-on-ne-travaille-pas-c-est-un-peu-exagere.mp3
Source : http://www.rtl.fr/actualites/article/la-mere-d-antoine-s-en-prend-aux-enqueteurs-et-au-procureur-2088795

09/10/2008 Skyrock blog.

La disparition d'Antoine, 6 ans et demi, a été signalée par sa mère le soir du jeudi 11 septembre. La jeune femme de 23 ans a expliqué être sortie au restaurant avec son compagnon, laissant le petit garçon à la maison. C'est à son retour qu'elle dit avoir constaté sa disparition. Elle a précisé que l'enfant a disparu avec un sac et des biscuits. Antoine n'est en effet pas retourné à l'école depuis le jour de la rentrée. A cause d'une gastro-entérite, affirme sa maman, sans pouvoir fournir de certificat médical, puisqu'aucun médecin n'a vu l'enfant. Une version que les enquêteurs tentent de corroborer. Jusque là en vain.

Des moyens exceptionnels

Aucun témoignage ne venait corroborer les explications fournies par la mère d'Antoine, personne n'affirmant avoir vu le garçon depuis le 2 septembre. "Nous n'avons aucun témoignage crédible de personnes ayant vu l'enfant depuis le jour de la rentrée des classes", se lamentait ainsi dimanche le procureur de la République. Mercredi, un troisième témoignage est venu s'ajouter à deux autres, qui affirmaient avoir aperçu le garçonnet, seul, le 2 septembre vers 23 heures et le 3 dans l'après-midi. Mais entre le 6 et le 11 septembre, personne, a part la mère et son concubin, n'a vu Antoine.

Sur la base des affirmations de la mère, la thèse de la fugue avait dans un premier temps été privilégiée, et un hélicoptère doté d'une caméra thermique envoyé à la recherche d'Antoine. Le petit fugitif présumé restant introuvable jusque dans les gares, le dispositif a été renforcé et la cellule d'enquête augmentée d'une quarantaine de gendarmes, qui font depuis mardi du porte à porte, à la recherche de témoignages. Les équipes cynophiles, elles, fouillent les caves, pendant que deux plongeurs supplémentaires participent à l'exploration des bassins, trous d'eau et gravières des environs. Mercredi, quatre spéléologues ont même été appelés en renfort afin de sonder les souterrains de la ville, dans lesquels le jeune garçon aurait pu s'égarer.

"Nous fermons des portes"

Les enquêteurs ne disposent pas plus de témoignages fiables que d'indices matériels. Les recherches s'étaient concentrées mardi sur le proche entourage d'Antoine: sa mère, son compagnon et le propriétaire du restaurant où la jeune femme travaillait. Mercredi après-midi, les gendarmes ont mené une nouvelle perquisition dans l'appartement et dans la cave du concubin de la mère d'Antoine. Samedi dernier déjà, des perquisitions avaient été menées, des ordinateurs et des papiers personnels saisis au domicile du propriétaire du restaurant le "Bon Croûton", considéré comme un "proche". Sans résultat. Des démarches nécessaires selon le procureur: "Si pour certains, il est désagréable d'être à nouveau entendus ou de subir de nouvelles perquisitions, c'est l'assurance pour eux que nous fermons des portes et à terme d'une éventuelle mise hors de cause", a ainsi précisé mardi soir le procureur de la République de Clermont-Ferrand.

Jeudi, un nouveau témoignage est venu s'ajouter. Il s'agit de celui d'une jeune fille de 16 ans, baby sitter occasionnelle de l'enfant, qui a rendu visite aux parents d'Antoine le 8 septembre. Elle aurait remarqué que le garçonnet était absent du domicile familial, et a selon ses dires été menacée par le compagnon de la mère d'Antoine. Un témoignage qui "n'apporte pas grand chose" selon le lieutenant-colonel Palayer: il "n'est pas neutre, il n'est pas inintéressant mais il n'y a pas d'élément déclencheur qui va permettre de résoudre l'enquête". L'inquiétude, elle, continue d'augmenter au fil des jours. Si le témoignage apporte un élément nouveau, Antoine reste introuvable, et l'incertitude la plus complète plane toujours sur les conditions et les motifs de cette disparition. Pas de quoi rendre le procureur optimiste. Jean-Yves Coquillat annonçait mardi soir que, sauf "coup de chance", il n'attendait pas "d'avancées dans les prochains jours". Pour mener cette enquête "longue et difficile", le magistrat a nommé un deuxième juge d'instruction.

La gendarmerie d'Issoire est joignable au 04 73 89 80 80. Antoine mesure 1,10 m pour 19 kg. Il est vêtu, selon sa mère, d'un pantalon bleu de type treillis, d'un T-shirt blanc, d'un pull bleu clair, d'une veste marron et de chaussures Nike rouge, noir et argent.
Source :

10/10/2008 La mère d'Antoine, le garçonnet de six ans disparu le 11 septembre à Issoire (Puy-de-Dôme), est "excédée". Excédée qu'on la soupçonne d'être mêlée à la disparition de son fils. Excédée que les enquêteurs se soient focalisés sur elle au lieu d'enclencher le plan national 'Alerte enlèvement.

"La vérité la voilà: mon fils, je l'aime. Il me manque." Pour la première fois depuis la disparition de son fils, signalée le 11 septembre à Issoire (Puy-de-Dôme), la mère du petit Antoine, Alexandrine Brugerolle de Fraissinette, clame son innocence. "C'est ignoble de prétendre que je n'ai pas de chagrin, que je me désintéresse de son sort que je pourrais couvrir quelqu'un qui aurait pu lui faire du mal", lâche la jeune femme de 23 ans dans les colonnes de La Montagne de samedi. Entre jeudi et vendredi, elle a passé 28 heures en garde-à-vue avec son concubin, ainsi que six autres proches du "cercle familial". A l'exception du conjoint de 29 ans - finalement écroué dans le cadre d'une autre affaire, relative à un trafic de stupéfiants - tous ont été relâchés jeudi sans qu'aucune charge n'ait été retenue contre eux. Et sans que l'enquête n'ait avancée d'un pouce.

"Antoine, je l'ai eu à 16 ans. Je l'ai allaité. Je l'ai élevé", poursuit-elle, dans le but de rétablir a vérité. "D'accord, j'ai fait six mois de prison. Mais les conneries c'est fini!", affirme cette mère qui se sent "excédée" et "ulcérée" qu'on la soupçonne d'être pour quelque chose dans le disparition de son fils. "Maintenant j'ai un boulot, un appartement. Antoine n'a jamais manqué de rien." Le soir de sa disparition, Alexandrine Brugerolle de Fraissinette raconte qu'"Antoine n'a pas voulu venir au restaurant" avec le couple. Ils lui ont alors "branché le lecteur DVD" et son partis. Cela ne leur posait pas de problème car "ce n'[était] pas la première fois qu'il se gardait seul". Le garçonnet de six ans "est un petit démerdard". Mais quand ils sont revenus, Antoine "n'était plus là". Ils l'ont "cherché puis [ont] prévenu les gendarmes".

Les recherches entreprises jeudi suspendues

Depuis, les investigations piétinent. Les recherches qui avaient été entreprises jeudi au sud-est d'Issoire ont même été suspendues, vendredi, faute d'indice probant. Un étang, puis un bois situés à Vernet-la-Varenne ont pourtant été passés au peigne fin. Mais pas de trace du petit Antoine. "Pourquoi n'a t'on pas enclenché le plan national 'Alerte enlèvement'", s'insurge sa mère, qui voudrait voir des photos de son fils "partout", et sentir qu'on le recherche activement. "Cela fait 15 jours qu'Antoine a disparu, sa photo n'est nulle part. A croire qu'on ne le cherche plus!", s'indigne-t-elle. Alexandrine Brugerolle de Fraissinette s'est constituée partie civile pour tenter d'accélérer le processus.

Antoine a-t-il été enlevé? A-t-il fugué? Sa mère, qui ne croit pas à cette hypothèse - "ce n'est pas son genre" - raconte néanmoins qu'il était "contrarié" ces derniers temps, notamment du fait qu'elle avait un "nouveau compagnon". Le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Jean-Yves Coquillat, avoue désormais craindre le pire alors qu'il espérait des résultats rapides.

