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mercredi 24 avril 2013

Extrême Urgence en France Demande d’Intervention immédiate du Conseil de Sécurité


Madame AMYOT Fabienne                                 Le 22 mai 2012

Diplômée de H.EC Paris
Docteur en Chirurgie Dentaire
Candidate au Poste de Procureur de la Cour Pénale Internationale 2012
Candidate à l’élection du Président de la République Française 2012

A l’attention de :
Mr Nassir Abdulaziz Al Nasser
Président de l’Assemblée Générale
Des Nations Unies
Avenue de la Paix 14
1202 GENEVE
SUISSE
Objet :
Extrême Urgence en France
Demande d’Intervention immédiate du Conseil de Sécurité
AU NOM DE L’HUMANITE
A TOUS LES CHEFS D'ETAT

Monsieur le Président de l’Assemblée Générale des Nations Unies,
Je sollicite de votre part un rendez-vous de toute urgence pour une intervention sans délai des Nations Unies en France, selon la mission confiée à l’ONU.

Je vous rappelle quelques faits pour mémoire puisque l’ONU est prévenue et saisie mais s’abstient et ce, alors-même que, suite à des demandes pressantes d’ONG et d’institutions, elle a mandaté en 2002 en France un Rapporteur aux fins d’évaluer l’existence de crimes sexuels massifs commis sur les enfants, du traitement qui est donné par les institutions françaises à ces faits criminels. Ce Rapporteur a établi immédiatement après son passage une note préliminaire aux fins d’intervention en urgence de l’ONU et a conclu à :
- Une situation d’urgence
- Une situation de risques graves et réels pour les enfants français et de privation de droits
- Des carences multiples et des graves dénis de justice de la part des institutions judiciaires sur les crimes commis contre les enfants
- Des risques de « poursuites administratives » pour ceux qui aident les enfants violés ou dénoncent les viols commis sur des enfants
- La création en France de matériel pornographique dont l’un contient à lui seul 8000 photos d’enfants abusés
- Des violations des modes de procédures judiciaires permettant le placement de l’enfant victime au domicile de la personne incriminée comme abuseur
- La condamnation , par leur Conseil de l’Ordre des médecins qui signalent des soupçons d’abus sexuels sur des mineurs
- La nécessité de la création d’un tribunal international pour pallier à l’incapacité des tribunaux français à remplir leur mission.
- La nécessité de mener des enquêtes complètes et impartiales
Ce constat était le voile levé sur un atroce génocide. Les termes du rapporteur sont sans aucune ambiguité.
L’ONU a-t-elle jamais eu à sa disposition pour intervenir sur un territoire, des faits aussi précis de crimes de masse contre une population, flagrants, nombreux et même avec des moyens de chiffrage, mettant en évidence les comportements de chacun des intervenants de manière précise et preuves à l’appui de l’existence de tortures et de crimes ?
Que la barbarie de viols de masse manifestement institutionnalisés, ait été renvoyée au secret par l’ONU a donné l’assurance aux ultra-criminels de garantie d’impunité et de barbarie débridée.
Même les nazis n’ont jamais bénéficié d’une telle liberté pour commettre les exterminations. Ils étaient connus et combattus.
Des sacrifices humains des enfants sont commis en France par rites monstrueux, commis sur des enfants et en présence d’enfants et durent depuis 1960 d’après les témoins survivants et les preuves.
Les témoins et les survivants sont formels, à chaque sacrifice rituel, ils attestent de la présence de fonctionnaires (éducateurs, gendarmes, huissiers, personnes masquées…). Les mots n’existent pas pour dire le niveau de choc traumatique, de perpétuation des souffrances des victimes privées de soins, déniées, maltraitées jusqu’à ce que mort s’en suive pour la plupart ou jusqu’à disparition.
Même des fonctionnaires de police demandent de l’aide via internet ; choqués et terrorisés.
La teneur de leurs écrits démontre le niveau de terreur dans lequel ils sont maintenus.

