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mardi 30 juillet 2013

Adopté et violé, six années en enfer. Mark Newton (42 ans) et Peter Truong (36 ans) Pédocriminels.



Deux hommes qui avaient adopté un petit garçon en Russie ont abusé de lui pendant près de six ans. L’un des deux a été condamné à 40 ans de prison la semaine dernière, l’autre connaîtra sa peine plus tard.

Le petit garçon était devenu l’objet sexuel de ses parents. La semaine dernière, Mark Newton, un Américain accusé d’avoir violé son fils pendant au moins six ans, a été condamné à 40 ans de prison et 400 000 dollars d’amende. Avec son compagnon australien Peter Truong, il avait adopté l’enfant en Russie en 2005, après avoir payé une mère porteuse 8000 dollars et falsifié des documents officiels. Le début du cauchemar pour le garçonnet. A peine âgé de deux ans, il a subi les pires sévices de la part de ses parents. D’après la police citée par le «Sydney Morning Herald», la petite victime dont l’identité reste secrète, n’aurait été adoptée que dans un seul but: être exploitée. En plus de le violer, Mark Newton et Peter Truong ont également «offert» leur fils à d’autres pédophiles à travers le monde.

Il aurait eu des relations sexuelles avec au moins huit autres hommes, en France, en Allemagne, en Australie et aux Etats-Unis. Pire, ces actes atroces ont en plus été immortalisés en vidéo. Des images retrouvées dans l’ordinateur du couple par les enquêteurs et qui n’ont même pas pu être diffusées lors du procès, tant elles sont choquantes. «Je pense personnellement que c’est l’une des pires affaires, si ce n’est la pire affaire de pédophilie dont j’ai entendu parler», a commenté Brian Bone, l’un des enquêteurs en charge du dossier à la fin du procès. L’officier Jon Rouse a pour sa part assuré à ABC Australia que l’enquête ne serait pas close tant que tous les «hommes impliqués dans ce réseau ne seront pas jugés et condamnés pour qu’ils ne puissent plus jamais faire de mal à des enfants».

"UNE SOPHISTICATION INQUIÉTANTE"

C’est en parcourant les réseaux pédophiles sur Internet que les autorités néo-zélandaises sont tombées sur le petit garçon. Elles ont immédiatement alerté la «Taskforce Argos», unité de la police du Queensland, en Australie, spécialisée dans l’exploitation d’enfants. Sans attendre, la police a fait irruption chez le couple, mais il avait déjà pris la fuite vers la Californie. Les enquêteurs se sont alors saisis des ordinateurs et du matériel vidéo haute-définition des deux hommes. ABC rapporte que sur l’une des vidéos, on voit celui qui est appelé «Boy 1» par la presse accomplir des actes sexuels sur Mark Newton. A à peine deux ans, le petit garçon réalise des gestes «avec une sophistication inquiétante» indique le site. Sur une autre, on voit à nouveau l’enfant, cette fois âgé de 5 ans, livré à lui-même et effectuer plus de douze actes sexuels.

Mais il n’est pas le seul enfant présent sur les images. Les enquêteurs ont découvert un autre petit garçon abusé dans la maison de Newton et Truong, à Cairns. Peter Truong devrait connaître sa peine dans plusieurs semaines. Mais il a d’ores et déjà affirmé qu’il n’était qu’une victime de plus dans toute cette histoire. Celui qui se faisait surnommé «Blopper» sur les sites pédophiles a assuré par le biais de son avocat avoir été «endoctriné et avoir subi un lavage de cerveau alors qu’il voulait au départ protéger les enfants».

"ETRE PAPA A ÉTÉ UN HONNEUR ET UN PRIVILÈGE POUR MOI"


Mark Newton et Peter Truong avaient déjà fait parler d’eux en 2010… A l’époque, ils avaient accordé une interview à la radio ABC Far North, basé à Cairns, dans le Queensland, dans laquelle ils expliquaient à quel point il était difficile d’adopter lorsque l’on est homosexuel. «Mark Newton and Peter Truong ont voulu me parler, pour m’expliquer à quel point ils voulaient être pères et comment ils avaient finalement réussi à adopter un enfant en Russie, se souvient la journaliste qui les avait interrogés en 2010. Leur maison était impeccable. Les chambres lumineuses et spacieuses. Les jouets de leur fils étaient soigneusement empilés et son nom était écrit sur sa porte en lettres de bois». «J’ai abandonné ma carrière et mon travail pour aller en Russie m’occuper de l’adoption, avait confié Truong à la journaliste à l’époque. Nous avons mis toutes nos économies pour que cela soit possible».

L’homme avait ensuite raconté qu’en ramenant l’enfant en Australie, le couple avait passé plusieurs heures à la douane et que quelques jours plus tard, ils avaient reçu la visite des autorités pour vérifier que tout était en ordre. «Ils voulaient voir si on avait un lit, des vêtements, de quoi le nourrir». La journaliste avait alors demandé: «Vous pensez qu’il y avait à ce moment-là des soupçons sur vous? Que la police pensait que quelque chose de louche avait lieu, comme un réseau pédophile?» «Absolument, absolument. Je suis certain qu’ils avaient peur de cela», avait répondu Newton, ajoutant: «Nous sommes juste une famille comme les autres». Quelques minutes avant que le verdict à son encontre soit prononcé par le juge, Mark Newton a prononcé cette phrase, glaçante: «Etre papa a été un honneur et un privilège pour moi. J’ai passé les six meilleures années de ma vie».
Source : http://www.parismatch.com/Actu/Faits-divers/Adopte-et-viole-six-annees-en-enfer-521367

Par Jennifer Larcher, publié le 04 juillet 2013.

400 000 dollars et 40 ans de prison.

La semaine dernière, les deux hommes Mark Newton (42 ans) et Peter Truong (36 ans) ont été emprisonnés aux États-Unis. Le tribunal dirigé par le juge Sarah Evans Barker les a condamnés à 40 ans de prison et 400 000 dollars. Le juge a décidé de donner la peine maximale, car il ne voulait pas qu’un jury regarde les images saisies lors de la perquisition du couple homosexuel. Selon le procureur Joe Hogsett « ces hommes ont soumis ce jeune enfant à des actes abominables d’exploitation parmi les pires que [son] bureau ait eu à connaître ». Le couple homosexuel avait participé à un reportage diffusé sur ABC en 2010. Ils faisaient part de leur bonheur, car ils estimaient qu’il était difficile pour un couple homosexuel d’avoir un enfant. « Nous voulions découvrir les joies de la paternité » expliquaient les deux hommes au journaliste.

Des preuves accablantes.

Dans cette affaire, deux autres hommes, un avocat basé en Floride et un entraîneur de tennis du Michigan ont été inculpés. Cette enquête avait vu le jour, car des enquêteurs avaient découvert des images suspectes lors de la perquisition du domicile d’un délinquant sexuel. Ils ont ensuite découvert les deux hommes et se sont intéressés à leurs voyages et leurs conversations téléphoniques. Le domicile du couple a été perquisitionné, selon le juge et les enquêteurs ont découvert des vidéos et d’autres preuves accablantes. Le petit garçon a été enlevé à ses deux papas et a été placé en famille d’accueil.

Interdiction d’adopter.

Pour tenter d’empêcher ces affaires, la Russie a décidé en juin 2013 d’interdire les adoptions américaines ainsi que l’adoption des couples homosexuels ou des célibataires qui habitent dans des pays reconnaissant le mariage homosexuel ou l’adoption homosexuelle.
Source : http://www.24matins.fr/un-couple-homosexuel-abusait-de-leur-fils-et-loffrait-a-des-reseaux-pedophiles-52132

AVoir :
Tina Okpara : Victime.
Sandrine Gachadoat Victime.
Au secours : Sauvons Amandine!
Disparition de Ben Fellows, ex victime de réseau pédocriminel anglais.
Interview EXPLOSIVE de Jacques Thomet pour son livre Retour à Outreau !
S O S Stan Maillaud a disparu.

Tina Okpara : Victime



Tina a été adoptée au Nigéria à 12 ans par Godwin Okpara,

ancien joueur du Paris-Saint-Germain originaire du même pays. Elle publie cette semaine Ma vie a un prix (Michel Lafon), le récit terrifiant de quatre années de réclusion barbare.


En 2001, Tina a 12 ans lorsqu'elle perd sa mère, décédée en couches. Son père, Simon, veut lui offrir un "avenir meilleur". Le 11 février, sa fille part en France rejoindre la famille d'un homme en qui il a toute confiance, Godwin Okpara, joueur professionnel nigérian du Paris-Saint-Germain. Tina ne sait pas encore les drames qui l'attendent...

Car la famille du footballeur fera de leur fille "adoptive" son esclave. Tina s'occupe à plein temps des quatre jeunes enfants du couple, exécute les tâches domestiques et dort sur un matelas, à la cave. Elle est privée de tout, d'amis, d'école, de liberté. Sa mère "adoptive", Linda, l'humilie, la violente et la torture. L'année de ses 15 ans, son nouveau père, Godwin, la viole pour la première fois. Il le fera quotidiennement, et plusieurs fois par jour.

Le 13 août 2005, Tina parvient enfin à trouver refuge chez des voisins. Trois ans plus tard, les bourreaux Okpara sont respectivement condamnés par la cour d'appel des Hauts-de-Seine à 15 et 10 ans de prison pour "viols, torture et asservissement". Aujourd'hui, les mêmes cauchemars la hantent pourtant. Mais à 22 ans, la miraculée affiche devant son interlocuteur une pudeur digne, qui force le respect. Elle tente simplement, assure-t-elle, d'être "une femme comme les autres". Entretien.