"On pense à ces enfants disparus qu'on ne retrouve jamais", confie-t-il à France Info samedi, soulignant que "c'est humainement difficile à vivre et à admettre." Mais l'heure n'est pas au renoncement. "Nous sommes déçus mais pas désarmés", se reprend-il. "Nous sommes même plus déterminés que jamais." Et de conseiller à "ceux qui ont fait ça" de ne pas crier victoire trop vite. Ils "ne doivent pas s'attendre à un relâchement de l'enquête et de notre volonté", prévient-il. "Nous les poursuivrons et nous les feront condamner. S'ils se croient plus forts, ils se trompent". A en croire le procureur, si toutes les pistes sont encore envisagées, celle de l'enlèvement est toutefois privilégiée...

10/10/2008 LE “J’ACCUSE” DE LA MÈRE D’ANTOINE.

Dans son portable, l’une des dernières photos du petit disparu et de sa mère. Dans l’appartement de la rue des Fours, à Issoire, Antoine enlace sa maman dans un tendre câlin. Ce petit garçon enjôleur sait aussi parfois faire la forte tête, rétive à l’autorité.

France. Après sa garde à vue dans l’affaire de la disparition du petit garçon à Issoire, Alexandrine reproche à la police de ne pas chercher dans la bonne direction.


Alexandrine Brugerolle de Fraissinette, 23 ans, pendant sa garde à vue, le 24 septembre dernier, a critiqué la cuisson du colin, la sécheresse du gâteau, la froideur de la chambre de sûreté et la dureté de sa literie. Seul le café était buvable. Les gendarmes se sont assez vite rendu compte qu’ils n’arriveraient à rien. Qu’elle ne lâcherait rien, qu’elle ne craquerait pas.

Aux questions sérieuses, relatives à son emploi du temps, la jeune femme est restée silencieuse. « La personne bâille ostensiblement », a noté un gendarme. Devant son insistance, Alexandrine lui a suggéré de « parler aux murs ou à la porte, ce sera plus productif ».
« Votre grand-mère ne serait pas très fière, Alexandrine...
– C’est ça, jouez sur les sentiments. Je trouve votre façon de faire abjecte.
– La prison aussi, c’est abject.
– La prison, on bouffe de la merde, on est avec des connes, mais c’est pas grave. » Devant cette « impertinence » et un « aplomb » qui leur a tout de même « mis le doute », les enquêteurs et le juge d’instruction ont donc décidé, à la 27e heure, de relâcher la jeune femme, « peut-être une Christine Villemin génération Loft », pour se garder vingt et une heures supplémentaires d’interrogatoire sur les quarante-huit prévues par la loi.

Le 1er octobre, Alexandrine s’est étonnée auprès des enquêteurs que la photo de son fils ne soit pas placardée dans la gare de Clermont-Ferrand. « Je crois rêver », réplique le procureur, qui ajoute avoir déclenché le plan Sarbacane (diffusion nationale et internationale du portrait d’Antoine). « Sa mère, ajoute un enquêteur, ne nous a pas donné un seul coup de fil entre le 11 septembre, jour supposé de la disparition d’Antoine, et sa garde à vue. » Plafonds, planchers, murs, canalisations : son trois-pièces d’Issoire (Puy-de-Dôme), rue des Fours, a été retourné. Aucune trace de sang lessivé, rien dans les conduits, ce qui exclut une agression sur place ou un accident domestique avec les chiens de Sébastien, le compagnon d’Alexandrine. Un boxer et un bull-terrier présents dans l’appartement le 11 septembre. Alexandrine a expliqué qu’ils étaient « très gentils ». Ils ont tout de même agressé, le 6 juin 2007, en son jardin, Mme Montagne, adjointe au maire de Vernet-la-Varenne : trente-cinq points de suture et une procédure en cours.

Antoine ? Alexandrine n’a aucune idée de ce qui a pu se passer. Les quinze gendarmes de la « cellule Antoine 63 » vont maintenant décortiquer son emploi du temps, celui de Sébastien et ceux d’autres suspects entre le 9 et le 11 septembre. Antoine est vu le 9 au soir, entre la douche et sa chambre, par un homme qui se rend rue des Fours pour une explication tendue, d’ordre privé, avec le compagnon d’Alexandrine. Ce témoin n’a donc aucune raison de couvrir quiconque. Entre le 9 et le 11, en dehors de courses à Monoprix dont le contenu n’éclaire pas l’enquête, Alexandrine et Sébastien sont plutôt vagues. Elle a donné aux enquêteurs une liste « étonnamment précise, vu son état plutôt brouillon », des vêtements portés par son fils et de ceux qu’il aurait fourrés dans un sac à dos, « pour trois jours ». Sébastien, aujourd’hui incarcéré pour n’avoir pas respecté un contrôle judiciaire et des obligations de soins liées à la prise de stupéfiants, est apparu quelque peu agité lors de sa garde à vue, et presque soulagé d’être détenu, comme une pause dans sa vie d’errance. Insomniaque, il se lève tard, passe ses journées devant son ordinateur ou à fumer sur le balcon. Il a affirmé ne pas savoir conduire et ne pas avoir de permis, alors qu’il en a un. Les investigations auprès des loueurs de véhicules sont en cours.
Sébastien avait entrepris ce qu’il a appelé une reprise en main d’Antoine.

Déjà père d’un petit garçon de 16 mois dont il s’occupait peu mais que voyaient tout de même Antoine et sa mère, il dit avoir distribué « des taloches » suivies de « douches froides » au fils « turbulent » de sa compagne. Antoine était parfois « pénible », c’est un fait à Issoire. Pas de camarades à la maternelle. La cantine l’avait exclu pour avoir craché sur des élèves et frappé les serveuses. Alexandrine, diplômée d’un BEP de serveuse en restauration, ne lui transmettrait pas la meilleure image du corps enseignant, « des gens qui feraient bien de retourner à l’école ».

Mais elle savait aussi le gronder et le punir, parfois durement, comme ce jour où elle le traîna puis le laissa dans le noir du cagibi du « Bon Croûton », le bar du vieux Issoire, où elle travaillait. « Un jour adorable avec les clients, le lendemain super désagréable », dit-on d’elle.

Antoine passe au « Bon Croûton » le plus clair de son temps. Il aide à la plonge Stéphane, le patron, avec qui sa mère entretient, jusque fin juillet, une relation. Vêtu d’un petit tablier blanc, l’enfant apporte des consommations aux clients ou débarrasse une table. Quelquefois seul le soir à la maison, il se fait lui-même à dîner. Puis regarde un DVD. On l’aperçoit de temps en temps, place de la République, aux alentours du bar, parfois assez tard. C’est à moins de deux minutes à pied de chez lui. Cela ne choque alors aucun de ceux qui critiquent aujourd’hui Alexandrine. Son fils, en somme, a une vie d’adulte. Alors l’école... Il ne passe en CP qu’une journée, celle de la rentrée, le 2 septembre. Souffre ensuite, dit sa mère, d’une gastro-entérite. Depuis le 13 août, Alexandrine ne travaille plus au « Bon croûton ». Elle est brouillée avec le patron. Antoine a interdiction d’y retourner. Un manque évident et soudain, qu’il manifeste un jour : hurlant dans la rue, il essaie d’échapper à sa mère pour rejoindre le bar. A-t-il enfreint la règle entre le 9 et le 11 septembre, et fait en chemin une mauvaise rencontre ?

Antoine naît aux 16 ans d’Alexandrine. Il est une joie immense et aussi une chaîne pour cette jeune fille indépendante qui aime s’amuser. Elle le dit dans une ou deux lettres, mais lui écrit aussi son amour (voir encadré) depuis la prison de femmes de Clermont-Ferrand où elle est incarcérée six mois, en 2005, pour trafic de stupéfiants. Un peu manipulée par son petit ami de l’époque, elle transportait des produits illicites depuis la Côte d’Azur. « Question quantité, ce n’est pas vraiment la French Connection », dit un enquêteur. A sa sortie de prison, une procédure de placement est engagée pour Antoine. Alexandrine parvient à en conserver la garde. « Elle n’est pas vraiment la mère défaillante que l’on a décrite », poursuit l’enquêteur, convaincu, comme ses collègues, qu’elle est une mère aimante.