C’est cette terreur qui est imposée…..à des enfants !
C’est un humanicide, le pire de toute l’histoire de l’humanité.
Il est commis au sein des institutions.
Contre toute attente des criminels, l’humanicide est flagrant, atrocement et effroyablement constatable.
L’inertie de l’ONU, informée, dotée d’un rapport dès 2002 suffisamment alarmant pour empêcher toute inaction, n’a fait qu’aggraver le niveau de barbarie insoutenable des faits.
L’humain reprend ses droits après des décennies. Ma légitimité et mes motivations sont humaines et indéracinables : plusieurs de mes enfants ont été tués ou enlevés pars ces criminels-humanicides, avant mes 14 ans. L’arrêt des grossesses forcées des mineures victimes de viols est une priorité humanitaire dans ce génocide.
Les criminels qui ont placé mes enfants utilisent tous les moyens institutionnels possibles depuis 40 ans pour nous torturer, à un niveau qui dépassent l’entendement mais qui est constatable immédiatement et pour empêcher que la vérité ne se manifeste et que l’humanité ne soit rétablie dans son droit original, puisque toute l’humanité est bien impactée par cet humanicide.
J’ai pleine connaissance que c’est un état de guerre, le pire qui soit, celui d’hommes dotés des pouvoirs politiques, contre des enfants démunis, des mères explosées par les tortures civiles, sociales, judiciaires et psychiques.
C’est le pire état d’agression qui existe, qui ait été conçu volontairement par des criminels qui ont perdu tout lien avec la notion même d’être humain, qui ait été froidement mis en oeuvre et institutionnalisé durant des décennies, plaçant tous les citoyens sous emprise et manipulations.
Il est organisé, structuré et fonctionne comme une armée, donc bien évidemment d’une élémentaire simplicité à constater et à juger, dès lors qu’il est enfin admis qu’on ne doit pas sacrifier les enfants, que ce n’est pas normal, que même en France, on ne peut pas se permettre cela impunément.
Des moyens adaptés à l’arrêt de cet humanicide sont en cours mais rien ni personne ne peut priver les citoyens français de l’aide de la Communauté Internationale qu’ils ont financée et qui leur est garantie par l’ONU.
Faire semblant de ne pas entendre les cris de ces enfants, est aussi monstrueux que ceux qui s’en repaissent. Attendre que des enfants soient contraints à demander de l’aide, alors que livrés à une telle apocalypse, est déjà monstrueux. L’ONU a mission et obligation de prévention sans condition., encore plus d’intervention.
L’ONU n’a aucune liberté, sauf à abuser de ses pouvoirs, de ne pas intervenir dès lors qu’elle dispose d’éléments suffisants permettant de penser que des droits fondamentaux sont violés envers une population ou une catégorie de personnes. L’ONU n’a aucun pouvoir de soustraire la France entière à son obligation d’intervention, ce faisant encadrant un massacre.
L’ intervention du Conseil de Sécurité de l’ONU est acquise sans condition.

Je demande à tous les chefs d’Etat, de mettre nominativement chaque responsable de l’ONU, en demeure de remplir sa mission en France immédiatement.
Que ceux qui lisent comprennent l’explosion nucléaire de souffrances, inextinguibles, que les « institutions françaises » font porter à des innocents fragiles chaque seconde de leur vie de martyre, des enfants massacrés auxquels ont fait supporter des violences et des coups terribles, infligés avec la puissance de la force publique et que ceux qui lisent, comprennent que pas une seule seconde cela ne peut continuer. C’est un ultimatum mondial.
L’entrave faite par l’ONU adossée à l’imposition d’un secret par emprise sur tous les media ont conduit à une monstruosité dès lors qu’il s’agit d’enfants et des pires crimes jamais décrits dans toute l’histoire de l’humanité. Devoir écrire cela à ceux qui ont devoir de protéger leurs pareils, signe déjà la présence d’un génocide car le déni n’existe pas pour ceux qui ont autorité, il est toujours accompagné d’actes concrets pour maintenir sous silence.
Comme vous le savez, dans le Var, trois petits enfants martyres ont été déportés et témoins en un an de pas moins de 16 sacrifices rituels d’enfants commis en leur présence. Leur parcours, comme celui de tous les autres témoins et survivants, depuis leur premier témoignage, relève de la déclaration de guerre, est intolérable, insupportable. Il faut néanmoins parler de ces enfants parce que personne n’a l’intention de leur porter secours et qu’ils sont programmés pour disparaitre rapidement.
Ils ont été arrachés à leur mère par le gendarmes le deuxième jour après avoir parlé. Leurs dessins et leurs paroles sont effroyables d’évidence de cannibalisme, de mutilations, d’atrocités et de monstruosité jamais mise en oeuvre nulle part.
L’ONU a eu transmission d’un dessin en février 2012 sans s’émouvoir.
Outre qu’ils doivent se taire, qu’ils ont été privés de soins, arrachés à leur mère pour éradiquer les preuves, les souffrances supplémentaires qu’on leur a infligées sont d’un niveau d’abomination intolérable, inacceptable et qui relève de l’obligation de connaissance par le monde entier car chaque habitant de la planète est solidaire de telles monstruosités infligées sans répit depuis 4 ANS par des procédures atroces de violence, de haine et de barbarie et par placement dans les mains des humanicides !!
Comme vous le savez, 400 000 personnes en France sont actuellement privées de connaitre leurs origines, la plupart nées dans ces camps et suite à ces viols rituels, torturées par les institutions pour ne jamais avoir accès à leur « famille » d’origine, comme moi-même et mes propres enfants, jusqu’à assujetisation radicale au pouvoir absolu institutionnel.
Personne ne s’offusque des crimes rituels, des mutilations, du cannibalisme qui l’accompagne et auxquels les petits martyres sont soumis, ni même de l’origine par grossesse forcée et trafic des enfants sacrifiés puisque le système est à ciel ouvert. Il est normal en France, under control.
Je saisis l’ONU une dernière fois car c’est un devoir d’humanité mondial que d’intervenir sans un seul jour de délai supplémentaire.
L’ONU et la CPI n’ont rien fait et ont perdu leur légitimité.