Quatre années après la fin de votre cauchemar, pourquoi avez-vous décidé d'écrire votre histoire ?
En 2007, alors que le procès de mes parents adoptifs venait de démarrer, on m'avait proposé de tout raconter dans un livre. A l'époque, il était trop tôt. Je voulais oublier et avoir une vie normale, comme tous les jeunes de mon âge. Aujourd'hui, j'ai besoin d'en parler. Ne serait-ce que pour donner du courage à ceux qui subissent ou ont subi des sévices similaires. Pour leur montrer qu'il faut toujours se battre et croire en l'avenir.

Lors de votre arrivée chez les Okpara, quand vous êtes-vous rendu compte que vous ne seriez pas seulement leur "fille adoptive"?
Pas tout de suite... Les six premiers mois, je gardais l'espoir que la situation évolue. Linda m'avait promis que je serai scolarisée lors de la prochaine rentrée. Je me disais qu'une fois à l'école, je n'aurais plus à exécuter toutes les tâches domestiques qu'elle m'assignait. Et nous avons déménagé. Je me suis rendue compte qu'il n'y avait rien pour moi dans cette nouvelle maison. Pas de chambre, pas de cartable ni de fournitures scolaires. Lorsque je me suis retrouvée, à presque 13 ans, couchée sur mon matelas, à la cave, j'ai définitivement compris ce qu'allait être mon quotidien.

Vous écrivez dans votre livre combien l'école vous a d'ailleurs manqué, plus que la liberté ?
Rien ne me fait plus souffrir que de ne pas avoir été à l'école. C'était pour cela que mon père m'avait fait venir en France. Il savait que la famille Okpara avait les moyens de me donner ce que lui ne pouvait pas m'offrir, les études, un avenir. Mon rêve était de devenir infirmière. Si j'avais été à l'école, peut-être aurais-je pu le réaliser.

En plus des violences et des humiliations quotidiennes que Linda Okpara vous fait subir, son mari abuse de vous dès vos 15 ans...
Je n'imaginais pas du tout que cela puisse arriver. Godwin Okpara était quelqu'un que je respectais beaucoup et en qui mon père avait confiance. C'est sa famille que mes parents connaissaient et non celle de Linda. En plus, il avait toujours été gentil avec moi, même s'il fermait les yeux sur ce que sa femme me faisait subir. Mais les viols ont commencé deux ans après mon arrivée en France. Ils sont ensuite devenus quotidiens. Un jour, je lui ai posé la question: "Il y a plein d'autres filles, pourquoi moi?" Il m'a répondu que moi, j'étais à la maison et que dehors, il y avait les maladies.

Une fugue vous conduit jusqu'au commissariat. Les policiers ne vous écoutent pas et convoquent vos prétendus parents adoptifs. Que ressentez-vous ?

Je me sens trahie et vide. A ce moment-là, je comprends que mon calvaire va recommencer. Lorsque ces policiers se sont aperçus que j'étais de la famille du footballeur Godwin Okpara, ils ne m'ont plus écouté. Ils n'ont même pas cherché à comprendre les raisons de ma fugue ni les conditions dans lesquelles je vivais. Ils semblaient avoir une certaine admiration pour mon père adoptif et ne pas pouvoir s'imaginer qu'une personne connue fasse une chose pareille.

Pourquoi ne pas avoir fugué plus tôt ni tenter votre chance plusieurs fois?
Je ne connaissais personne. Je n'avais pas le droit de sortir, sauf pour faire les courses ou accompagner les enfants à l'école. Je devais courir. J'avais un emploi du temps très strict. Si je ne le respectais pas, je m'exposais aux violences de Linda. Et nous vivions dans un quartier pavillonnaire. C'était chacun chez soi. En plus, à l'époque, je ne parlais pas français.

Vient le jour de la "libération", tel que vous le décrivez vous-même dans votre livre. Vous vous enfuyez à nouveau. Des voisins vous viennent en aide. Quand réalisez-vous que votre calvaire s'achève ?
Ce jour-là, les voisins ont appelé la police. Je ne voulais pas qu'ils le fassent: j'avais peur d'être à nouveau trahie. Mais cette fois, les policiers m'ont paru déterminés. L'un d'entre eux m'a dit que c'était son dernier jour de travail et qu'il ne partirait pas en vacances tant que je ne serai pas en sécurité. Puis ils m'ont accompagnée à la maison récupérer mon passeport et ont tenu tête à mon père. Là, j'ai compris que mon cauchemar prenait fin.

En 2006, alors que se termine le premier procès de vos bourreaux, vous déclarez à l'audience: "Je ne veux plus les voir... mais je ne souhaite pas qu'ils aillent en prison à cause de moi". Pourquoi ?
Je suis soulagée et rassurée de ne plus jamais avoir affaire à eux. Mais demeure une seule peur. A l'époque, mon père était encore vivant. Je ne voulais pas que ma famille, au Nigeria, subisse des représailles à cause de moi. Les Okpara étaient des gens célèbres dans mon pays. Je me disais qu'ils pouvaient facilement payer quelqu'un pour faire du mal aux miens. Et, de toute manière, le fait qu'ils soient en prison n'effacera jamais les humiliations, les coups et les viols.

Pendant toutes ces années, vous n'avez jamais cessé d'écrire votre journal intime, sur des cahiers que vous trouviez dans la maison. L'écriture vous a-t-elle aidé à surmonter cette terrifiante épreuve?
Ces cahiers étaient mes seuls amis! Je pouvais leurs raconter tout ce que je vivais, raconter les démons qu'étaient mes parents adoptifs. Eux seuls ne me coupaient pas la parole et me laisser m'exprimer. Ils m'ont beaucoup aidé.

Les mauvais souvenirs se dissipent-ils?
J'y pense tous les jours quand je me lève et que je me regarde dans la glace. Lorsque ma mère adoptive a surpris son mari en train de me violer, elle m'a torturée pour se venger. A l'aide d'un rasoir, elle m'a mutilé le vagin. Elle m'a dit qu'elle allait m'infliger une cicatrice dont je me souviendrais tous les jours de ma vie. Elle ne s'était pas trompée.

Dans la dernière phrase de votre livre, vous exprimez la volonté de relever un défi, celui d'être une femme comme les autres. Aujourd'hui, pensez-vous avoir remporté ce pari?
A peu près, je crois. J'aime mon travail. Je m'occupe de personnes âgées. J'ai tellement manqué d'amour et d'affection que j'ai envie d'en donner aux autres. Mais je vis encore dans un foyer de jeunes travailleurs. Mon objectif est de réussir à avoir mon propre appartement, ma propre famille. Surtout, la France m'a aidée à traverser des moments atroces. Alors, j'espère pouvoir un jour obtenir la nationalité française. Cela me permettrait de porter à nouveau le nom de mon vrai père, Omaku. J'ai honte de porter encore aujourd'hui celui des Okpara.

L'esclavage moderne.

Depuis sa création en 1994, le Comité contre l'esclavage moderne (CCEM) prend en charge des mineurs réduits à l'état d'esclavage, comme Tina Okpara. Avant la fin de l'année, le CCEM publiera sur son site Internet une étude fondée sur les témoignages de 79 victimes devenues majeures mais encore suivies par des équipes du Comité. Un panorama très révélateur du parcours de ces jeunes otages.

En moyenne, les mineurs séquestrés en France sont exploitées pendant six années. Leur âge de recrutement est d'environ 14 ans. Quotidiennement, ils effectuent 15 heures de travail. 92% d'entre eux ne sont pas scolarisés et ne reçoivent aucune rémunération. 96% n'ont aucun jour de congé ni de repos. A 99%, ces mineurs ne bénéficient d'aucun espace propre pour dormir. 75% subissent des violences physiques et 25% des violences sexuelles. 96 % sont des filles. Selon le Bureau international du travail (BIT), 12,3 millions de personnes dans le monde sont aujourd'hui soumises au travail forcé et près de la moitié ont moins de 18 ans.

Tina Okpara.

16 octobre 1987. Naissance de Tina Omaku, au Nigeria

11 février 2001. Tina s'envole pour la France après la mort de sa mère. Elle est adoptée par la famille Okpara.

Février 2003. Pour la première fois, son " père adoptif " et footballeur Godwin Okpara la viole.

13 août 2005. Tina parvient à s'échapper. Des voisins lui viennent en aide. C'est la fin du calvaire.

25 mars 2006. Le vrai père de Tina décède au Nigeria.

1er juin 2007. La cour d'appel de Versailles condamne Linda et Godwin Okpara respectivement à 15 et 13 ans de prison pour viols, torture et asservissement.

Février 2008. Godwin Okpara voit sa peine réduite par la cour d'assises d'appel des Hauts-de-Seine à 10 ans de prison. Linda Okpara voit sa peine de 15 ans confirmée.

9 septembre 2010. Tina Okpara publie Ma vie a un prix, aux éditions Michel Lafon.
Source : http://www.lexpress.fr/actualite/societe/quand-je-me-suis-retrouvee-a-la-cave-a-13-ans-j-ai-compris-ce-qu-allait-etre-mon-quotidien_919014.html


Viol : 13 et 15 ans de prison pour les époux Okpara.

Créé le 01-06-2007 à 17h00 - Mis à jour le 23-06-2008 à 14h31.

L'ancien joueur du PSG et sa femme étaient jugés pour viol, torture, et asservissement de leur fille adoptive, Tina. Linda Okpara a été condamnée à 15 ans de prison.

Godwin Okpara, ex-footballeur du Paris Saint-Germain, a été condamné vendredi 1er juin à 13 ans de réclusion criminelle, et sa femme, Linda, à 15 ans, par la cour d'assises des Yvelines. Ils étaient accusés de viol, torture, et asservissement de leur fille adoptive, Tina. La belle-mère de l'ex-défenseur du PSG a pour sa part écopé d'une peine de cinq ans de prison, dont un ferme, mais elle n'a pas été écrouée. Elle était accusé de "non assistance à personne en danger".