Elle n’a montré en garde à vue aucune émotion au sujet de son fils. Mais ses avocats, Mes Anne-Laure Lebert et Jean-François Canis, l’ont vue effondrée en faisant défiler les photos du petit garçon sur son portable. Lorsqu’elle s’installe à Issoire, en 2006, Alexandrine sort souvent s’amuser jusqu’à l’aube. Ghislaine, 73 ans, sa grand-mère, fait la baby-sitter dans l’appartement, ou recueille Antoine chez elle à Perrier, à 5 kilomètres de là. Antoine a passé l’été précédent avec cette femme dévouée, intelligente, qui a fait ce qu’elle a pu pour Antoine et pour sa petite-fille parfois imprévisible. Malgré de très graves soucis de santé, pouvant à peine marcher, Ghislaine s’est traînée à Clermont-Ferrand, en train, avec Antoine et du linge pour visiter Alexandrine en prison. En août, l’enfant restait dans son jardin, parfois assis sur les genoux de son arrière-grand-mère. Un peu seul, il s’est acharné à trouver une souris pour en faire un animal de compagnie.

Ghislaine. Des larmes coulent qui irriguent ses rides. C’est son passé qui remonte, les brouilles d’une famille ¬désunie, et maintenant Antoine, sa solitude. Hier, elle lui a acheté le DVD de « Garfield 2 », s’il revenait. C’est l’histoire d’un chat noble, héritier d’un château, dont on veut se débarrasser. Son retour, elle y croit encore un peu, mais admet que ce DVD, cette boîte qu’elle serre fort dans ses mains, est aussi une façon de le garder en vie.
ARNAUD BIZOT
Source : http://www.parismatch.com/Actu/Societe/Le-j-accuse-de-la-mere-d-Antoine-137730

13/10/2008 Antoine : ces sacs poubelle qui intriguent les enquêteurs.

INFO FIGARO - Les gendarmes n'ont pas retrouvé les poches de 100 litres que la mère du garçonnet a achetées le 10 septembre dernier, veille de la disparition.

Que sont devenus les sacs poubelle de 100 litres qu'Alexandrine Brugerolle de Fraissinette a achetés au Monoprix d'Issoire (Puy-de-Dôme), 24 heures seulement avant de signaler la disparition de son fils Antoine? La question taraude les gendarmes de la cellule «Disparition 63» depuis qu'ils ont mis au jour cette curieuse transaction, confirmée lundi au Figaro par une source proche du dossier, en épluchant les relevés bancaires de la jeune femme.
Le 24 septembre dernier, c'est cet «élément matériel important» qui a décidé les magistrats à ordonner son placement en garde à vue. Lors des perquisitions menées à son domicile durant les jours précédents, en effet, les enquêteurs n'avaient trouvé aucune trace de ces poches plastique de grande taille. «Or, la maman d'Antoine s'est révélée incapable de nous fournir une réponse convaincante», relève aujourd'hui une source judiciaire, selon qui «toutes les pistes continuent d'être explorées» dans cette affaire. Contacté lundi, le procureur de Clermont-Ferrand s'est, pour sa part, refusé à tout commentaire.
L'achat suspect, qui a retenu l'attention des gendarmes dès les tout premiers jours de l'enquête, porte sur un stock de sacs poubelle ainsi que sur un paquet de gants de ménagère Mapa et sur une bouteille de déboucheur liquide Destop achetés avec la carte bleue d'Alexandrine Brugerolle le 10 septembre dernier. «Je m'étais procurée ce matériel parce que je voulais faire du rangement et donner les vêtements devenus trop petits pour Antoine après avoir fait un tri», a-t-elle confié lundi après-midi, contactée par l'intermédiaire de son avocate, Me Anne-Laure Lebert.
Interrogée en garde à vue sur la «disparition» de ces sacs de grande contenance, la mère d'Antoine avait simplement expliqué les avoir rapportés au magasin le jour même. «Lorsque je me suis aperçue que je m'étais trompée de taille, je suis aussitôt retournée à Monoprix pour les échanger contre des sacs de 30 litres que les gendarmes ont retrouvés chez moi», affirme-t-elle. Par la suite, les enquêteurs ont tenté de faire confirmer cette explication par le supermarché d'Issoire - en vain. «Leurs caisses enregistreuses n'ont conservé aucune trace de cet échange, s'étonne une source proche de l'enquête, si bien que le mystère lié à ces sacs perdure.»
Indépendamment de cette zone d'ombre, la vingtaine d'enquêteurs détachés sur l'affaire s'efforcent de démêler les diverses incohérences qui émaillent encore la chronologie des faits. «Nous sommes notamment surpris du très court laps de temps qui s'est écoulé entre le moment où Alexandrine dit être rentrée du restaurant le 11 au soir, vers 21h15, et le moment où elle a alerté la gendarmerie à 21h17 très précises, indique le procureur, Jean-Yves Coquillat. Pour une mère qui avait l'habitude de voir son fils jouer dehors tard le soir, cela paraît très rapide.» Enfin, les gendarmes ont été étonnés d'apprendre que l'enfant, à en croire sa mère, a choisi un imposant un sac de sport long de 1,10 mètres qui appartient à son nouveau beau-père pour abriter les quelques affaires qu'il est supposé avoir emporté dans sa fugue.
Balayant les soupçons formulés à son encontre, Alexandrine Brugerolle de Fraissinette est libre depuis la levée de sa garde à vue, le 25 septembre, et martèle: «le procureur ne cherche pas un enfant mais un cadavre».
Source :

19 10 2008, par G.Moréas Antoine, l’enfant oublié.

L’ancien patron des RG a rédigé un carnet noir sur Sarkozy qui a lui-même envoyé ses enquêteurs pour enquêter sur les enquêteurs qui enquêtaient sur Besancenot. La bourse joue au yoyo, les traders s’emmêlent les pinceaux, on siffle la Marseillaise… Ah oui ! On est sans nouvelle du petit Antoine.

Antoine_photo publiée à la demande de sa maman.jpgDeux poids, deux mesures : Un soir de mai 2007, le directeur central de la PJ reçoit un appel sur son téléphone portable : « Un enfant a disparu… » Dès le lendemain, des personnalités du monde politique et judiciaire sont sur place, suivies par une meute de journalistes de tous les pays. L’affaire fait la Une de la presse, en Europe, aux États-Unis… Devant les caméras, la mère adresse une supplique « à ceux qui ont fait ça ». Des spécialistes de Scotland Yard viennent aider les enquêteurs locaux. Au total, c’est 150 policiers qui sont mobilisés. Deux jours plus tard, le directeur de la PJ annonce officiellement aux médias : « Il s’agit d’un enlèvement. » Un fond de soutien se met en place sur Internet et de richissimes hommes d’affaires volent au secours de la famille.

C’était au Portugal. Madeleine McCann, la petite Maddie, a disparu le jeudi 3 mai 2007, vers 22 heures, tandis que ses parents dînaient avec des amis.

Pratiquement à la même heure, ce jeudi 11 septembre 2008, Antoine_photo publiée à la demande de sa mam.jpgAlexandrine Brugerolle de Fraissinette est allée sonner à la porte de la gendarmerie. « Mon fils a disparu », leur a-t-elle dit. Mais voilà ! Alexandrine a 23 ans, elle n’a pas beaucoup d’éducation, elle est mère célibataire et elle travaille comme serveuse dans un restaurant d’Issoire, une ville de 13.000 habitants dans le Puy-de-Dôme. J’ai bien peur que le téléphone du directeur central de la PJ soit resté muet ce soir-là. Le lendemain en fin de journée, à défaut du moindre élu, du moindre représentant du gouvernement, 80 militaires de la gendarmerie (cf. La Montagne) ont débarqué pour aider leurs collègues dans leurs recherches.