Le bilan de la CPI est déplorable sur le plan judiciaire, manifestement frappé d’impartialité et donc d’incapacité et de plus, avec des bilans financiers exorbitants sans résultat.
La CPI n’a plus de légitimité à agir en France dans l’humanicide.
Les survivants demandent l’instauration d’un Tribunal International indépendant composé de membres de toute la Communauté Internationale, compétents, ayant une expérience et une solide éthique pour juger les criminels humanicides.

Les survivants demandent le déploiement des forces du Conseil de Sécurité de l’ONU en France, par tranches géographiques avec en premier le Doubs et le Var
Les survivants demandent un tribunal international indépendant pour être rétablis dans leurs pleins droits et réparation, sans aucun délai supplémentaire. L’exclusion de la race humaine qu’ils ont eu à subir durant des dizaines d’années, fait qu’on peut estimer à deux cents ou trois cents procédures nécessaires par survivant pour mettre fin aux tortures et procédures et les rétablir chacun dans leurs droits.
Le Conseil de Sécurité de l’ONU doit donner immédiatement les moyens de déploiement des forces de sécurité dans les départements où ces faits sont en cours et où les témoins sont torturés.
A ce titre, je demande à l’ONU de me recevoir sans délai pour mettre en oeuvre la fin immédiate du génocide et je demande à chaque chef d’Etat de suivre les actions qui sont mises en place et de s’impliquer personnellement au nom de l’humanité et de leur propre paternité.
Je remercie chaque chef d’Etat qui prendra contact directement avec moi afin de mettre en oeuvre, sans échec possible, l’arrêt du génocide et de mettre en oeuvre sans délai dès maintenant la reconstruction de la France, et par là-même des autres pays européens.
Depuis des années, sans répit, j’oeuvre en France, à l’ONU et à la Cour Pénale Internationale pour crever le silence et la chape criminelle qui recouvre ces faits, pour aider les victimes et les survivants, accompagner les mourants, pour dénoncer l’inceste institutionnel et judiciaire français.
En 2011, j’ai déposé ma candidature au Poste de Procureur de la Cour Pénale Internationale d’une part parce j’ai l’expérience et les compétences pour occuper ce poste, et d’autre part parce que j’ai compris que l’emprise politique de la CPI doit cesser à tout prix immédiatement puisqu’elle est le garant de l’humanicide en France, de la chute de l’Europe et du déclin mondial.
J’ai saisi l’Assemblée Générale des Nations Unies en février 2012 aux fins d’une procédure en reconnaissance de la nullité de l’élection du Procureur de la Cour Pénale Internationale puisque l’élection encadrée par le Statut de Romme a été remplacée par une passation de pouvoir directe envers une personne manifestement sans liberté interne et sans diplôme, Madame Bensouda.
L’ONU s’est abstenue à ce jour mais la CPI n’en demeure pas moins privée de procureur légitime.
La CPI fait l’objet d’une prise de pouvoir par un groupuscule qui n’a aucune légitimité pour décider de la guerre dans le monde, alors même que la Paix est réclamée partout et qui semble avoir des liens proches des humanicides français.

J’ai déposé une plainte à la Cour Pénale Internationale le 22 juin 2010 pour dénoncer les tortures à visée exterminatoire contre les survivants du génocide français. La CPI s’est abstenue.
J’ai demandé depuis plusieurs années l’intervention du Conseil de Sécurité dans le Doubs en France, laboratoire de l’humanicide, foyer de départ, où l’éradication de toute notion d’humanité est consommée, où la séparation de deux groupes identifiables d’individus est institutionnalisée partout : les sujets et les sur-hommes. J’espère qu’il n’existe nulle part ailleurs des preuves aussi organisées, flagrantes, évidentes, normales de l’existence d’une humanité animalisée au service des sur-hommes qui se sont emparés de toutes les fonctions de gré ou de force. La situation dépasse l’entendement et est volontairement laissée en l’état puisque la proximité du Doubs avec la Suisse prime sur toute autre considération, même génocidaire. Jamais l’archaïsme criminel n’a été poussé à une telle extrémité que dans le Doubs, jusqu’à la banalisation animalisée de l’inhumain et accès aux fonctions gouvernementales.
Dénier les témoins et les survivants, ou plutôt tenter de le faire, ratifie l’extrême inhumanité, si besoin était.
De mémoire, jamais des survivants n’ont été enterrés durant 50 ans ! Les enquêtes établiront la réelle proportion mais nous les survivants, tous nous attestons de monstruosités jamais décrites nulle part dans l’histoire de l’humanité, en nature, en nombre et en durée. Tous nous avons vu mourir un nombre incalculable de personnes de la même manière.
Personne n’a ce pouvoir de dénier un humanicide et ceux qui se le sont attribués doivent être immédiatement arrêtés et jugés, quel que soit leur statut, même si eux n’ont jamais laissé à leurs victimes la chance d’avoir affaire à des institutions réellement humaines.
J’ai demandé l’intervention urgente de l’ONU le 11 décembre 2010 pour faire cesser les tortures et les actes de barbarie contre les survivants du génocide qui portent plainte en justice et pour faire cesser les mesures de rétorsion contre les êtres humains qui prennent la défense des enfants et mettent en cause les criminels. L’ONU s’est abstenue.