Le délibéré des jurés a duré près de deux heures, alors que l'avocate générale, Marie-Anne Chapelle, avait requis des peines allant de dix à douze ans de réclusion, pour les époux Okpara. Les jurés ont donc été plus loin que ce qui avait été demandé.

A l'annonce du verdict, Linda Okpara a lancé à sa fille, Tina : "Merci, merci beaucoup Tina. Bonne chance en France !". Elle a ensuite improvisé une danse dans le box des accusés, accompagnée de propos incompréhensibles adressés à sa fille qui elle, fixait le sol. Les avocats de la défense ont annoncé qu'ils feraient probablement appel.

Sauvagerie et sadisme.

Le couple était poursuivi pour "viols aggravés commis sur mineure par un ascendant" et "pour avoir soumis une mineure à des conditions de travail et d'hébergement contraires à la dignité humaine".

Pendant le procès, Tina, une Nigériane de 19 ans, discrète derrière de longs cheveux raides, a expliqué "sa vie de martyre" imposée par ses parents, qui sous couvert d'une adoption officieuse, l'ont fait venir en France en 2001, à l'âge de 13 ans. "Je me levais à 6h, j'habillais les quatre enfants, les emmenais à l'école, faisais les courses, le ménage, la lessive, le jardinage et couchais au sous-sol, tard dans la nuit, sur un matelas trempé".
La jeune femme a poursuivi en racontant qu'elle était devenue, selon les mots de son avocate, "l'instrument sexuel" de son père adoptif qui, à partir de 2003, la violait régulièrement sous la menace de coups jusqu'en février 2005 où Linda et sa mère les avaient surpris.

Linda Okpara avait alors torturé Tina. Après lui avoir rasé la tête, elle lui avait écrasé une cigarette sur la joue et lui avait fait subir des sévices sexuels d'une rare cruauté, selon l'accusation.

Une épouse volacanique, un époux absent.

L'avocate générale a estimé que "si Tina n'était pas à proprement parler une esclave, elle était une servante au sens juridique et historique du terme: isolée, déscolarisée, sans ressource, sans possibilité autre d'hébergement et tenue à l'obligation de prêter ses services sous la contrainte".
Face aux dénégations des époux qui, durant tout le procès ont nié toutes les accusations de Tina, Marie-Anne Chapelle a opposé l'existence d'éléments objectifs, preuves que "la victime n'est pas une mythomane".
Son conseil maître Joseph Cohen Sabban a déclaré : "On peut avoir des jambes en or et ne jamais rejoindre sa propre histoire, celle d'un petit Nigérian immature propulsé dans l'univers du football rempli de villas et de pique-assiette".


Après avoir décrit Linda Okpara comme "une personnalité volcanique et dominatrice", l'avocate générale a estimé que si elle était "une femme violentée et trompée par son mari", "elle n'avait en aucun cas à réagir avec cette sauvagerie et ce sadisme envers sa propre fille adoptive".

Quant au footballeur, les experts l'ont décrit comme un être à l'intelligence médiocre, et devant la cour, il est apparu "écrasé" et absent.
Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20070601.OBS9846/viol-13-et-15-ans-de-prisonpour-les-epoux-okpara.html

L'épouse de Godwin Okpara condamnée définitivement pour viols.

La Cour de cassation a rejeté mercredi le pourvoi formé par l'épouse de l'ancien footballeur nigérian Godwin Okpara, Linda, rendant définitive sa condamnation à 15 ans de réclusion criminelle pour des viols, tortures et l'asservissement de sa fille adoptive.
Le 22 février, le footballeur avait été condamné à dix ans de réclusion criminelle par la cour d'assises d'appel des Hauts-de-Seine, tandis que sa femme de 42 ans avait écopé de 15 ans.
Alors que l'ex-joueur du Paris Saint-Germain (PSG), reconnu coupable de viols répétés entre 2002 et 2005, avait vu sa peine réduite de 13 à 10 ans de réclusion criminelle, Linda Okpara n'avait bénéficié d'aucun changement.
Les deux accusés avaient clamé leur innocence au long des deux procès.
Godwin Okpara n'avait reconnu qu'une seule relation sexuelle avec la jeune fille, en affirmant qu'elle en avait pris l'initiative. Ce jour-là, en février 2005, il avait été surpris par son épouse.
Selon la fille adoptive, à la suite de cette découverte, Mme Okpara, femme régulièrement trompée par son mari, l'avait torturée, lui rasant la tête, écrasant une cigarette sur sa joue, et lui faisant subir des sévices sexuels d'une rare cruauté.
La jeune fille, arrivée en France en 2000, avait également fait le récit d'un quotidien d'esclave moderne. Elle avait raconté comment, privée d'école, elle passait ses journées à s'occuper de toutes les tâches ménagères. La nuit, elle couchait au sous-sol, sur un matelas posé à terre, détrempé d'humidité.
Source : http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20081210T155121Z/


Tina, 13 ans, violée, torturée : sa famille d’adoption condamnéeLUNDI 4 JUIN 2007.


La réaction d’Amély-James Koh Bela. L’ancien footballeur nigérian Godwin Okpara et son épouse ont été respectivement condamnés, vendredi, en France, à 13 et 15 ans de réclusion criminelle pour esclavage domestique et viols aggravés à l’encontre de leur fille adoptive, Tina. Elle avait tout juste 13 ans à l’époque des faits. Amély-James KOH BELA, actrice sociale et auteure du livre Mon combat contre la prostitution, a tenu à nous livrer son sentiment sur l’affaire.

"Viols aggravés commis sur mineure par un ascendant » et soumission d’« une mineure à des conditions de travail et d’hébergement contraires à la dignité humaine » sur la personne de leur fille adoptive, Tina. Reconnus coupables, vendredi dernier de tous ces chefs d’inculpation, je suis heureuse que Godwin Okpara et son épouse aient écopé d’une lourde peine (13 ans fermes pour lui et 15 ans pour sa femme). Fin d’un calvaire de 4 ans.

Un cas parmi tant d’autres, pour justement qu’on puisse parler des autres. Une condamnation pour l’exemple. Une condamnation pour toutes ces centaines de Tina, toutes ces centaines de vies anonymement et impunément volées, toutes ces violences du silence. Et j’ai une grande pensée à toutes celles qui subissent le pire dans l’intimité de nos maisons. Car les faits dont il est question ici ne me surprennent malheureusement guère. Reconnaître ou élever des enfants qui ne sont pas les siens est une pratique courante en Afrique. Mais c’est sur ce terreau culturel que beaucoup ont décidé de planter les graines de la honte. De pseudo missions d’éducation et de solidarité qui masquent en fait un indigne trafic d’enfants. A des fins d’exploitation sexuelle ou (et) à des fins d’esclavage domestique. Les deux étant intimement liés.

Pas de jurisprudence en Afrique

Et c’est là tout mon combat. Ce qu’on appelle trafic des êtres humains est souvent un secret de polichinelle dans les communautés africaines. Nombreux sont ceux qui savent. Très peu, et pour ainsi dire personne, sont ceux qui osent le dire. Par refus de voir, par peur, par allant de soit culturel, par respect même envers les familles coupables de ce que je considère comme un crime. Aujourd’hui je rêve d’une seule affaire Okpara, en Afrique. Rien qu’une seule. Car une telle condamnation n’a, à ma connaissance, jamais été prononcée par une juridiction africaine. Un pavé dans la mare qui aurait assurément un effet levier sur une prise de conscience nécessaire de la société en plaçant le débat sur la scène publique.

Pour autant, la condamnation en justice n’est pas, loin s’en faut, la panacée. D’une part parce qu’elle ne réparera jamais tout le mal dont ces enfants ont été victimes, des enfants marqués pour la vie. D’autre part, parce qu’on reste dans l’espace répression. Pour agir en profondeur, j’estime que nous devons prendre le problème à la racine, en amont. Pour sensibiliser et responsabiliser les adultes dans leur rôle de parents et par rapport aux droits de l’enfant. Le droit à l’innocence et à la vie. C’est à nous, fils et filles du Continent de nous prendre en main et de prendre les choses en main. C’est à nous de dire NON à tout ce qui salit notre image et notre dignité. C’est là le plus puissant et le plus beau message que l’on puisse envoyer au monde.

Au nom de tous les miens

Si j’avais Godwin Okpara en face de moi, je lui dirais qu’il est une honte pour l’Afrique et pour les Hommes. Je lui demanderais s’il a vraiment eu conscience de toute la portée de ses actes en espérant voir dans ses yeux le regret ou le remord. Au nom de tous les miens et de toutes les victimes qui continuent à subir dans l’ombre, j’aimerais qu’il demande un sincère pardon pour ce qu’il a fait à cette enfant. Et qu’il n’aurait certainement pas fait si cela avait été son propre enfant. En Afrique on dit qu’il faut un village pour éduquer un enfant. Chaque enfant est tout aussi le mien que le vôtre. Tout aussi bien le nôtre que le sien.

J’ai fait de la cause des enfants mon combat et j’estime qu’il en va de la responsabilité de tous. C’est ensemble que devons faire front. C’est ensemble que nous devons protéger nos enfants, notre trésor d’aujourd’hui pour la richesse de demain."

-  Amély-James KOH BELA
Source : http://www.afrik.com/article11858.html

AVoir :
Eric Joseph Raymond Woronko Pédophile ?
Jean Pierre Rosenczveig Pédophile ?
Extrême Urgence en France Demande d’Intervention immédiate du Conseil de Sécurité.
Dailymotion : Pro pédophile ? Les Brouteurs.

vendredi 19 juillet 2013

Les Infiltrés pédophilie en France 2010.