Les faits : Alexandrine et Sébastien, son amoureux, ont décidé d’aller dîner au restaurant. On ne sait pas trop si c’est Antoine qui le demande (Il n’a que 6 ans 1/2, mais il montre déjà un certain caractère) ou s’il s’agit d’une punition, mais l’enfant reste à la maison, avec les deux chiens. L’appartement où il vit avec sa maman est situé dans le centre-ville d’Issoire, au n°1 de la rue des Fours. Le restaurant Le Saïgon, où dînent Alexandrine et Sébastien, se trouve au 45 rue du Palais, à 3 minutes à pied.

plan-issoire.1224400828.jpgLorsque sa mère revient, vers 21 heures 30, Antoine n’est plus là. Aucun désordre, aucune trace d’effraction.

Les enquêteurs pensent à une fugue. On dit alors que l’enfant aurait quitté le domicile en emportant un sac à dos et un paquet de biscuits. Et le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Jean-Yves Coquillat, ne déclenche pas le plan Alerte-enlèvement.

Il y a une constante dans les disparitions d’enfants ou d’adultes, c’est qu’au début, on refuse toujours d’envisager le pire. C’est vrai pour la famille et c’est vrai pour les enquêteurs. Les recherches démarrent donc lentement et ce n’est qu’au petit jour que les choses sérieuses commencent. Les gendarmes coordonnent leurs efforts. Ils sillonnent la ville, d’autres fouillent les environs d’Issoire… Il est fait appel à des chiens qui « marquent » une zone d’étangs. On fait venir une équipe de plongeurs. On fait même venir un hélicoptère équipé d’une caméra thermique, mais vu la météo, il ne sera opérationnel que le dimanche après-midi. Pendant ce temps, des hommes descendent dans les égouts d’Issoire. Parallèlement, une autre équipe se livre à une enquête criminelle classique : recherche de traces au domicile, audition de témoins, perquisitions…

On peut dire que tout est mis en œuvre pour retrouver Antoine, du moins sur le plan local. Mais qu’en est-il ailleurs…

L’enquête : Finalement, trois jours après la disparition de l’enfant, leAntoine_photo publiée à la demande de sa maman.jpg procureur décide l’ouverture d’une information judiciaire pour enlèvement et séquestration d’un mineur de 15 ans. Il déclare : « Plus le temps passe, plus l’hypothèse de la fugue perd de la consistance et je ne suis pas très optimiste. » Bientôt, la presse se fait l’écho de soupçons qui pèsent sur la maman d’Antoine, et en rajoute : « la femme aux cheveux rouges…, l’aguicheuse…, la mère célibataire…, elle a fait de la prison… » Les qualificatifs sont du même acabit pour Sébastien : «  drogué…, violent…, il bat Antoine… » Autant de ragots amplifiés par les sous-entendus du procureur.

Le mercredi 24 septembre, Alexandrine, son compagnon et six personnes de leur entourage sont placés en garde à vue. L’appartement est de nouveau investi par les techniciens de l’identité judiciaire. Les murs sont sondés, des lamelles de parquet soulevées, les lieux passés à la lumière fluorescente. La seule chose qu’on découvre, c’est deux petites gouttes de sang, minuscules, d’un millimètre de circonférence, près de l’interrupteur, dans la chambre d’Antoine.

Finalement, tout le monde est relâché, sauf Sébastien qui est emprisonné pour autre chose. L’un des responsables de l’enquête avoue : « Il faut tout reprendre à zéro… »

La reconstitution (sous toutes réserves) : Un mois avant le drame, Alexandrine travaillait comme serveuse au restaurant Au bon croûton, tenu par Stéphane Bourcelin. Tous deux avaient eu une aventure, lorsqu’elle avait été embauchée, en 2006. C’est elle qui avait rompu et contrairement aux cancans, on ne lui connaissait pas d’autres liaisons, jusqu’à sa rencontre avec Sébastien, en juillet 2008, époque où Antoine est en vacances chez son arrière-grand-mère. Dans la restauration, on ne connaît pas les 35-heures. Elle travaille beaucoup. De longues journées, parfois sans repos hebdomadaire. Vers la mi-août, elle craque et son médecin lui prescrit un arrêt de travail. Stéphane n’apprécie pas. D’autant qu’il ne peut plus voir Antoine. Car il semble bien qu’il se soit pris d’affection pour ce petit bambin. Souvent, il jouait avec lui, ou tous deux regardaient des vidéos. Il lui avait même offert une Playstation. Et d’un coup, il se voit privé d’Antoine et de sa… serveuse. Car Alexandrine et Sébastien ont d’autres projets. Ils veulent se marier, fonder une vraie famille. Sébastien envisage même de « reconnaître » Antoine.

alexandrine_fr3.1224398057.jpg Les choses semblent s’arranger pour Alexandrine et son fils. Peut-être la fin de la galère… Jusqu’à ce fameux soir…

Aujourd’hui, on peut reconstituer les événements avec beaucoup moins de risque d’erreur qu’au tout début. D’abord, les rumeurs selon lesquelles personne n’aurait vu le gamin depuis une dizaine de jours étaient sans fondements. En effet, deux jours après la disparition d’Antoine, les gendarmes ont enregistré la déposition d’un témoin qui a déclaré l’avoir vu, chez lui, alors qu’il sortait de la salle de bain.

Ce 11 septembre, une voisine a entendu l’enfant qui jouait dans l’appartement, vers 19 heures 15. La lumière de sa chambre était allumée. Plus tard, dans la soirée, son attention a été attirée par une voiture qui s’arrêtait en bas de l’immeuble. Puis il y eu des pas dans l’escalier. Un peu plus tard, la voiture est repartie dans un craquement de boîte de vitesses.

Antoine n’est pas sorti avec un petit sac et un paquet de biscuits, comme on l’a dit, mais avec un grand sac qui appartient à Sébastien. Un sac noir (ou bleu foncé) presque aussi haut que lui, dans lequel devaient être entassés des vêtements, vêtements qu’on n’a pas retrouvés dans son armoire. Sa peluche, un petit chat, qu’il trimballait toujours avec lui, a également disparu.

Alors, que s’est-il passé le soir du jeudi 11 septembre ? La maman d’Antoine a-t-elle découpé son enfant en petits morceaux qu’elle a ensuite enfournés dans des sacs-poubelles, comme l’a laissé entendre un journal que je ne nommerai même pas ?

Ou profitant que l’enfant était seul, quelqu’un est-il venu le chercher ? Et avec quelles intentions ?

La présidente d’Esperanzassociation, Madame Lydie Fontenil, veutavis-recherche-antoine.1224399418.jpg croire à cette possibilité. « Il n’y a rien de vraiment nouveau, m’a-t-elle dit au téléphone, mais de petits indices nous permettent de garder l’espoir… » Il faut écouter ce qu’elle raconte, car c’est une femme d’expérience. Depuis des années elle se consacre à la recherche des enfants disparus. Et elle sait que parfois, cela se finit bien. Dès la disparition d’Antoine, avec l’accord de la maman, elle a ouvert un blog qui lui est entièrement consacré. Elle répond aux nombreux appels téléphoniques, elle pressure « ses » bénévoles (elle en recherche de nouveaux), elle agite son réseau d’information, elle soutient Alexandrine (voir la vidéo), etc. « J’ai perdu 6 kilos » m’a-t-elle avoué en souriant.

Il y a quelques jours, dans la petite gare de la banlieue parisienne où je prends le RER, il y avait un avis de recherche. Cela concernait un ado d’une quinzaine d’années qui demeure à Nantes. Je ne sais pas vous, mais moi, en région parisienne, je n’ai jamais vu une affichette concernant Antoine.

C’est pour ça que j’ai voulu écrire ces lignes. Je sais, ce n’est qu’un blog…

On dit que les femmes sont plus sensibles que les bonhommes, surtout dès qu’on parle d’un enfant… Les deux ministres directement responsables de cette enquête sont des femmes. Sont-elles seulement au courant ? En tout cas, on ne les a pas entendues.