J’ai demandé l’ouverture d’une procédure à la Cour Pénale Internationale le 7 juin 2011 pour enlèvement et détention en esclavage de mes enfants. La CPI s’est abstenue.
J’ai demandé le placement sous protection des survivants le 3 octobre 2011 selon le Statut de Rome. L’ONU s’est abstenue.

J’ai dûment saisi le Président Mr Sarkosy en 2011 et la mère des enfants témoins des sacrifices humains l’a fait également pour lui demander de l’aide. Il s’est abstenu.
J’ai demandé à plusieurs reprises de l’aide pour des femmes violées et torturées, placées sous l’emprise de leur bourreau et qui ne parvenaient plus à protéger leurs enfants. Toutes avaient été violées durant leur enfance. Toutes ces mères ont fini isolées, séparées de leurs enfants qui sont systématiquement placés chez le bourreau de la maman auquel celle-ci doit payer une pension alors qu’elles sont sans ressource. Ma belle-sœur est ainsi décédée à 4O ans, trouvée morte dans son garage par son fils, devenu orphelin avec mon autre neveu. Elle est décédée sans avoir vu l’ombre de la justice, après avoir été totalement spoliée et dans un extrême dénuement. Je connais une autre maman de 43 ans en train d’agoniser en Guadeloupe dans des conditions identiques après avoir été violée durant plus de 10 ans par son compagnon, que ses 4 enfants lui aient été retirés, qu’elle soit atteinte de cancer et laissée sans soin et que tous les jugements soient rendus contre elle. J’ai écrit il y a deux mois spécialement au Garde des Sceaux par lettre recommandée pour elle, en donnant ses coordonnées, en demandant qu’elle soit rétablie dans ses droits, soignée. Personne n’a rien fait depuis et je n’ai même pas reçu de réponse du Garde des Sceaux. Elle va décéder seule sans avoir revu ses enfants, dans des conditions que personne n’a idée d’imposer même à un animal. Elle pèse actuellement 40 kilos pour 1m 85 et n’est pas soignée, ni même placée sous antidouleur.
J’ai demandé l’ouverture d’un procès à la Cour Pénale Internationale contre le Président français le 7 avril 2011 pour haute trahison, pour détention arbitraire de mon enfant et d’enfants handicapés dans des centres de santé clandestins et pillage de fonds publiques, pour tortures et actes de barbarie commis par les institutions, pour détournement des institutions judiciaires comme armes de guerre contre les civils et les survivants (dossier de 800 Pages de pièces et de preuves).

La CPI s’est abstenue tout en accusant réception de ma demande d’ouverture de procès et en me disant qu’il y serait donné réponse « par écrit » !
J’ai demandé, comme le Rapporteur de l’ONU l’a fait en 2002, la mise sous tutelle des institutions judiciaires en France. La CPI s’est abstenue.
Le 9 février 2012, j’ai saisi le Conseil de Sécurité des Nations Unies afin de faire cesser les sacrifices humains, afin d’informer les français de la situation avant le vote et de s’assurer de la « moralité » des candidats à l’élection et spécifiquement de leur non implication dans le génocide, afin de mettre sous tutelle le processus électoral du Président de la République française instauré par accumulation de viols des droits des candidats émanant de la société civile, par absence de mise en oeuvre des moyens obligatoires élémentaires pour la légalité du processus électoral et par violations de la Constitution, le scrutin direct qui fonde la V° République, étant transformé en scrutin indirect par pré-sélection d’un collège électoral d’un candidat.
Quelle que soit la perversité des moyens employés, la France n’en demeure pas moins privée de son Président légitime, faute d’élection légale et de citoyens dument informés.
L’ONU a parfaitement connaissance des éléments de preuves qui démontrent l’illégalité du processus électoral. En s’abstenant d’intervenir, elle lèse irrémédiablement le peuple français et ce d’autant plus que, dans des situations similaires en Afrique, l’ONU n’a eu de cesse de menacer les imposteurs jusqu’à leur départ pour replacer les civils dans leurs droits. L’ONU doit engager immédiatement une enquête sur la légalité du processus électoral en France faute de ratifier une nouvelle fois sa volonté de livrer les français et de les priver de l’ensemble de leurs droits jusqu’à totale destruction de la France.
Je suis candidate officielle aux élections présidentielles 2012 en France.
La légalité de l’élection est contestée par une avocate d’Aix en Provence devant le Conseil Constitutionnel en France. Il reste à démontrer les motifs qui ont animé le Conseil Constitutionnel pour mettre en oeuvre un tel mode électoral alors qu’il a mission de préserver les droits des citoyens.