En s'immergeant au cœur de réseaux pédophiles sur Internet, l'équipe des « Infiltrés », dont le reportage est diffusé le 06/04/2010 à 22 h 25 sur France 2, a déclenché plusieurs procédures judiciaires.

Dans une tribune, une quinzaine de journalistes, écrivains, réalisateurs et producteurs -dont Denis Robert, Bernard Langlois, Pierre Péan ou Jean-Marcel Bouguereau- s’insurge contre la décision prise par l’agence Capa de dénoncer 23 pédophiles présumés, rencontrés pour le tournage de l’émission Les Infiltrés (France 2).


Une grande agence de presse française (Capa) vient de se transformer en auxiliaire de police au mépris de la règle de base du journalisme : la protection des sources.

On peut s’interroger sur une émission (Les Infiltrés) uniquement basée sur l’emploi de caméras cachées. Ce procédé est à manier avec précaution. Son emploi systématique dérange car l’instrument devient le message et transforme le téléspectateur en voyeur. Passons.

Longtemps journaliste, Hervé Chabalier est, à la tête de Capa, un producteur respectable et à succès.

La pédophilie et ses réseaux supposés sont du pain béni pour la télé poubelle. Les concepteurs de ces Infiltrés expliquent qu’en s’attaquant à ce sujet, ils savaient que la loi les obligeait à dénoncer les pédophiles. La loi les oblige à dénoncer tout crime et délit. La pédophilie, comme le trafic de drogue ou d’armes. Passons.

La prison plutôt que divulguer ses sources : le cas Myron Farber

Ce qui ne passe pas, c’est que nous -producteurs, réalisateurs, journalistes-, soyons associés à ce que nous considérons comme une dérive de ce métier.

Nous croyons en effet que le journaliste doit être un acteur social, libre et indépendant. Le journalisme doit rester une activité sans lien avec quelque pouvoir que ce soit : politique, policier, judiciaire, religieux. Au risque de disparaître.

Hervé Chabalier, David Pujadas, présentateur de son émission, et les journalistes de Capa doivent savoir que des dizaines de journalistes se sont retrouvés, se retrouvent et se retrouveront en prison pour n’avoir pas dénoncé leurs sources. Ceux que ne veulent pas dénoncer ces journalistes sont, dans la majorité des cas, de dangereux criminels ou des trafiquants en tous genres.

En 1975 , la presse s’extasiait devant le New York Times qui a préféré laisser un de ses journalistes (Myron Farber) en prison pendant 40 jours plutôt que de livrer à la justice ses notes confidentielles concernant un médecin qui assassinait ses patients. Les temps changent, les réflexes aussi.

Pourquoi dénoncer un pédophile et pas un criminel de guerre ?

Jusqu’à présent, la police réagissait après la diffusion des enquêtes journalistiques et demandait à avoir copie des rushes ou des notes. Cette fois, les journalistes vont de leur propre initiative trouver la police pour lui remettre les éléments de leur enquête. De plus, ils communiquent sur cette divulgation. C’est du Grand N’importe Quoi.

« Le secret des sources pour lequel on se bat tellement saute ici », expliquent, la bouche en cœur, Chabalier et Pujadas. Ah bon ? Qui fixe ces règles ? Pourquoi dénoncer un pédophile et pas un criminel de guerre ? Un assassin ?

Pourquoi ne pas décréter qu’en ces temps de crise un journaliste doit dénoncer à la police les criminels en col blanc à qui il aurait parlé ? Qui décide de la nature du crime à dénoncer ? Quand le secret des sources doit-il « sauter » et qui a le droit de le faire sauter ?

Des problèmes de conscience à résoudre au cas par cas

Notre conception du journalisme et du documentaire nous oppose frontalement sur ce point aux justifications de Capa et des Infiltrés.

Tout journaliste en situation d’enquête peut et doit avoir des problèmes de conscience qu’il résout au cas par cas, en franchissant parfois certaines limites. Nous ne sommes pas les défenseurs d’un dogme. Là n’est pas le débat que lance aujourd’hui cette émission et la promotion faite autour.

En se transformant en auxiliaires de police, en arguant de morale plutôt que d’information, des journalistes ouvrent une brèche qui mène à la délation.

Ceux qui seraient tentés de suivre ce dangereux précédent sonneraient le glas de ce qui reste des belles illusions de notre profession.

Par Fabrizio Calvi (journaliste, écrivain), Denis Robert (journaliste, écrivain), Jean-Pierre Moscardo (réalisateur), Pierre Péan (journaliste, écrivain), Benoît Collombat (journaliste), Bernard Langlois (journaliste, écrivain), Emmanuel Poncet (journaliste), Arnaud Sagnard (journaliste), Pascal Lorent (journaliste), Jean Marcel Bouguereau (journaliste), Patrick Fiole (journaliste), Marcel Gay (journaliste), David Dufresne (journaliste), Patrick Volson (réalisateur), Frank Eskenazi (producteur)...
Source : http://www.rue89.com/tele89/2010/04/06/les-infiltres-et-la-pedophilie-une-derive-du-journalisme-146354

AVoir :
Maurice Gutman Pédophile.
Parole d' Enfants / Viols d'enfants : la fin du silence ?
J.E. Émission Spécial Cyberprédateurs - Gros Degueulasse Pedophiles.
Outreau, l'autre vérité.

mardi 16 juillet 2013

Belgique : Nihoul balance sur le Roi Belge - Partouzes avec mineures (2000).


Affaire Dutroux:  Il y avait d'autres caches...

Je reviens brièvement sur l'affaire Dutroux, pour laquelle les dossiers bis concernant le réseau vont arriver à prescription. Il faut savoir que d'après la version officielle, Dutroux, Martin et Leliève étaient des "prédateurs isolés", et Nihoul n'est tombé que pour avoir fourni de l'ecstazy à Lelièvre, sans aucune raison. Il n'y a pas de réseau, d'ailleurs les réseaux pédophiles n'existent pas en Belgique: depuis l'affaire Dutroux, plus aucun média ne parle de réseau pédophile, alors que c'était le cas avant. Dutroux, c'est l'Outreau français, la tombe des enfants victimes.



Si Dutroux est un prédateur isolé, pourquoi y avait-il d'autres caches dans le réseau?

Par exemple le PV n°2721/96 du 26 septembre 1996 évoque une perquisition effectuée chez un certain Patrice Charbonnier à Courcelles, perquisition au cours de laquelle les policiers ont trouvé deux caches aménagées. C'est dans une cavité de ce type qu'on a retrouvé in extremis Sabrina Daerdenne et Laetitia Delhez, deux des victimes de Dutroux.

Ledit Charbonnier était en taule pour avoi braqué un camion de convoyage de fonds à l'arme lourde, quand la perquisition a été effectuée.

On nous a dit que c'ets le modèle de cache crée par Charbonnier qui a "inspiré Dutroux" (on notera aussi que pour Le Soir, deux cahces deviennent une cache). De fait, les deux se connaissaient depuis un bon moment, via divers trafics dans la région de Charleroi, suite à leur rencontre en prison en 1986 (Dutroux y était pour avoir enlevé et violé des adolescentes).

Et quid de cette autre cache, mentionnée par Michèle Martin lors d'une audition à propos de son grand ami Claude Thirault?

Thirault, nous explique Martin, lui a parlé d'une cache qu'aurait aménagé la "bande de Courcelles", cela pour " y dissimuler des filles, jeunes, avant de les expédier à l'étranger. Je me souviens qu’il m'avait parlé du Maroc notamment comme pays destinataire. Quand il a parlé de cette bande de Courcelles il m'a bien dit que son "chef" était un gros qui trafiquait aussi dans le trafic des voitures volées de grosse cylindrée ".

Dutroux cache pilules contraceptives Accessoirement, Thirault était un indic de la police de Charleroi, dont certains éléments fricotaient de près avec le trafic de voiture, à l'instar de Zicot, qui s'est aussi retrouvé dans l'enuête sur Dutroux. D'ailleurs, c'est Thirault qui a averti les gendarmes que Dutroux avait aménagé une cache dans sa maison de Marcinelle pour "y loger des enfants en attente d'être expédiées à l'étranger", ce qui a entraîné la découverte de Sabine et Laëtitia dans la cache.

Au sujet de Thirault, Dutroux a écrit dans une lettre à un avocat partie dans une autre affaire de jeune fille tuée, Laurence Mathues, que "ce personnage a commencé par bénéficier des plus hautes protections judiciaires dans les juridictions du Hainaut. C'est de cette façon que lui et ses très nombreux complices ont évité d'être condamnés pour les très nombreux vols connus, qu'ils ont commis dans les années 1990 à 1993, notamment". "En 1993, Thirault Claude s'était lui-même vanté, alors en présence de mon épouse et de moi-même, qu'il était utilisé par l'Allemand dans un réseau qui séquestrait des enfants à la corse, notamment dans un tunnel... Informations qui ont initié les fouilles au charbonnage de Jumet (fouilles reprises ensuite à cause de Raemaekers et Cie).», ou encore: «Qui est le blond venu avec mon épouse à Marcinelle? Bref, tout concorde pour être interpellé par les activités et les complicités de Thirault Claude, y compris pour ce qui est arrivée à Laurence Mathues».

En gros: Dutroux accusait Thirault (y compris d'être très proche de sa femme Michèle Martin) et réciproquement.

L'ancien ministre.

Il y a aussi tous ces témoignages (au moins une dizaine) à propose de l'ancien ministre Jean-Pierre G., ami de Di Rupo, et de ses sorties dans les boites de Liège, Mons ou Bruxelles, si possible homos. Un témoin explique qu'il visait les jeunes (une quinzaine d'années) qu'il voulait avec un point rouge lumineux, et qu'on les lui amenait.