Lorsqu’un couple de touristes s’est fait enlever par des pirates, du côté de Djibouti, le président de la république a pris les choses en main.  Ce même président, lorsqu’il était ministre de l’Intérieur avait remué ciel et terre pour retrouver la petite Estelle Mouzin*.

Cela fait 38 jours qu’un petit garçon de 6 ans 1/2 a disparu - et le silence de ces gens-là, ceux qui détiennent le pouvoir, est assourdissant.
Source : http://moreas.blog.lemonde.fr/2008/10/19/antoine-lenfant-oublie/

09/11/2008 Il y a les recherches pour retrouver l'enfant et l'enquête pour élucider les circonstances de sa disparition. D'où émergent des éléments troublants que relève le procureur.

Le procureur Jean-Yves Coquillat ne cesse de le répéter : « des moyens énormes ont été engagés pour retrouver le petit Antoine » . Mais, à ce jour, ces recherches sont restées vaines.

Ce qui ne semble pas être le cas de l'enquête sur les circonstances de sa disparition, qui, elle, progresse autour d'éléments que le procureur de Clermont refuse de communiquer « pour ne pas nuire aux investigations en cours ».

Si toutes les pistes sont explorées, dont celle de l'enlèvement, il n'en demeure pas moins que la sphère du couple, son lieu de vie, restent des cibles privilégiées des enquêteurs.

Pour preuve, la visite qu'ont effectuée, la semaine dernière, les juges d'instruction et les enquêteurs au domicile de la mère, en sa présence et celle de son avocat, Me Lebert. Objet de cette énième perquisition : les boucles d'oreille que porte Antoine sur les photos.

« Elles ont été retrouvées à l'endroit que je leur avais indiqué», a précisé Alexandrine Brugerolle. « En punition, je les lui avais enlevées peut-être deux semaines avant le 11 septembre», ajoute-t-elle, agacée de ces recherches qui, pour elle, n'ont « aucun sens » . Sauf, s'il s'agit, une fois encore, de « faire une fixette obsessionnelle sur nous en voulant construire des coupables parfaits, détruire la vie des gens et salir leur image », assène-t-elle.

Le procureur s'en défend, affirme que l'enquête ne se concentre pas sur la mère d'Antoine et sur son concubin. Néanmoins, il relève dans les déclarations de la mère et son comportement, des contradictions, des incohérences, des omissions et une volonté de ne pas collaborer pour faire avancer l'enquête.

« J'observe une mère qui dit qu'on lui a enlevé son enfant, qui affirme qu'on ne fait pas le maximum pour le rechercher et qui refuse de répondre aux gendarmes, les invitant à interroger plutôt les murs et la porte », s'est agacé le procureur lors de sa conférence de presse.

« La garde à vue n'était certainement pas le cadre le plus approprié pour qu'elle collabore », déclarent ses avocats, Mes Lebert et Canis. « Auparavant, il n'y avait pas eu de problèmes, elle s'était toujours tenue à disposition des gendarmes ». Soupçonnée, elle s'est braquée. « La garde à vue est une méthode qu'on utilise quand on veut des aveux », confirme la jeune femme pour expliquer son attitude.(...)
Source : http://antoinedisparu.skyrock.com/1.html

25/12/2008 Désolée pour le manque de nouvelles mais je n'ai plus internet pour le moment à cause des intemperris !!!
Je vous souhaite quand meme a tous et a toutes un très joyeux noel...
Source : http://antoinedisparu.skyrock.com/1.html

16/01/2009 Nouveau rebondissement dans la disparition du petit Antoine.

La mère du petit Antoine, porté disparu depuis le 11 Septembre à Issoire, dans le Puy-de-Dôme, doit être entendue vendredi par les gendarmes. Alexandrine Brugerolle a en effet peut-être menti aux enquêteurs. Elle avait soutenu qu'elle ne savait pas conduire. Or, il y a quelques jours, elle a été contrôlée au volant d'une voiture sur l'autoroute.

Alexandrine Brugerolle de Frayssinette, 23 ans, devait être entendue vendredi par la gendarmerie après avoir été contrôlée  au volant d'un véhicule le 8 janvier, entre Issoire et Clermont-Ferrand, alors qu'elle n'a pas son permis de conduire. Or, au cours de l'enquête, la jeune femme a toujours affirmé qu'elle ne conduisait pas et n'avait donc pas pu transporter son enfant.
 
Elle risque un an de prison et 15.000 euros d'amende, ainsi que la révocation de son sursis de 18 mois d'emprisonnement dans une affaire de stupéfiants.

Le 11 septembre, c'est elle qui avait signalé la disparition de son fils resté dans l'appartement familial alors qu'elle était sortie dîner avec son compagnon.
 
Mise en garde à vue dans le cadre d'une information judiciaire pour "enlèvement et séquestration d'enfant" quelques jours plus tard avec son concubin et six autres personnes de son entourage, elle avait été relâchée, aucun élément n'ayant pu être retenu contre elle.
 
Depuis, malgré d'importants moyens mobilisant spéléologues, plongeurs, hélicoptères et caméras thermiques, l'enquête semble au point mort, même si la cellule de 23 gendarmes travaillant à temps plein sur ce dossier est toujours active.

Sa mère avait soutenu qu'elle ne savait pas conduire. Or, il y a quelques jours, elle a été contrôlée au volant d'une voiture sur l'autoroute :
http://media.rtl.fr/online/sound/2009/0116/3087463_16-12h30-antoine-keller.mp3
Source : http://www.rtl.fr/actualites/article/nouveau-rebondissement-dans-la-disparition-du-petit-antoine-3087409

11/09/2009 Un an de recherches du petit Antoine... et toujours rien.

Le 11 septembre 2008, Alexandrine Brugerolle de Fraissinette signalait la dispartion de son fils, Antoine. A ce jour, l'enfant reste toujours introuvable.
«L'enquête n'est pas au point mort. Nous avons avancé sans raté. Le travail qui a été mené ne l'a pas été en vain. Mais malheureusement, nous n'avons pas enregistré d'avancée significative ».
Un an après que la disparition d'Antoine a été signalée par sa mère, le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Jean-Yves Coquillat, a voulu montrer que la justice et la gendarmerie ne baissaient pas les bras. Même si les résultats ne sont pas là. Même si la chronologie des faits est toujours incertaine. « Les deux juges d'instruction et les gendarmes ont fait un travail énorme, méthodique, méticuleux avec des aspects visibles et moins visibles. Nous continuerons avec la même détermination ».

Hypothèses de travail
Au total, les gendarmes ont ainsi établi 2.710 procès-verbaux et effectué 642 auditions. Mais force est de constater qu'aucune hypothèse n'est définitivement écartée. Pas même la piste d'une implication de l'environnement familial dans l'affaire. Une réalité que semble mal supporter la mère d'Antoine, Alexandrine Brugerolle de Fraissinette, qui a été reçue la semaine dernière par les juges d'instruction en charge du dossier. La rencontre a, selon des sources proches de l'affaire, tourné court. La mère d'Antoine, excédée de ne rien trouver dans le dossier, l'aurait lancé à travers le bureau avant de quitter la pièce en claquant la porte. Son avocate, Me Anne-Laure Lebert, parle d'« échec de l'enquête ».

« Le fait qu'il n'y ait rien dans ce dossier est volontaire. Un certain nombre de questions restent en suspens. Le rôle de la mère de l'enfant et de son compagnon fait partie des hypothèses de travail. Tant que celle-ci ne sera pas écartée, Alexandrine Brugerolle n'aura pas accès à l'intégralité du dossier ! ».

Quant à l'avenir, le procureur reconnaît que « le temps n'est pas notre allié. Nous avons toujours espoir de retrouver Antoine vivant mais c'est maintenant peu probable. Notre seul acharnement, c'est de retrouver Antoine ! ».

Olivier CHAPPERON
Source : http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/puy-de-dome/puy-de-dome-local/2009/09/11/un-an-de-recherches-du-petit-antoine-et-toujours-rien-132063.html

15/05/2012 La mère d'Antoine disparu en 2008, arrêtée dans une affaire de meurtre ...