Je demande l’arrêt du génocide ET une enquête et vérification du processus électoral tant il est urgent de s’assurer que la logique du génocide n’a rien à voir avec les illégalités de l’élection et que les ministres et l’équipe gouvernementale n’ont aucun lien direct avec les humanicides.
La France violée et sacrifiée, n’a pas la liberté interne actuellement de procéder à une élection et je l’ai signalé dès février 2012 à l’ONU en demandant que les français soient informés de la situation.
L’abstention de protection de la CPI, l’abstention de protection de l’ONU, les abstentions prolongées et volontaires d’arrêt des massacres constituent, en vertu des missions qui leur sont confiées, un état de guerre déclarée de l’ONU et de la CPI contre les enfants français et les survivants, comme si ce surcroit d’agression était humainement supportable.
Quelques criminels sont parvenus à mettre sous emprise tous les responsables d’Europe ?
Et ce à la place de la protection qui est garantie et proclamée et que les français ont très lourdement financée au prix de la stabilité économique du pays.
Par son intervention à réception de la présente, l’ONU doit réparer immédiatement le sens unique manifeste des traités qu’elle a fait signer à la France et manifester qu’elle n’a plus l’intention de soutenir les criminels.
Pire, sans l’existence de l’ONU et de la CPI, si ces mêmes massacres avaient eu lieu en 1940, les enfants français et les survivants auraient pu bénéficier de l’aide rapide des pays étrangers. L’existence de l’ONU et de la CPI a isolé radicalement les victimes, entrainant un niveau de massacre jamais vu dans toute l’histoire de l’humanité, au point que 16 enfants sacrifiés dans un seul département en un an est banalement banal et d’une élémentaire simplicité à gérer pour les institutions, à cacher aux français, à enfouir en justice, à rentabiliser.
J’ai saisi Mr Barak Obama et Mr David Cameron en avril 2012, Mme Angela Merkel également en 2011.
Toutes les institutions européennes saisies s’abstiennent volontairement.
La Cour de Cassation a rendu un arrêt le 17 juin 1997 qui stipule que « la minoration outrancière du nombre de victimes caractérise le délit de contestation de crime contre l’humanité prévu et puni par l’article 24 bis de la loi du 29 juillet 1981 lorsqu’elle est faite de mauvaise foi ».
Si l’ONU n’a pas mis en oeuvre les mesures de M r PETIT, son rapporteur en 2002, elle n’en demeure pas moins au courant et responsable de la situation alarmante dans laquelle se trouvent les enfants français.
En France, compte-tenu des moyens énormes et multiples déployés, il est manifeste qu’il n’y a pas déni du génocide mais tentative de le rendre occulte, puisqu’il est pour une partie (15% peut-être) rédigé, répertorié, structuré par des « jugements » rendus par les tribunaux.
Le fait que toutes les preuves y soient grossièrement dénaturées, que tous les faits déjà cités par le Rapporteur de l’ONU continuent, comme il était prévisible puisque l’ONU a considéré qu’il était préférable ainsi, que les codes de procédure soient violés de manière à tourner en dérision manifeste les victimes, que les enfants soient torturés par des interrogatoires destinés à l’avance à les dénier, ce qui constitue le pire viol de conscience imaginable au monde, la pire torture psychique possible pour un enfant violé, mais que les viols, tortures, sacrifices humains aient donné lieu à des écrits, de surcroît judiciaires, où la forfaiture, l’intention criminelle ont la force manifeste des bombes, et frappent les petites victimes de condamnations atroces, fait que la loi du 29 juillet 1981 est également applicable à cet humanicide. Ces écrits permettent sans faille et sans erreur possible de déterminer la réalité de l’apologie du crime contre l’humanité, du crime de guerre, de délits de collaboration manifestes et aisément constatables.
Que le Rapporteur de l’ONU, qui pourtant réclame en 2002 l’instauration pour les enfants français victimes de viols, d’un tribunal international extérieur à la France et indépendant, écrive que, en matière de viols : « les décisions prises par les juges ne correspondent pas à l’intérêt supérieur de l’enfant » (formulation pro-humanicide), cela signifie en réalité humaine, puisque c’est bien la notion de réalité humaine c’est-à-dire : de faits à vivre par une personne, par l’autre, de faits que l’on ordonne à un enfant de vivre en sa personne, en son corps, en son psychisme : « est condamné à être séparé de sa mère, est condamné à vivre chez le père alors que l’enfant dit être violé par le père », donc des enfants sans force, extrêmement fragilisés par des viols et des scènes atroces, privés de tout soutien, de toute prise en charge de leurs souffrances, de tout soin, sont envoyés en camp de concentration, lobotomisés par la justice en sus, exposés volontairement aux viols quotidiens, aux tortures psychiques et à la barbarie dont on est humainement obligé de tenir compte, puisque ces faits sont là ; que nous en sommes tous responsables.
De plus, ils sont privés de leur mère. Cette seule privation détruit la vie d’un enfant non violé.
Qui peut non pas s’octroyer droit de vie et de mort, car là il est largement transgressé mais sciemment, au Nom d’un Peuple ( !!!), condamner un enfant par devant un tribunal à la concentration à vie, aux pires sévices quotidiens, aux pires souffrances psychiques, à la dérision, à l’humiliation, à la conscientisation qu’il n’est rien jusqu’à ce qu’il soit réduit par transe à ne plus pouvoir rien vivre par lui-même et jusqu’à ce que mort s’en suive puisque l’immense majorité des survivants n’a aucune espérance de survie à plus de 25-30 ans. Soit ils disparaissent, soit ils se suicident, soit ils sont enfermés en asile psychiatrique ou décèdent d’un cancer foudroyant.