Un autre explique que le ministre "possédait un album photo avec toutes les personnes avec lesquelles il a eu des relations sexuelles".  Un troisième parle d’une affaire de pédophilie concernant G. a été étouffée et qu’un jeune s’est suicidé "suite à cette affaire". Elle peut retrouver le nom du jeune. un autre encore évoque ses "protections", ce qui n'a pas empêché G. de devoir démissionner en 1996 suite à des accusations de pédophilie.

Un autre témoin explique que l'un de ses amis a eu à faire il y a quelques années avec G. quand il avait 15 ans et fuguait régulièrement. Au cours de ces fugues il faisait des conneries, et pour les faire oublier « il lui suffisait de passer deux nuits avec Mr G. et il n'était plus inquiété ».

Un autre témoin qui a appelé la ligne ouverte par le juge en charge de l'enquête au début (et qui a été viré parce qu'il risquait de faire son travail) a déclaré que G. l'a saoulé dans plusieurs bistrots de Liège et l'aurait ensuite violé. G. se serait aussi rendu à plusieurs reprises au home Vert Bois pour aller y chercher des jeunes.

Autre témoignage: une femme qui faisait partie du monde politique et était alors pensionnée. Elle disait avoir appris de source sûre que dans le centre de placement la "MOHINETTE" à Dolembreux, on venait chercher des enfants le soir et on les ramenait le lendemain matin dans la voiture de G. La dame a dit cela à la gendarmerie, qui n'a rien fait.

Plusieurs témoins parlent de ses liens avec Nihoul, mais pensez-vous que les flics l'ont interrogé? Bien-sûr que non.

G. a même été blanchi de toutes les accusations de pédophilie, qui, certes, faisaient tâche tant elles étaient persistantes et concordantes. Pour cela, on s'est concentré sur deux témoignages qui dont leurs auteurs ont été décrédibilisés, une bonne vieille technique. Et finalement, on a dit que tout cela n'était qu'une "effrayante machination" contre les deux ministres, dont l'un est aujourd'hui le premier ministre belge.

Di Rupo avait aussi été mis en cause à l'époque, ainsi que nous l'explique en 1996 le quotidien Libération: "La demande de mise en accusation par la justice belge du vice-Premier ministre fédéral, Elio Di Rupo, et du ministre de l'Enseignement de la communauté francophone, Jean-Pierre Grafé, pour faits de pédophilie éveille désormais, dans une Belgique déjà déstabilisée par les scandales, le fantôme d'une crise de régime".

Les contacts du bordel!

Autre anecdote piquante qu'on trouve dans le dossier: la liste des appels reçus ou passés par un bordel fort connu à Bruxelles à l'époque, qui appartenait à la "madame Claude" belge. Un bordel dans lequel, d'après un témoin, des mineures en fugue étaient violées, fréquenté par des politiques, des "stars", des médecins, des avocats et magistrats... La patronne envoyait aussi des filles chez le gratin.

Ainsi, on apprend que l'ONE (Office des naissances et de l'enfance), l'hôpital Erasme, les ambassades des Etats-Unis et du Maroc, l'APEPA (Association Pour l'Epanouissement des Personnes Autistes), de la FSC (Fédération des Scouts Catholiques), de l’Institut Royal des Sourds et Muets, de l’Adeps (Organisation de l'Etat qui s'occupe du développement du sport chez les jeunes)… font partie des contacts de ce bordel "hipe", ainsi que le rappelait l'ancien policier Marc Toussaint.

La liste complète, de fait, des appelant de l'Institut Bizaar, est impressionnante:

Relevé des appels, qui ont été limité à la région de BRUXELLES (sans raison) :

- Ministère de la DEFENSE

- Ministère de l’INTERIEUR

- Ministère des FINANCES

- Ministère de la Région BRUXELLES CAPITALE

- Ministère de la Communauté FLAMANDE

- Administration communale de MOLENBEEK

- Commission des AFFAIRES EUROPEENNES

- Parlement de l’UNION EUROPEENNE

- Ambassade des ETATS UNIS

- Ambassade du MAROC

- Ambassade de SAINT MARIN

-  Gendarmerie de BRUXELLES 1000

- Police de BRUXELLES 1000

- Et des avocats, médecins, un journaliste

- Des entreprises (RTBF, SNCB…)

- Association de Parents pour l’Epanouissement des Personnes Autistes (APEPA)

- Office de Naissance et de l’Enfance (ONE)

- Fédération des Scouts Catholiques (FSC)

-  ADEPS

- Protection de l’enfance et de la jeunesse de Flandre.

- Institut Royal pour Sourds et Aveugles (IRSA)

- IMP du Prince d’Orange.

Pourtant la gendarmerie a mis huit mois pour conclure qu’il n’y avait dans ces listings aucune " élément exploitable ", et on a limité la recherche des appels à la zone de Bruxelles.

L'institut Bizaar était financé entre autres par Patrick Haemers, braqueur soupçonné d'avoir participé aux tueries du Brabant et qui est mort en prison en 1993, par suicide paraît-il. Comme son père, il a trainé dans les mêmes boites à partouzes qui Nihoul et le gratin habituel.

En dehors de cela, plusieurs personnes gravitant dans le milieu pédocriminel trainaient aussi à l'Intitut Bizaar, dont des proches de Phillipe Cryns, le parton du Mirano dans lequel des partouzes pédophiles avaient carrément lieu, comme on va le voir plus bas. Cryns était aussi proche de Nihoul, mais le monde des partouzes bruxellois est, il est vrai, tout petit, et il allait chercher des mineurs qui se prostituaient à la place Fontainas à Bruxelles, pour les faire tapiner au Mirano. L'un des témoins X de l'affaire Dutroux, qui avait commencé à être violé lorsqu'il était placé au home Vrij & Vrolijke, a dit que Cryns le prostituait au Mirano alors qu'il était encore mineur.

Au sujet du témoignage de VM1 (Tino), Marc Toussaint écrit: "Tino a été placé dans des homes de l’O.N.E. par le juge de la jeunesse Blondeel lorsqu’il avait neuf ans. Il a d’abord résidé dans un établissement de Mont-Saint-Guibert, et ensuite dans un autre à Braschaat. Il raconte que le directeur de ces homes venait le chercher pour l’emmener dans de grosses villas isolées où il était, avec d’autres enfants, victime d’abus sexuels lors de partouzes. Il dit avoir assisté à des viols, en avoir été lui-même victime, avoir vu des actes de mutilation et de torture sur des enfants, et avoir assisté à la mise à mort de certaines victimes".

En 1985, Cryns a créé la SA Parc Savoy, avec de grandes pointures du secteur immobilier et de l’entourage direct de l’ancien premier ministre Paul Vanden Boeynants, cité comme un tortionnnaire par plusieurs témoins de l'affaire Dutroux. Parmi eux, Charly De pauw, affairiste notoire et accusé d'être unn épdophile par plusieurs témoins lui aussi. Il est apparu que cette société, qui avait pour but d’exploiter des bars et des restaurants et d’organiser " des réunions culturelles et sociales ", était liée au très influent Cercle des Nations. Ce club privé comptait parmi ses quatre-vingt-un membres fondateurs de nombreux nobles, hommes d’affaires, banquiers, diplomates et politiciens, dont certains noms sont cités par les témoins X.

Quelques documents intéressants:

Audition de Marcel Vervloesem en avril 2001 : Sur la crèche d'Amsterdam transformée en studio de "bébé porno". Et comme par hasard, dans la même rue mais au n°47 au lieu du n°111, rue Admiraal de Ruyterweg, 10 ans après, on a trouvé cette affaire de bébés violés et filmés à la crèche. Certes, seul un employé de ces crèches a porté le chapeau, mais tout de même. Plusieurs crèches auraient été touchées, du coup, et 64 bébés.

Le document évoque aussi la présence probable de Dutroux dans un bar sado maso d'Amsterdam tenu par un ancien GI.


Vervloesem parle aussi d'un certain Ronald Janssen, qui a fait la Une des médias en 2010, après qu'il ait massacré un couple de jeunes voisins, après avoir torturé et tué une ado de 18 ans en 2007. Il est aussi soupçonné d'une vingtaine de viols, mais n'a avoué que cinq, commis entre 2001 et 2010. On a aussi rouvert un vieux dossier de disparition d'enfants, datant de 1994, lors de l'enquête sur Janssen (celui de Kim et Ken Heyrman).

Janssen était "considéré par beaucoup comme un instituteur modèle, un homme jovial, sincère et responsable", nous dit le média belge 7 sur 7. Janssen passe pour un tueur en série psychopathe. Et isolé, bien sûr.

Vervloesem disait justement que Janssen apparaîssait sur des photos figurant sur les fameux fichiers Zandvoort.

La déclaration fracassante de Nihoul: il a été piégé à table par un journaliste qui a enregistré la conversation. Il y parle du "frère du Roi", qui n'est autre que le roi actuel.

Sur d'autres enfants trafiqués par Lelièvre et Nihoul, le complice de Dutroux.

On notera que Carlo Todarello a aussi été mêlé à l'enquête sur l'assassinat du ministre André Cools en juillet 1991. Ses déclarations en tant que co accusé ont beaucoup orienté les recherches de la Justice. Bien sûr, Todarello s'est dit complètement surpris de cet assassinat, pour lequel il a quand-même pris 5 ans prison.