La maman d'Antoine, Alexandrine Brugerolle de Fraissinette et son compagnon accompagnés d'enquêteurs quittent la gendarmerie après leur audition, le 14 septembre 2008 à Issoire, alors qu'Antoine, un garçon âgé de 6 ans et demi est porté disparu depuis le 11 septembre 2008. AFP PHOTO THIERRY ZOCCOLAN

Le Parisien, Jean-Marc Ducos | Publié le 14.05.2012, 21h06 | Mise à jour : 15.05.2012, 09h35

Alexandrine Brugerolles de Fraissinette, 27 ans, la mère du petit Antoine, 6 ans, mystérieusement disparu en septembre 2008 de son domicile à Issoire (Puy-de-Dôme), a été interpellée ce mardi matin, dans un village du Vaucluse où elle réside désormais. Son compagnon, Sébastien Ribière, 33 ans, a lui aussi été arrêté par la brigade criminelle de la police judiciaire de Marseille, parmi une dizaine d'autres personnes.

La PJ enquêtait depuis un an sur le meurtre d'une femme de 38 ans, battue à mort dans son appartement de Marseille en juin 2011. Son cadavre avait été retrouvé une semaine après son décès, nu dans sa baignoire. Selon nos informations, Alexandrine Brugerolles et Sébastien Ribière, qui vivaient à l’époque des faits dans les Bouches-du-Rhône, étaient en contact étroit avec la victime, impliquée dans un trafic de stupéfiants et qui servait de «nourrice» à des revendeurs. Ce sont des écoutes téléphoniques qui ont permis de remonter jusqu’aux suspects interpellés ce matin. La mère d’Antoine et son compagnon ont tous deux été condamnés dans le passé pour trafic de drogue.

Mise à jour : 12h35

Des gendarmes de la cellule Disparition 63 qui enquêtent depuis quatre ans sur la disparition du petit Antoine, 6 ans, à Issoire (Puy-de-Dôme) sont actuellement à Marseille dans les locaux de la police judiciaire.

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16/05/12 Les fouilles impossibles de la piscine d'Issoire.

C'est une hypothèse qui n'a jamais pu être vérifiée. En octobre 2010, les gendarmes de la cellule Disparition 63, en charge de l'enquête sur la disparition d'Antoine, recueillent, par deux sources distinctes, l'information selon laquelle le compagnon de la mère de l'enfant, Sébastien Ribière, avait des « connaissances » sur le chantier du centre nautique d'Issoire, dont la construction est alors tout juste achevée.

Deux ans plus tôt, quand le petit garçon disparaît, le 11 septembre 2008, les ouvriers du groupe GFC Construction, une filiale du géant du BTP Bouygues, effectuaient d'importantes coulées de béton pour réaliser les parois moulées servant au soutènement du futur centre nautique. Il s'agit de construire 1200 m2 de bassins avec 2000 m3 de béton et 115 t d'acier, un chantier de 10 M€.

Seule solution, détruire l'équipement public

En apprenant les liens de Ribière avec certains employés du chantier, les gendarmes, qui ont fouillé depuis des mois toute la région d'Issoire — écumant grottes, égouts médiévaux de la ville, cours d'eau, déchetterie, fermes abandonnées, bois, station d'épuration et même un cimetière —, en déduisent que les entrailles de béton du complexe aqualudique pourraient peut-être cacher le corps du petit Antoine.

Ils vont en rendre compte au juge d'instruction en charge de l'affaire, Jean-Christophe Riboulet, lequel, selon nos informations, se montre prudent. Le magistrat cherche néanmoins à savoir s'il existe un moyen technique de localiser un corps dans les coulées de béton sans avoir à détruire l'équipement public. Les experts consultés répondent par la négative. Le magistrat relance les gendarmes à la recherche de certitudes pour accréditer cette piste. Les enquêteurs ne sont pas en mesure de lui en fournir. « On ne pouvait se contenter de suspicions ou de déductions, il fallait du concret. Nous n'avons donc pas fait détruire le centre nautique d'Issoire », explique aujourd'hui le juge Riboulet. Ces fouilles n'ont donc jamais eu lieu. « Cette hypothèse a été émise », confirme de son côté, sans plus de détail, le procureur de Clermont-Ferrand de l'époque, Jean-Yves Coquillat. Le 14 octobre 2010, le centre nautique a été inauguré sans que personne soupçonne cette piste secrète.
Le Parisien
Source : http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/les-fouilles-impossibles-de-la-piscine-d-issoire-16-05-2012-2002277.php

16.05.2012 Une vie de marginale.

Alexandrine Brugerolles de Fraissinette et son compagnon, Sébastien Ribière, sont deux marginaux à la vie fracassée. Lorsqu'elle accouche d'Antoine le 19 mai 2002, elle n'a que 16 ans. Après la disparition du petit garçon, lorsque les gendarmes lui demandent qui en est le père, elle donne trois noms. Identifié grâce à des tests génétiques, le géniteur a appris par les enquêteurs qu'il était le père d'un enfant disparu.
En 2005, alors qu'elle partage depuis plusieurs mois la vie d'un malfrat de Clermont-Ferrand, Alexandrine est condamnée à dix-huit mois de prison dont douze avec sursis pour trafic de stupéfiants par le tribunal correctionnel de la ville. A sa sortie en 2006, elle récupère son fils et s'installe chez sa grand-mère, Ghislaine, dans un village proche d'Issoire. La vieille dame très affaiblie assure que « personne n'aurait voulu vivre la vie d'Alexandrine ». La jeune femme n'a jamais véritablement connu son père biologique. En rupture avec ses proches, à14 ans, elle fugue du domicile familial de Vichy (Allier), ne supportant plus d'être le souffre-douleur de son beau-père, avant d'errer de foyer en foyer. Elle abandonne l'école et ne parle plus à sa mère.

Des mauvais traitements sur Antoine

A Issoire, elle semble recouvrer une stabilité, travaillant comme serveuse dans un restaurant. Au printemps 2008, elle rencontre Sébastien Ribière, le fils d'une commerçante, qui l'a élevé seule. Père d'un petit garçon né en 2007 d'une précédente union, le jeune homme, héroïnomane et condamné en septembre 2008 pour trafic de stupéfiants, menait la vie dure à Antoine pour l'« éduquer ». Des témoignages de proches du couple ont évoqué des « douches froides juste pour avoir fait tomber un biscuit par terre », des scènes où le garçon « grelottait » dans l'appartement « sans possibilité de se sécher » ou encore cette contrainte de « porter au-dessus de sa tête une planche avec des livres pendant des heures ». Le couple, dont la vie sexuelle est « régie par un pacte de soumission » selon les enquêteurs, n'a été séparé que durant les huit mois d'incarcération de Ribière.
Le Parisien
Source : http://www.leparisien.fr/clermont-ferrand-63000/www.leparisien.fr/faits-divers/une-vie-de-marginale-16-05-2012-2002876.php

16/05/2012 La mère du petit Antoine et son compagnon présentés au juge.

On se dirige vers une mise en examen du couple, dans le cadre de l'enquête sur la mort très suspecte d'une Marseillaise de 38 ans en juin 2011.
Alexandrine Brugerolle de Fraissinette et Sébastien Ribière seront présentés au juge d'instruction Retailleau, ce jeudi matin, à l'issue de leur garde à vue à la PJ de Marseille. Le couple pourrait être mis en examen dans l'affaire du meurtre présumé de Carine, Marseillaise de 38 ans découverte morte dans sa salle de bains en juin 2011.

Le couple entretenait des liens étroits avec la victime, sur fond de trafic de stupéfiants.

Alexandrine est la mère d'Antoine, enfant disparu mystérieusement à Issoire (Puy-de-Dôme) en septembre 2008. Les gendarmes de la section de recherches de Clermont-Ferrand sont d'ailleurs présents aux auditions du couple à Marseille dans le cadre de cette autre information judiciaire, ouverte pour enlèvement et séquestration.