Ces atrocités massives ont radicalement changé le cours de toute l’humanité, définitivement parce qu’il ne s’est pas encore trouvé, depuis 50 ans, un seul fonctionnaire qui dise STOP ou qui ne se plie pas aux menaces, tellement un enfant n’est rien, plus rien, pas même conscientisable.
Il ne s’est pas encore trouvé en France des pères et des mères informés et les institutions ont escompté sur le silence alors que les survivants ont escompté sur l’existence et la persistance des pères et des mères partout dans le monde, malgré l’extrême monstruosité en cours.
Le rôle des media est capital dans ce génocide. Les journalistes en sont le ciment ;
J’ai passé des jours à tenter de convaincre les journalistes d’informer, de prévenir, d’aider. Ils se sont appropriés tout l’espace de parole national et sont tous au courant des faits, des viols et des sacrifices humains. Certains journalistes ont même fait des films et des reportages avec des témoins, relevé le nom des criminels connus, et ont fait croire aux témoins que c’était bien évidemment pour informer. Or les reportages n’ont jamais été ni diffusés, ni publiés.

Les journalistes sont utilisés par certains humanicides pour sonder les témoins et les survivants.
L’obligation de l’ONU d’intervenir est intransgressable.
Non seulement tous les chefs d’Etat du monde sont saisis, un à un de cet humanicide, mais sans réaction immédiate, tous les responsables de l’ONU et de la CPI doivent être immédiatement suspendus de leur charge.
J’espère donc très vivement que vous êtes mère, et que vous saurez saisir cet ultime recours afin que le pire humanicide se termine par la justice rendue grâce aux institutions parce que dans tous les cas, les français informés, sauront rétablir dans sa légitime réalité humaine, ce génocide.
Je demande à l’ONU :
- De recevoir les témoins
- De mener avec eux les enquêtes sur place avec toute liberté d’intervenir dans toutes les institutions
- D’établir un tribunal international avec des juges et des experts sur avis et aval des témoins
- D’interdire immédiatement aux gouvernements français tout acte institutionnel, surtout considéré comme légal et légitime par les institutions, contre les survivants, et en fixant par avance des dommages et intérêts suffisamment dissuasifs pour qu’ils ne passent pas outre.
- De saisir le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel français aux fins de faire cesser l’interdiction de toute information sur le génocide et la propagande forcée sur les faux souvenirs et toute communication qui soit partiale et anesthésiante
L’ONU a obligation de rechercher tous les éléments permettant de s’assurer de la nature des crimes, de leur nombre, de leur localisation, du nombre et du statut des criminels et de mettre en oeuvre sans un seul jour de délai supplémentaire, tous les moyens permettant de faire cesser le génocide, de soulager les victimes torturées et de faire justice et de soigner les victimes, de réunir les mères et les enfants dont la séparation a été programmée pour les contraindre au silence.
L’instauration d’un tribunal militaire pour juger immédiatement les criminels est impératif et urgent.
Une mise en demeure doit être adressée immédiatement au gouvernement français pour qu’il cesse toutes les procédures contre les témoins et les victimes, toutes les spoliations et menaces de toute nature qui constituent des tortures extrêmes et qui sont toutes infligées au travers des institutions par des procédures viciées et avec viol systématique et flagrant des modes de procédures afin de ratifier son humiliation à la victime et de la tourner en dérision et selon le mode de jouissance jamais assouvie des humanicides.
La perversité de ces milliers de procédures est extrême, pire que celles des pires goulags.
Personne n’a le droit de condamner des victimes sans fait et sans fin, par pur sadisme et toute puissance. Or tel est le cas depuis 50 ans en France, les tortionnaires sont les pires de toute l’histoire de l’humanité, cela se passe en Europe, soit-disant fondée sur l’égalité entre les ressortissants.