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Ce ne sont ici que quelques éléments qui posent question, parmi une masse d'éléments troublants, qui tous contredisent la théorie du "prédateur isolé". Un bon résumé de l'affaire Dutroux, qui montre à quel point on a massacré la vérité et les victimes dans cette affaire, est trouvable ici. Mais, je reviendrai vite sur cette affaire car contrairement à ce qu'on pourrait croire, elle est loin d'être finie et le réseau existe toujours, prompt à ruiner les victimes qui pourraient parler.
Source : http://dondevamos.canalblog.com/archives/2013/06/24/27503065.html

AVoir :
L'affaire Dutroux.

Enfant et famille: la «révolution des moeurs», aperçu historique (III).


Crédit photo : DR / Article publié le 17.05.2012
Autant de sinistres individus qui en prendrait pour de nombreuses années fermes s’ils récidivaient de nos jours.

Immunité

Dès 1977, les pétitions en faveur de pédophiles incarcérés pulluleront: Janvier 1977, pétition de soutien à trois pédophiles, trois hommes condamnés à trois ans de détention préventive par la cour d’assises de Versailles pour «attentats à la pudeur sans violence sur mineurs de moins de 15 ans». Les enfants n’ont subi «aucune violence», ils étaient «consentants», «si une fille de 13 ans a droit à la pilule, c’est pour quoi faire?», il n’y a pas «crime», «trois ans pour des baisers et des caresses, ça suffit», s’insurge le texte de la pétition. Qui signe? Aragon, Bernard Kouchner, André Glucksmann, François Chatelet, Jack Lang et bien d’autres encore, de Félix Guattari à Patrice Chéreau ou Daniel Guérin. Un peu plus tard, une lettre ouverte à la commission de révision du code pénal exigeait que soient «abrogés ou profondément modifiés» les articles de loi concernant «le détournement de mineur», dans le sens «d’une reconnaissance du droit de l’enfant et de l’adolescent à entretenir des relations avec les personnes de son choix». Derrière le droit de la famille, c’est l’accès à l’enfant qui est visé, il faut démonter la forteresse qui protège l’enfant. Sous cet angle, la question de l’adoption homosexuelle prend une tout autre tournure… Qui signe? Jean-Paul Sartre, Michel Foucault, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Alain Robbe-Grillet, Françoise Dolto (oui, même Dolto…), Jacques Derrida. Interrogé aujourd’hui, Philippe Sollers, signataire de cette supplique, ne se souvient pas: «Il y avait tellement de pétitions. On signait presque automatiquement». Tout est là!

On pensait sincèrement, à l’époque, que le monde allait changer, les tabous s’effondrer, qu’il suffisait de le vouloir pour que cela soit «bon», que les règles morales étaient une création de bourgeois frustrés pour contraindre les facultés de jouissance, juste pour le plaisir de priver le monde; on en est bien revenu. On en est bien revenu, mais il aura tout de même fallu attendre, l’émission Bas les Masques de Mireille Dumas, intitulée «enfance violée», en 1995, et l’affaire Dutroux, en 1996, pour entendre enfin la voix des «victimes» que réclamait Duvert et oser briser le sceau du silence apposé unanimement par cette intelligentsia-là. Selon l'historienne Anne-Claude Ambroise-Rendu, Bas les Masques pulvérise le tabou de la révolution sexuelle: «pour la première fois, on y entend et on y voit les victimes: ces enfants à qui on n'ose plus demander s'ils étaient consentants ou non, qui disent sans équivoque leur souffrance. Pour la première fois, un média évoque les effets de la pédophilie sur les enfants, laissant aux témoins le soin de dire leur mal être, leur incapacité à oublier, à se construire une vie heureuse et équilibrée». Le 26 avril 1995, Libération, qui est toujours sous la coupe de July, célèbre le courage de Mireille Dumas et souligne, la main sur le coeur, à quel point certaines séquences peuvent frôler l' «insupportable». Voilà qui ils sont, voilà comment ils fonctionnent.

Pour toute la période allant de 1960 à la fin des années 80, la base argumentative des champions de la libération sexuelle, et homosexuelle, allie sans complexe homosexualité et pédophilie. C’est dans cette optique que l’on a vu nombre d’associations s’engager activement pour l’abaissement de l'âge légal des rapports sexuels et homosexuels. Un exemple entre mille: en 1985, les Verts allemands, parti auquel Daniel Cohn-Bendit a adhéré un an plutôt, incluent dans leur programme une proposition visant à abolir les articles de loi sur la majorité sexuelle, insistant sur le fait que «les rapports sexuels avec des enfants sont pour les deux parties [enfants et adultes] [...] productifs» (die Welt, 20 mars 1985, p. 4)...

Ainsi, si amalgame il y a, il n’est de loin pas le fait d’une poignée d’homophobes haineux, mais bien celui des pionniers de la libération sexuelle qui, les premiers, associèrent l’un et l’autre dans l’espoir de les faire passer tous deux dans le lot de cette illusoire conception de nouvel âge d’or que tente de fourguer toute nouvelle révolution.

Curieusement, la maille argumentative actuelle des contempteurs de la famille hétérosexuelle traditionnelle, lesquels œuvrent tant pour la détruire que pour démontrer, par l'étalage de ses faiblesses, sa parfaite équivalence avec n'importe quel autre modèle fabriqué selon l'air du temps, s'inspirera des auteurs les plus extrêmes et les plus sombres. Autant de sinistres individus qui en prendrait pour de nombreuses années fermes s'ils récidivaient de nos jours.

Jacques Dugué, le violeur d'enfant, produit dans les colonnes de Libération, quelques figures de style qui ont fait florès depuis: «Malheureusement ce ne sont pas toujours les qualités [celles des garçons qu'il a sodomisés «avec amour»] que l'on rencontre chez des couples hétérosexuels où l'on rencontre plutôt l'égoïsme, jalousie, méchanceté, discordes, infidélités, bêtise, hypocrisie, violence et racisme, et souvent ces gens croient en Dieu.

Ce sont eux qui nous ont créé ces lois inhumaines contre la libertés sexuelle (le gouvernement de Vichy, des guerriers, des fascistes, des catholiques). Ces lois sont désormais anachroniques et rétrogrades, parce qu'encore imprégnées d'un passé religieux (qui n'est pas glorieux, il n'y a qu'à lire l'histoire, il n'y a que des erreurs) faits de tabous, d'interdits, d'obscurantisme, qui depuis des temps, oppriment les individus et les privent de joies et de plaisirs libérateurs». Une dialectique qui rappelle tant de choses.



Guerre contre les mères

Une interview de Duvert par Hocquenghem et Voline est aussi symptomatique d'une façon de penser pour le moins révélatrice de l'union des penchants révolutionnaires féministes et homosexuels dans cette lutte à mort contre le modèle familial traditionnel: «Je vais dire quelque chose de très désagréable: c'est même pas la mère, c'est vraiment la femme que je vise. La femme en tant qu'enseignante, en tant que personne qui a un droit exclusif sur les petits enfants, dans les nurseries, à l'école maternelle et de façon générale dans toutes les écoles communales (il y a une immense majorité d'institutrices, il n'y a pratiquement pas un mec). On peut dire qu'un enfant jusqu'à l'âge de 12-13 ans ne voit que des femmes; il vit dans les femmes. Il y a une sorte de matriarcat qui domine l'impubère. Et de ce point de vue-là, ce livre, L'île Atlantique, est un livre contre les femmes. Pas du tout un livre antiféministe, bien au contraire: un livre contre les rôles sociaux de la femme. Les rôles sociaux par rapport à l'enfant, par rapport à la famille en général.



Et je ne veux pas qu'on appelle mysoginie (sic) la guerre contre les fliquesses et les kapos femelles, ça n'a aucun rapport...

[...] Ce n'est pas de ma faute si les mères sont presque toujours imbuvables et insupportables... S'il existait un tribunal de Nuremberg pour les crimes de paix, il faudra y passer neuf mères sur dix. Je n'y peux rien.

[...] La guerre contre les mères, je pense en effet qu'il faut la faire; qu'il faut s'intéresser à ce côté très particulier de la société contemporaine où les enfants, pendant les douze premières années de leur vie, sont élevés sous vide avec des individus asexués, des espèces de fourmis ouvrières. Et il y a une guerre à mener, non pas contre les femmes en particulier, contre des mères ou contre des mémères, mais seulement une guerre contre les droits culturels exclusifs de la famille, de plus en plus refilés à cet espèce de sous-produit humain en quoi les femmes sont changées. Et je dis que dans la mesure où la vie en société m'intéresse, je souhaiterais que les gens qui vont devenir adultes soient en contact avec des êtres moins infirmes que ceux qu'on a transformés en femmes.

Libé: Ce qui aboutit très clairement à ceci, c'est qu'il faut retirer les enfants aux femmes.

T. D.: Absolument. En tout cas il faut empêcher que les femmes aient un droit exclusif sur les enfants, ça c'est sûr. Il ne s'agit même plus qu'il y ait des relations sexuelles ou qu'il n'y en ait pas. Je connais un enfant et si la mère est opposé aux relations que j'ai avec lui, ce n'est pas du tout pour des histoires de bite, c'est avant tout parce que je le lui prends. Pour des histoires de pouvoir, oui.

Autrement dit, elles se prennent une poupée et se la gardent» (Libération 10.04.1979; suite 1, 2, 3).

Autrement dit, la femme, la mère, est une construction artificielle infirme – on retrouve ici certaines prémices de théories pour lesquelles la famille c'est l'égoïsme et les droits que confère la nature doivent être brisés pour ouvrir totalement un accès égal à l'enfant.