Le couple a été interpellé hier matin son domicile de Lauris (Vaucluse). Deux autres proches de la victimes, qui étaient gardés à vue, ont été relâchés.
Source : http://www.ledauphine.com/vaucluse/2012/05/16/lauris-marseille

17.05.2012 Marseille : la mère du petit Antoine et son compagnon écroués.

La mère du petit Antoine, disparu à l'âge de 6 ans, en septembre 2008 à Issoire (Puy-de-Dôme), a été mise en examen et écrouée, jeudi à Marseille (Bouches-du-Rhône), ainsi que son compagnon, dans le cadre d'une enquête meurtre. Alexandrine Brugerolle de Fraissinette, 27 ans, et Sébastien Ribière, 32 ans, sont poursuivis pour «homicide volontaire et infractions à la législation sur les stupéfiants», précise le procureur-adjoint Michel Raffin.  Le couple est soupçonné d'être impliqué dans la mort d'une femme de 37 ans, retrouvée dans sa baignoire dans un appartement du centre de Marseille en juin 2011

Arrêtés mardi à leur résidence de Lauris (Vaucluse), comme l'a révélé leparisien.fr, ils ont été déférés jeudi en début d'après-midi devant le juge d'instruction Julien Retailleau. Le juge des libertés et de la détention a décidé de leur placement en détention provisoire à la prison des Baumettes, à Marseille, suivant les réquisitions du parquet. «L'autopsie n'avait pas permis de déterminer très précisément l'origine du décès de la victime, morte suite à des épanchements sanguins importants». Le parquet avait indiqué mardi que la piste d'une «ingestion de stupéfiants» était à l'étude.

«Elle est l'une des dernières personnes à l'avoir vue vivante»

«On ne comprend pas de quoi Carine est morte, il n'y a pas de traces de violences volontaires, s'est étonnée l'avocate d'Alexandrine Brugerolle, Me Anne-Laure Lebert, du barreau de Clermont-Ferrand. Dans l'état, à l'encontre de ma cliente, il n'y a aucune présomption qui laisse penser qu'elle ait fait quoi que ce soit, si ce n'est qu'elle est l'une des dernières personnes à l'avoir vue vivante». Selon Me Lebert, «elle entretenait des liens d'amitié» avec la victime «qui avait hébergé le couple dans un camion en bas de chez elle». Selon une source proche de l'enquête, deux autres personnes, un homme et une femme, qui avaient été placées en garde à vue dans la même affaire, ont été remises en liberté mercredi soir.

Deux gendarmes de la section de recherches de Clermont-Ferrand s'étaient rendus mardi matin à Marseille pour être présents sur les lieux lors de la perquisition du logement du couple et recueillir d'éventuels aveux sur la disparition du petit Antoine. Le 11 septembre 2008, à Issoire, la mère d'Antoine avait signalé la disparition de son fils de six ans, resté dans l'appartement familial alors qu'elle était sortie dîner avec son compagnon. Placée en garde à vue quelques jours plus tard dans le cadre de l'information judiciaire ouverte pour "enlèvement et séquestration", avec son concubin et six autres personnes, la jeune femme avait été relâchée faute de charges suffisantes.
LeParisien.fr
Source : http://www.leparisien.fr/faits-divers/marseille-mise-en-examen-de-la-mere-du-petit-antoine-17-05-2012-2004792.php

11/12/2012 La mère d'Antoine et son compagnon à nouveau entendus à Clermont-Ferrand.

Alexandrine Brugerolle de Fraissinette et Sébastien Ribière ont été transférés, hier, de Marseille jusqu'à Riom et Clermont. Le juge d'instruction en charge du dossier souhaite à nouveau les entendre dans l'affaire de la disparition du petit Antoine.

Nouveau rebondissement dans l?enquête liée à la mystérieuse disparition du petit Antoine, à Issoire. D'après nos informations, Alexandrine Brugerolle de Fraissinette, 27 ans, et son compagnon, Sébastien Ribière, 38 ans, ont été extraits, hier après-midi, de leur cellule marseillaise pour être transférés dans les maisons d'arrêt de Riom et de Clermont-Ferrand. Ils y étaient attendus dans la soirée pour passer la nuit.

Plus de quatre ans après les faits

Ils devraient être auditionnés aujourd'hui par les gendarmes de la cellule Disparition 63 dans le cadre de l'enquête liée à la disparition du garçonnet. Contactés, le parquet de Clermont-Ferrand ainsi que la section de recherches, en charge de l'enquête, n'ont pas souhaité réagir. Plus de quatre ans après les faits, l'affaire Antoine, qui paraissait au point mort ces derniers mois, pourrait donc être relancée.

Des zones d'ombres à éclaircir

Les militaires auvergnats pourraient disposer de nouveaux éléments matériels à confronter avec la mère et son compagnon. Des zones d'ombre resteraient notamment à éclaircir dans l'emploi du temps d'Alexandrine Brugerolle et de Sébastien Ribière lors des jours qui ont précédé le signalement de la disparition de l'enfant à la gendarmerie d'Issoire, le 11 septembre 2008. Le juge d'instruction en charge du dossier pourrait décider de procéder à un placement en garde à vue : soit des deux mis en cause, soit d'un seul.

Incarcérés à Marseille depuis mai 2012

Ce couple au parcours chaotique avait été placé en garde à vue pendant vingt-huit heures fin septembre 2008 dans le cadre de l'information judiciaire ouverte pour " enlèvement et séquestration ".

La mère du petit Antoine et son compagnon sont incarcérés depuis mai 2012 à Marseille. Mis en examen pour homicide volontaire et infraction à la législation sur les stupéfiants, le couple est soupçonné d'être directement impliqué dans le meurtre d'une Marseillaise de 37 ans, découverte nue dans sa baignoire le 15 juin 2011, le corps dans un état de décomposition avancée.

Nicolas Faucon
Source : http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/2012/12/11/la-mere-d-antoine-et-son-compagnon-a-nouveau-entendus-a-clermont-ferrand-1368392.html

11/12/2012 La mère du petit Antoine, disparu en septembre 2008 à l'âge de six ans et demi à Issoire, dans le Puy-de-Dôme, et son compagnon vont à nouveau être entendus mardi à propos de cette mystérieuse disparition.

On pensait l'enquête sur la disparition d'Antoine, 6 ans et demi, à Issoire au point mort depuis quatre ans. L'enfant a disparu un soir de septembre 2008, à Issoire, alors que sa mère et son compagnon étaient partis dîner au restaurant. Malgré d'énormes moyens déployés, l'enfant n'a jamais été retrouvé. A l'époque, sa mère, Alexandrine Brugerolle de Fraissinette, et son compagnon, Sébastien Ribière, seront entendus à plusieurs reprises, sans qu'aucune charge ne puisse être finalement retenue contre eux. Mais les enquêteurs de la cellule 63, ont toujours eu des doutes sur leur rôle dans cette disparition. Des zones d'ombre demeurent, en particulier sur l'emploi du temps du couple dans les jours précédents le signalement de la disparition de l'enfant.

Plus de quatre ans après les faits, la gendarmerie a confirmé mardi matin une information de La Montagne selon laquelle Alexandrine Brugerolles et son compagnon avaient été extraits lundi de leur cellule à Marseille pour être transportés à Clermont-Ferrand en vue d'une nouvelle audition. Le parquet de Clermont-Ferrand n'a pas souhaité commenter ces informations et a indiqué n'avoir rien à dire sur cette affaire. Selon nos informations, cette audition viserait avant tout à remettre un "coup de pression".

La mère du petit Antoine et son compagnon sont incarcérés depuis mai 2012 à Marseille. Le couple a été mis en examen pour homicide. Il est soupçonné d'être directement impliqué dans le meurtre d'une Marseillaise de 37 ans découverte dans sa baignoire le 15 juin 2011.

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Des zones d'ombres à éclaircir

Les militaires auvergnats pourraient disposer de nouveaux éléments matériels à confronter avec la mère et son compagnon. Des zones d'ombre resteraient notamment à éclaircir dans l'emploi du temps d'Alexandrine Brugerolle et de Sébastien Ribière lors des jours qui ont précédé le signalement de la disparition de l'enfant à la gendarmerie d'Issoire, le 11 septembre 2008. Le juge d'instruction en charge du dossier pourrait décider de procéder à un placement en garde à vue : soit des deux mis en cause, soit d'un seul.