Moi-même, alors que j’ai été martyrisée dans ce pays, que l’on m’a pris mes enfants, que je dénonce les crimes et ne cesse de soutenir les autres victimes et survivants, que je ne cesse d’organiser des conditions de survie pour les victimes, alors que j’ai demandé la protection à laquelle les témoins ont droit, alors que cette protection ne peut pas m’être refusée, je suis agressée de plus en plus, en lieu et place de protection, la CPI et l’ONU ont eu un rôle décisif sur l’aggravation des violences en lieu et place de leurs obligations de protection.
Personne ne peut imaginer ce que les institutions sont capables d’inventer jusqu’à ce que mort s’en suive. C’est tellement inconcevable que les femmes qui tentent de parler, sont immédiatement décrédibilisées par leurs interlocuteurs parce que personne n’accepte de les croire. Grâce à cette énormité, les institutions n’ont absolument aucune limite et se permettent tout, tous les jours.
Les humanicides ne prennent aucune précaution pour cacher les moyens de destruction des survivants parce que c’est hors de leur portée de penser qu’un jour ils pourraient être contrôlés ou incriminés, parce que c’est normal et naturel pour eux, que cela fait pour la plupart 50 ou 60 ans qu’ils se sont attribués ces droits par auto-conviction de légitimité, par passion de la perversité, parce qu’ils ont pouvoir absolu sur de nombreuses institutions, et surtout qu’ils savent qu’ils ont des garanties d’impunité, spécifiquement tant qu’ils sont piliers de blanchiment.
Les institutions ne peuvent pas être utilisées plus longtemps comme des armes de guerre nucléaire contre les civils et les survivants en France.
A ce titre, le seul pays au monde qui soit réellement capable et en train de programmer une atteinte nucléaire, ce n’est pas l’Iran, c’est la France.
L’ONU doit immédiatement donner aux victimes des viols institutionnels et judiciaires, la possibilité d’être signalés comme tel et protégés jusqu’à la fin des procès.
Les survivants demandent l’application de toutes les conditions prévues dans l’accord de Londres de 1945, qui s’avère être la seule doctrine judiciaire qui permette une approche des faits dont ils ont été témoins et capable d’y mettre un terme.
La situation d’humanicide relève de l’accord de Londres du 8 août 1945 sur la création d’un tribunal militaire. La radicale disparition de toute notion d’égalité des armes entre un enfant et un adulte criminel et entre un enfant violé et un tribunal civil, constitue bien plus qu’un état de guerre puisque même le droit de la guerre y est violé et que, dans l’humanicide français, même le droit de la guerre est entièrement transgressé, l’enfant victime étant abusé et transgressé par les institutions, là même où il a déjà précédemment été violé et sans préjudice des atroces souffrances psychiques et physiques qu’il subit, sans aucune limite ni temporelle, ni spaciale.
Selon l’article 1° de l’Accord, le tribunal militaire sera établi pour juger les criminels de guerre dont les crimes sont sans localisation géographique précise, qu’ils soient accusés individuellement ou à titre de membres d’organisations ou de groupes, ou a ce double titre.
Je demande à parler devant tous les représentants des pays membres de l’ONU.
C’est un devoir d’humanité, c’est un devoir de mémoire. C’est un devoir de prévention car aucun pays au monde n’est capable de se protéger, d’analyser la situation géo-politique mondiale, les risques réels alors que l’humanicide français et ses conséquences mondiales sont en cours dans le silence, alors que le monde tremble devant la menace islamique alors même que la seule menace réelle vient de ceux à qui tous les chefs d’Etat sourient et serrent la main !
Au nom des Enfants sacrifiés lors des cérémonies rituelles en France, tous les chefs d’Etat doivent s’opposer aux sacrifices humains et faire toute la vérité sur ce génocide et donner l’accès à la justice pour les victimes et les criminels.
Chaque jour, des enfants sont tués en France dans ces conditions au nom d’une idéologie d’autorité et de toute puissance mondiale.
Le devoir d’humanité envers les enfants est primordial et intangible.
Quelle que soit la pénibilité avec laquelle les responsables politiques tergiversent, ils ne peuvent plus ignorer que pendant qu’ils tergiversent, des milliers d’enfants crèvent de souffrance sous les pires et interminables tortures en France et qu’il est bien évident que tous les enfants du monde sont exposés aux mêmes souffrances dès lors que des humanicides ont champ libre et bénéficient d’une garantie d’impunité par l’ONU qui n’a toujours pas démontré être choquée par les crimes contre les enfants, ni capable d’intervenir et d’arrêter un humanicide ou quoi que ce soit de réel.
En février 2012, j’ai demandé au Président de l’Assemblée Générale des Nations Unies, Monsieur Nassir Abdulaziz Al-Nasser de faire cesser le génocide, de bien vouloir relayer à tous les chefs d’Etat la convocation-Invitation à Evian les 10 et 11 mars 20132 à la :
Convention pour un monde avec les enfants.
Aucun chef d’Etat n’a répondu ce qui ne peut correspondre à une réalité humaine puisque j’avais invité les chefs d’Etat Pères en tant que Pères pour présenter la réalité de la situation et reconstruire immédiatement car les survivants ont une expertise incontournable pour les modes de reconstruction à mettre en oeuvre sans délai et la prise en compte des dangers réels que court le monde actuellement, tous les pays confondus parce que l’humanicide commis en France a transgressé toutes les frontières et tous les temps, impliquant tous les êtres humains du monde dans cette tragédie d’atrocité, pire que le nazisme et impactant toute l’humanité irrémédiablement.
Je pense donc que Mr Al Nasser n’a pas transmis mon invitation ni informé les chefs d’Etat.
Je réitère l’invitation des Chefs d’Etat à se réunir à Evian et j’espère que vous trouverez le ressort pour que arrêter la programmation en cours et permette un autre avenir aux enfants français et aux nouvelles générations, que celle inéluctable qui l’attend si des pères ne se lèvent pas très vite.
Une convention de tous les chefs d’Etat à Evian (proche de Genève) permettra de donner connaissance des éléments concrets du génocide, de permettre aux chefs d’Etat de décider quels moyens adapter à cette situation, d’avoir connaissance des stratégies de paix et de reconstruction qui sont à mettre en oeuvre de toute urgence au niveau international.
Je suis privée de secrétariat et de plus, harcelée par les institutions du Doubs et mon ordinateur est pillé, cependant, je serais reconnaissante aux chefs d’Etat qui peuvent mettre à notre disposition un secrétariat pour organiser la Convention d’Evian.