XXIe siècle

De nos jours, sous nos latitudes, et malgré l'opprobre généralisé, ce genre de théorie trouve encore des défenseurs qui, sous couvert de précision des termes, accuse un attachement à l'idéologie traditionnelle. Ainsi le conseiller national socialiste Carlo Sommaruga, qui, en pleine session de commission parlementaire s'opposa à la non-radiation du casier judiciaire des condamnations pour pédophilie au prétexte d'une distinction à faire entre «pédophilie» et «pédocriminalité»; et de citer, à sa défense, les Grecs antiques... La théorie est la même que chez Dugué, pour Carlo Sommaruga, la «culture catholique» (entretien accordé en 2005 au Bureau audiovisuel francophone) est un facteur pathogène de la pédophilie; pourquoi changer une formule qui marche?

En 2011, Carlo Sommaruga déposera, une motion pour interdire, comble de bravoure politique, tout contact avec des enfants aux auteurs de délits sexuels sur mineurs, alors qu'il contre, en 2010, malgré l'avis des experts de la police, la droite sur la création d'un registre des pédophiles.

La vieille école pédéraste a même fait des petits: La North American Man/Boy Love association (site encore actif en 2005), fondée en 1978 suite au succès d’une campagne de la communauté gay de Boston pour se défendre de la chasse aux sorcières dont elle était l’objet, et qui se veut l’héritière directe de cette libre pensée pédérastique. La NAMBLA veut «éduquer la population sur la nature bienveillante d’un amour entre un homme et un garçon», sortir les pédophiles de prison et resserrer la «coopération avec des lesbiennes, des gays, des féministes et autres mouvements de libération».

En Suisse, une association du nom d'Arcados, qui semble s'être évanouie, s'est plue un temps à publier des études sur les effets bénéfiques des relations sexuelles entre enfants et adultes (à signaler que des associations homosexuelles suisses ont récupéré sans sourciller l’adresse arcados.ch, et qu'il y a quelques années encore Moël Volken, responsable de l’association faîtière helvétique Pink Cross, publiait des articles sur arcados.com; mais surtout pas d’amalgame).

Très récemment encore, le premier magazine homosexuel francophone Têtu publiait sur son site, sans la moindre interprétation critique et dans le seul but de célébrer la mémoire des anciens, le premier numéro (avril 1979) du magazine homosexuel Gai Pied, répertorié comme le premier magazine gay de l'ère moderne. Ledit numéro, qui fait en première page la publicité de L'île Atlantique de Tony Duvert, fait, en page 11, la critique de l'amalgame qu'il accuse la presse de pratiquer entre «une affaire de prostitution d'enfants avec vente de photos pornos, et des relations consentantes avec échange de tendresse avec des «presque adultes»». Sur la même page encore, l'on s'insurge devant la rectitude de la justice vaudois qui a osé condamner Claude-Guy, instinctothérapeute, lequel pense «que la sexualité des enfants est réprimée, et que la répression de ces lois fondamentales de la nature est cause de la délinquance sociale. En citoyen helvétique, ses réflexions se teintent de mysticisme, car pour lui l'amour physique permet d'atteindre l'amour pur. Voilà le cadre: écologiste, familialiste, sociologique, mystique. Pervers?

Pourquoi ce procès? Guy-Claude aurait bien pu continuer à vivre dans sa communauté qui, même si sa renommée s'étend rapidement, reste en fait autarcique. Les ennuis viendront de la guérison d'une fillette, Anna, souffrant de troubles nerveux. Ce qui s'appelle en termes juridiques «attentat à la pudeur des enfants». Bien que la fillette aille mieux, c'est la mère qui ne supportera pas le traitement. Elle met sa fille en pension chez son grand-père qui, lui, réagit violemment et porte plainte. Anna va aujourd'hui très mal, elle se sent souillée et recommence à avoir des troubles. Mais la morale est sauve. Guy-Claude sera jugé. Autre chef d'accusation sérieux: il a initié son fils d'abord à la masturbation puis à la connaissance biblique des êtres. Guy-Claude a répondu honnêtement à la demande des enfants, ces enfants qui ne sont d'ailleurs pas cités comme témoins au procès («par peur de les traumatiser»), mais ils ont envoyé une lettre de soutien. Ils n'entrent pas dans le cadre de la justice. Deux cadres dont l'un est censé contenir l'autre. Voilà l'homme en jugement.

[...] Je termine cet article et je suis triste. Ce qu'on ne pardonne pas à Guy-Claude c'est la cohérence de sa recherche marginale. Bien sûr, on se servira d'un bulldozer de taille pour que cet homme soit regardé comme un monstre: le vieux blabla psychiatrique, aussi poussiéreux qu'un palais de justice, fait toujours son office».
Les difficultés, enfin, de nos autorités à définir l'âge de l'innocence dans la loi d'application consécutive à l'initiative pour l'imprescriptibilité des actes d'ordre sexuel ou pornographique commis sur des enfants prépubères sont pour le moins révélatrices du degré de pénétration d'une pensée, construite de longue date, d'instrumentalisation de l'enfant sur l'autel des libertés adultes.

Adrien de Riedmatten

AVoir :
Enfant et famille: la «révolution des moeurs», aperçu historique (III).
La Charité de la Liberté et Parti de la diversité - Qui essayez-vous de tromper?

Pays-Bas : La Charité de la Liberté et Parti de la diversité - Qui essayez-vous de tromper?


Nouveau parti politique aux Pays-Bas. 

A présent, vous avez entendu parler du groupe politique aux Pays-Bas qui se fait appeler «Charité, de la Liberté et Parti de la diversité." Ce qu'ils représentent pour la pédophilie. Ce qu'ils réclament est d'abaisser l'âge de rapports sexuels consensuels de 16 à 12 immédiatement et finalement éliminer une limite d'âge tout à fait. Ils demandent également au Parlement néerlandais pour la rendre légale pour les stations de télévision de diffuser de la pornographie dure pendant la journée. En outre, ils veulent légaliser la nudité en public et la bestialité. En outre, ils croient que tout le monde devrait apprendre à rouler les trains gratuitement. Oh oui, et ils s'opposent à la cruauté envers les animaux.

Selon un récent sondage, 82% des citoyens des Pays-Bas estiment que leur gouvernement devrait faire quelque chose pour arrêter le nouveau parti, tandis que 67% sont d'accord que la promotion de la pédophilie devrait être illégal. Ceci suggère que la plupart des Hollandais sont aussi choqués et outrés que le reste d'entre nous.

Impropre Grotesque
Je ne vois pas besoin de s'indigner et au vitriol sur ce qui est évidemment un coup de publicité par un groupe d'intérêt spécial insignifiant. Mais quand j'ai entendu parler de cet incident, j'ai été troublé par le choix de leur nom. Est-ce que la pédophilie sonores pour vous comme la charité et la liberté? Est-ce vraiment la diversité?

Examen définitif
Le sens original de «charité» (du latin caritas) était l'amour ou de l'affection. Le rendu de 1 Corinthiens 13:13 Le roi James Version vient à l'esprit: «Or, la foi demeure, l'espérance et la charité, mais la plus grande d'entre elles, c'est la charité." Plus récemment, le mot est venu à signifier, selon Webster, «la fourniture d'aide ou de secours aux pauvres, quelque chose qui est donné pour aider les nécessiteux."

La liberté est définie comme «la condition d'être libre de contraintes, la liberté de la personne de l'esclavage, l'oppression ou l'incarcération." La définition de la diversité est «le fait d'être ou de qualité diverse; différence, d'un point ou de respect dans lequel les choses sont différentes."

Victimisation auto-imposé
En choisissant ces termes pour désigner leur cause, les pédophiles semblent se focaliser notre attention sur eux en tant que bénéficiaires de notre charité, les bénéficiaires de la liberté que nous leur permettent, et les objets de notre tolérance de leur divergence de nos normes. Leur nom est un plaidoyer, comme si ils pleurent, "nous accepter tels que nous sommes et ce que nous faisons, au nom de la charité, de la liberté, de la diversité."

La plupart des partis politiques cherchent à se concentrer sur ce qu'ils proposent de faire bénéficier l'humanité (si jamais ils le font est une autre question). Même le Parti communiste utilise son nom pour pointer vers un principe qu'ils considèrent comme positif, le partage forcé de capital et le travail. Mais ce parti ne propose rien de positif au-delà de leur «poulet en chaque pot" promesse de billets de train gratuits et heureux, les animaux sains.

Rien sur le sexe avec des mineurs?
La Bible a rien de spécifiquement à dire sur la pédophilie. Il ne traite indirectement quand il limite la relation sexuelle au mariage. Paul dit: «En raison de immoralités sexuelles (des mots grecs ici, porneias tas sont au pluriel), que chacun ait sa femme et que chaque femme ait son mari." (1 Corinthiens 7:2 voir les versets 1-5). Jésus cite Genèse 2:24: «Un homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair» (Marc 4:7-8, Matthieu 19:05). Ces passages ne disent pas "... et être joints à un enfant ...."

L'intérêt de l'Etat
Aux Pays-Bas, les États-Unis et d'autres pays, les gouvernements ont un intérêt évident dans le bien-être des enfants. Les lois contre la pédophilie sont conçus pour protéger les enfants des déviants sexuels, et les interdictions servent de barrière (mais pas insurmontable) qui pousse pédophiles se retenir de nuire aux enfants, ils s'attaquent à. Ces lois à tout le moins communiquer à la pédophilie, nous pensons que vous avez un problème. Si vous n'allez pas vous retenir, nous vous retenir, tant pour votre propre bien, ce comportement est destructeur psychologiquement, et pour le présent et l'avenir de nos enfants.

Plausible couché
Nous vivons dans une culture dans laquelle nous sommes bombardés avec des centaines de messages publicitaires chaque jour. Comme Dorothy Sayers décrit l'industrie de la publicité dans son roman policier 1933, Assassiner devez annoncer, la publicité consiste à constamment dire des mensonges plausibles. Devrions-nous être surpris que impopulaires, même les causes répugnantes se qualifient avec des titres qui nous induire en erreur, apaiser notre indignation, et justifier ce qui est faux?