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05/01/2013 Retour sur le dernier acte de l'affaire du petit Antoine.

Alexandrine Brugerolle et Sébastien Ribière, en dépit de leurs dénégations, restent dans le collimateur des gendarmes de la cellule Disparition 63, qui tentent de résoudre depuis plus de quatre ans le mystère de la disparition du petit Antoine à Issoire. Dernier rebondissement : il y a trois semaines et demie, le couple a été extrait de sa prison marseillaise pour être auditionné à la maison d’arrêt de Riom et à la gendarmerie d’Issoire.

1 L’absence d’ADN sur le pyjama du petit Antoine : l’élément technique à l’origine du dernier rebondissement. Le soir de la déclaration de sa disparition, le garçonnet portait un pyjama, selon sa mère. Ce vêtement, retrouvé dans l’appartement, a fait l’objet d’une analyse scientifique, il y a quelques mois. Surprise : l’ADN de l’enfant n’a pas été retrouvé sur le pyjama. C’est cet élément technique qui a déclenché les auditions. Alexandrine a été interrogée sur ce point à Riom. Elle aurait invoqué devant les enquêteurs une simple erreur, l’enfant possédant plusieurs pyjamas similaires. De plus, selon Me Anne-Laure Lebert, l’avocate d’Alexandrine Brugerolle, l’absence d’ADN ne constitue pas une preuve que le vêtement n’ait pas été porté.

2 La mère d’Antoine entendue dans le cadre d’une nouvelle enquête préliminaire. Partie civile dans l’information judiciaire ouverte il y a quatre ans pour « enlèvement et séquestration », la mère du petit Antoine ne pouvait, dans ce cadre, être auditionnée. D’après nos informations, une enquête préliminaire pour dénonciation de crime imaginaire a donc été ouverte. Et Alexandrine Brugerolle a été entendue durant environ trente minutes.

Rien de probant n’est sorti de cette audition, qui a provoqué la colère de l’avocate de la jeune femme. « Il s’agit d’un détournement de procédure, s’emporte Me Lebert. Alexandrine aurait dû être interrogée par le juge d’instruction et en ma présence. Les gendarmes ont ouvert une enquête parallèle simplement pour nous contourner. C’est très contestable. »

3 Des similitudes entre l’affaire marseillaise et les circonstances de la disparition du garçonnet?? Sébastien Ribière et Alexandrine Brugerolle sont actuellement poursuivis dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Carine Désiles, trentenaire retrouvée morte en juin 2011 dans son appartement marseillais, le corps immergé dans une baignoire remplie de produits moussants.

Le couple a été mis en examen dans cette sordide histoire au mois de mai, et placé en détention provisoire. Une situation qui, forcément, fragilise un peu plus encore leur position dans la disparition du petit Antoine. D’ailleurs, les gendarmes clermontois suivent de près l’enquête marseillaise, à l’affût de tout élément qui leur permettrait d’établir des rapprochements entre les deux affaires.

4 Ce couple pouvait-il se construire avec l’enfant?? L’une des interrogations des enquêteurs vise les bases mêmes de la relation Sébastien Ribière-Alexandrine Brugerolle. Formé peu de temps avant la disparition du garçonnet, le couple se serait heurté au refus de Sébastien Ribière de vivre avec une femme ayant un enfant. Alexandrine, elle, semblait coûte que coûte vouloir refaire sa vie avec son compagnon. Une équation difficile à résoudre.
Source : http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/2013/01/05/retour-sur-le-dernier-acte-de-l-affaire-du-petit-antoine-1395180.html

03/06/13 Disparition d'Antoine: les recherches reprendront demain (mise à jour)

Quatorze plongeurs de la gendarmerie sont entrés cet après-midi dans la rivière Allier, sous le pont de la route de Parentignat, à côté d'Issoire, dans le cadre de l' enquête sur la disparition du petit Antoine. Ces nouvelles recherches se déroulent dans une zone qui n'avait pas encore été inspectée et qui s'étend sur près d'un kilomètre.

L'exploration de la rivière Allier, en amont et en aval du pont de Parentignat s'est achevée en fin d'après-midi ce lundi. Sans résultat. Les quatorze plongeurs de la gendarmerie, venus d'Aix-les-Bains, de Valence et de Villefranche-sur-Saône, reprendront leurs investigations demain mardi dans deux étangs situés non loin de là, entre l'Allier et le circuit d'Issoire.

Ces nouvelles fouilles médiatisées surviennent parallèlement à un appel à témoins lancé par la cellule Disparition 63. « Entre le 1er et le 11 septembre 2008, à Issoire, vous avez pu remarquer, voir, entendre ou avoir connaissance d’un élément qui peut sembler être un détail mais qui pourrait aider à retrouver ce petit garçon », expliquent les militaires dans leur communiqué.

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Les recherches devraient ainsi sonder les gravières entre l'Allier et l'A75, à hauteur du village des Pradeaux, à partir de mardi. Il s’agirait pour les enquêteurs d’élargir le périmètre et de tout ratisser, afin de fermer définitivement une énième porte.
Source : http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/2013/06/03/disparition-d-antoine-les-recherches-reprendront-demain-mise-a-jour-1573566.html

06/06/2013 Disparition d'Antoine: les nouvelles fouilles n’ont rien donné.

Les recherches, entamées lundi dans la rivière Allier dans le cadre de l’enquête sur la disparition d’Antoine, ont duré quatre jours et se sont terminées ce jeudi.
Quatre jours de fouilles intenses. Et toujours rien.

Les quatorze plongeurs de la gendarmerie, mobilisés depuis lundi dans le cadre de l’enquête sur la disparition d’Antoine, ont achevé leurs investigations, hier. Leur exploration minutieuse d’une portion de la rivière Allier, de deux étangs dans le secteur d’Issoire et d’un réservoir en bordure de la Couze n’a rien donné.

Si ce n’est qu’elle a permis de fermer une énième porte dans cette enquête hors normes. Et de montrer que les enquêteurs, en dépit de l’absence persistante d’éléments, ne baissent pas les bras.

« Repartir sur d’autres axes de recherche »

Les sites subaquatiques en question, accessibles à pied depuis le centre-ville d’Issoire, où vivait le petit Antoine, n’avaient encore jamais été explorés en profondeur. « Cela n’était initialement pas envisagé car nous étions sur d’autres recherches », souligne l’un des trois enquêteurs de la cellule Disparition 63, entièrement dédiée à cette affaire. « Certaines pistes ayant été explorées, on s’est dit qu’il faudrait s’intéresser à d’autres sites ».

Ainsi, ce jeudi, les gendarmes se disaient certes « un peu déçus ». Mais pas abattus. « Ces recherches permettent de repartir sur d’autres axes ». Aucun autre programme de fouilles n’est envisagé dans l’immédiat. Les gendarmes comptent d’abord exploiter les retours du nouvel appel à témoins qu’ils viennent de lancer.

Des centaines d’affiches ont été distribuées cette semaine dans les commerces et services publics issoiriens. On y voit la photo du petit Antoine quand il avait 5 ans, mais aussi son visage vieilli artificiellement à 11 ans, l’âge qu’il aurait aujourd’hui.

Cinq ans se sont écoulés depuis la disparition du garçonnet. Ce contexte, qui a forcément évolué, permettra-t-il de délier les langues ? C’est aussi ce qu’espèrent les gendarmes.

Olivier Choruszko
Source : http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/2013/06/06/disparition-d-antoine-les-nouvelles-fouilles-nont-rien-donne-1578189.html

AVoir :
Sandrine Gachadoat Victime.
Au secours : Sauvons Amandine!
Chérif Delay Victime contre acquitté d'Outreau.
Article 227-25 du code pénal : Mineur de moins de 15 ans et une personne de 18 ans ou plus.
Véronique Liaigre Victime Témoin.

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