Je peux seulement demander, ce sont les enfants qui participent à recevoir la charité? Ont-ils la liberté, la liberté d'être innocent, la liberté de manipulation et d'abus? N'est-ce pas là un point où se transforme la diversité dans la perversité? Ou est elle-même sur le point de perversité être redéfinie de l'existence?

Tout technique trop commun
Le même genre de mensonge plausible a lieu dans d'autres mouvements qui tentent société re-engineering, y compris celles qui favorisent les modes de vie homosexuels, cherchant l'abolition de la monogamie, la défense de l'avortement sur demande, le suicide médicalement assisté, l'euthanasie, etc Plausible mensonge prend également souvent lieu dans les salles de nos gouvernements. Ils vont à la guerre, imposer des droits de douane, détruire les écosystèmes, de défendre la torture et l'emprisonnement injustifié, soutenir des entreprises louches, et ainsi de suite, en essayant de cacher une multitude de péchés sous un blizzard de mensonges plausibles. Et oui, il se produit dans les églises ainsi, justifier les budgets gonflés, expliquant loin départs hâtifs pastorales, en défendant des programmes fait long feu.

Lorsque nous examinons ce qu'un groupe représente et se dresse contre, nous devons tenir compte de la possibilité que ce type de commercialisation est en cours. Plutôt que avalant tout prodiguées à nous, nous devrions grignoter provisoirement, ne sachant pas combien nous pouvons croire. Sachant combien de fois cela arrive, nous devrions être prompts à demander: «Qui pensez-vous que vous pensez sont tromper?"

La vraie charité, la liberté, la diversité
Chrétiens, au moins, ont une Polestar par lequel ils peuvent évaluer tout: Jésus-Christ et la Parole inspirée de Dieu. Mais nous aussi pouvons être trompés par les mensonges que plausible sonore.

Ce que Dieu veut de nous, c'est une réflexion plus approfondie et plus solidaire. Notre cœur doit faire mal pour les enfants impliqués dans pédophiles. Il doit aussi faire mal pour les auteurs eux-mêmes. Mais la compassion ne peut pas fermer les yeux sur la pédophilie au nom de la tolérance. On ne peut pas fermer les yeux sur quelque chose de destructeur de toutes les personnes impliquées, ce ne serait pas la charité.

La compassion chrétienne doit fonctionner assez profond pour imaginer la liberté - une liberté qui échappe vieilles habitudes et les modes de pensée, qui cherche de nouvelles approches pour contrôler retranché pulsions. Compassion, la vraie compassion, doit être suffisamment profond et assez fort pour dire la diversité, comme louable car il est habituellement lorsqu'il est appliqué à l'ethnicité, la race, la classe, a besoin de limites pour qu'il conserve sa valeur. Sinon, la «diversité», «charité», comme et «liberté», devient juste une mensonge plus plausible.

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Copyright © 2006 Steve Singleton

Steve Singleton a un diplôme magna cum laude d'un baccalauréat en études bibliques et titulaire d'une maîtrise en religion. Il a écrit et édité plusieurs livres et de nombreux articles. Il a été rédacteur en chef, journaliste et consultant en relations publiques. Il a enseigné au niveau collégial grecque, la Bible, et des cours d'études religieuses et a donné des séminaires dans 11 états et dans les Caraïbes.

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Source de l'article: http://translate.googleusercontent.com/translate_c?depth=1&hl=fr&prev=/search%3Fq%3DCharity%2BFreedom%2Band%2BDiversity%2BParty%2BCFDP%2Bn%25C3%25A9derland%26rlz%3D1I7RNTN_fr%26biw%3D1129%26bih%3D575&rurl=translate.google.fr&sl=en&u=http://ezinearticles.com/%3FThe-Charity,-Freedom,-and-Diversity-Party----Who-are-You-Trying-to-Fool%3F%26id%3D215279&usg=ALkJrhjeEvwAjJQCTMDKhjpibZJav7EohA

Un Parti pédophile officiellement autorisé... aux Pays-Bas.

Les Hollandais sont un peuple très progressiste, en général très en avance sur le plan des moeurs. Un pays dans lequel le canabis est en vente libre,la prostitution et le mariage homosexuel autorisés. Mais là, je trouve qu’ils vont un peu loin !

En effet, la création d’un parti politique qui affiche officiellement sa pédophilie vient d’être autorisé par une Cour Hollandaise. Il s’agit du PNVD, Parti pour l’amour fraternel, la liberté et la diversité ! Ses principaux programmes concernent l’abaissement de l’âge de consentement à un acte sexuel de 16 à 12 ans, la légalisation de la pornographie infantile et celles des relations sexuelles avec les animaux.


On croit réver, mais non. La justice a estimé que, dans une démocratie,le parti pédophile avait le droit d’exister au même titre que n’importe quelle formation. Et que les seules limites à la liberté d’expression concernait les désordres publics, ce que la création de PNVD ne remettait pas en cause.

La création du PNVD a suscité un scandale et les associations de protection de l’enfance en particulier ont demandé au gouvernement de mette fin aux " interets des pédophiles". 82 pct de la population, d’après un sondage, estiment que l’Etat doit bloquer la création de ce parti.

Pour le juge Hofnuis qui a rendu ce jugement, c’est aux électeurs de faire connaitre leur jugement.

A suivre...
Source : http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/un-parti-pedophile-officiellement-11937

AVoir :
Enfant et famille: la «révolution des moeurs», aperçu historique (III).
Pays-Bas: Une association pro-pédophilie menacée de dissolution.
Pays-Bas : La Charité de la Liberté et Parti de la diversité - Qui essayez-vous de tromper?
Pays-Bas : Affaire Amsterdam.
Pays-Bas : Temse Madeira Zandvoort 1998 Réseau.
Pays-Bas : Joris Demmink pédophilie?
Pays-Bas : Briefing : Ecoute des victimes de la traite sexuelle des enfants. (Fr)
Pays-Bas : Réseau Apollo.
Pays-Bas : Zandvoort : Le Réseau.

Allemagne : Les Verts veulent faire la lumière sur un ancien courant pro-pédophilie.

Mis à jour le 13.05.13 à 18h24
Les Verts allemands (opposition) vont désigner un expert indépendant pour faire la lumière sur l'influence d'un groupe militant pour la pédophilie au sein du parti dans les années 1980, a annoncé lundi un responsable du parti. Jürgen Trittin, l'un des deux candidats écologistes à la chancellerie, a fait cette annonce lors d'une conférence de presse du parti lundi à Berlin. Il a admis que les Verts, mouvement fondé en 1980 et qui a participé aux gouvernements Gerhard Schröder entre 1998 et 2005, avaient pris «de mauvaises décisions» en leur temps en ce qui concerne la pédophilie.

Jürgen Trittin, également président du groupe écologiste à la chambre des députés, faisait référence à la décision de la section régionale du parti en Rhénanie du Nord-Westphalie de se prononcer en faveur de l'impunité pour ceux ayant des relations sexuelles avec des enfants, en 1985. Les Verts avaient ensuite échoué à entrer au Parlement de cet Etat régional, obtenant moins de 5% des voix, a rappelé Jürgen Trittin. L'analyste politique, qui n'a pas encore été désigné, devra déterminer dans quelle mesure et durant combien de temps un groupe prônant la pédophilie a pu avoir de l'influence au sein des Verts.

Daniel Cohn-Bendit au cœur d’une polémique

L'hebdomadaire Der Spiegel affirme dans sa dernière édition que la direction des Verts allemands a financé dans les années 80 un groupe de travail favorable à la légalisation des relations sexuelles entre adultes et enfants. Le magazine se base sur des archives du parti. Interrogé par Der Spiegel, le co-président des Verts, Cem Özdemir, a souligné: «La protection des enfants contre les abus sexuels était et demeure un point central pour nous». «Il n'est pas acceptable que certains tentent à partir de positions passées de groupes isolés d'en conclure à une attitude laxiste des Verts vis-à-vis des abus sexuels commis sur les enfants», a-t-il ajouté.

Le député européen allemand Daniel Cohn-Bendit, figure emblématique de la contestation de Mai 68 en France, s'est récemment trouvé au centre d'une polémique en Allemagne pour ses écrits sur la pédophilie en 1975. Il s'était à maintes reprises défendu contre les attaques, déclarant ainsi: «Il n'y a eu aucun acte de pédophilie. La pédophilie est un des crimes les plus abjects qui puisse exister. Il n'y a pas eu de ma part non plus de désir d'enfants. Là où il y a un grand problème, c'est mon désir de provocation». Le politologue Lothar Probst, interrogé par une chaîne de télévision régionale, a estimé qu'il fallait remettre ces positions des Verts dans le contexte de l'époque. «Je crois que c'est un exemple qui montre que dans le sillage de la levée des tabous (sexuels de cette époque) la pédophilie a trouvé un forum et de la compréhension au sein des Verts», selon lui.

Avec AFP
Source : http://www.20minutes.fr/ledirect/1154133/20130513-allemagne-verts-veulent-faire-lumiere-ancien-courant-pro-pedophilie

AVoir : 
Cohn-Bendit poursuivi au pénal pour pédophilie…
Allemagne : Les Verts veulent faire la lumière sur un ancien courant pro-pédophilie.
Le FLIP (Front de libération des Pédophiles).
FLIP II à la charge!
le Réseau Coral.
Si c'est de l'Art ce n'est pas pareil ???
Marie Darrieussecq La nymphette de Clèves ///BBK ACTUS.
Le protocole des ignobles en robes noires.
Outreau: Chronologie non autorisée (avril 2000 - mars 2002).