Nous sollicitons tous les chefs d’Etat et nous informons par tous les moyens possibles la population française et mondiale dont ces faits relèvent.
Je remercie par avance chaque chef d’Etat qui enjoindra personnellement l’ONU : Madame la Haut -Commissaire des Droits de l’Homme, Mr le Président du Conseil de Sécurité de l’ONU, Mr le Président de l’Assemblée Général e de l’ONU, d’instruire l’humanicide et d’intervenir.
Espérant très sincèrement voir une humanité de surcroit se lever et comptant sur le juste retour des forces du Conseil de Sécurité de l’ONU en France immédiatement, sur la justice et un naturel soutien envers les plus faibles, les plus opprimés, je vous adresse, Messieurs les Chefs d’Etat, Madame la Haut Commissaires des Droits de l’Homme, l’expression de mes plus cordiales salutations.

Madame AMYOT Fabienne

La présente lettre est adressée
- Au Haut- Commissaire aux Droit de l’Hommes de l’ONU,
- Au Président du Conseil de Sécurité de l’ONU,
- A tous les chefs d’Etat,

jeudi 4 avril 2013

ZAMBLA encore une vérité cacher... Du viol d'enfants au Snuff Movie.


  ZAMBLA encore une vérité cacher...


Du viol d'enfants au Snuff Movie.

Durant l'été 1996 quelques jeunes femmes se sont présentées à la justice Belge avec des récits sur des abus d'enfants et même des meurtres d'enfants.
Sous le nom de code "X" elles ont témoigné, sur des abus auxquels elles avaient personnellement assisté...

(Rudy Hoskens, Ex Rijkswacht Brussel)
-"Quand on entend ces témoignages il est difficile d'imaginer que ces choses soient possibles.
Au début ces déclarartions ont été prises au sérieux et ont fait l'objet d'une enquête.
Mais quelques mois plus tard des doutes ont été émis sur leurs récits et les dossiers ont été refermés."

LES DOSSIERS X

Août 1996, la Belgique fait la connaissance de Michel Nihoul, homme d'affaire Bruxellois.

(Rudy Hoskens, Ex Rijkswacht Brussel)
-"Michel Nihoul est quelqu'un que nous connaissons, à la section financière, depuis longtemps avant l'affaire Dutroux dans un scandale à la fraude c'était un individu très suspect."

Et voilà que par hasard il resurgit dans ces dossiers. L'ancienne compagne de Nihoul, l'avocate Annie Bouty, rayée du barreau, est également arrêtée et remise en liberté après interrogatoire.
Bruxelles, début des années 80.
Nihoul est connu pour être un visiteur raffiné de sexe-clubs fermés, où se pratiquent la sexualité de groupe et l'échangisme, il est ainsi un habitué du sexe-club de la rue des Atrébates à Bruxelles. Un club également fréquenté par des personnages politiquement ou socialement influents.
La commission d'enquête dirigée par Marc Verwilghen a enquêté sur le milieu fréquenté par Michel Nihoul.

(Marc Verwilghen, Ex Voorzitter parlementaire Cam. Dutroux)
-"C'était un monde avec beaucoup de brillant et qui, en même temps agissait à l'écart des normes. C'est une image qui revenait constamment dans ce que nous communiquaient les personnes qui avaient été amenées à fouiller dans le passé et c'était des choses qui n'étaient nullement cachées par l'entourage de Nihoul lui-même, soit qu'il en parle lui-même, soit ses amis, ou son entourage."

Plus tard, le cercle des clients déménages vers un autre sexe-club, situé rue Philippe Baucq, "The Dolo". Pendant cette période la vie nocturne Bruxelloise doit avoir été une sorte de "Sodome et Gomorrhe", nous dit Marc Verwilghen.

(Marc Verwilghen, Ex Voorzitter parlementaire Cam. Dutroux)
-"Dans les temps anciens, au temps des romains, on a souvent connu ça, le pouvoir, l'argent et souvent les orgies sexuelles étaient souvent des armes utilisées contre quelqu'un."

A cette époque, Nihoul est également présentateur d'une radio locale "Radio Activité", le studio se situe au-dessus de la piscine d'une commune de l'agglomération Etterbeek, il tient son propre talk-show et reçoit aussi bien des personnalités politiques que des prostituées.

(Patricia Van Der Smissen Avocate Régina Louf)
-"Regina Louf a vue comme toute la Belgique les informations liée à l'arrestation de quelques personne dans le courant de l'année 1996, en Août 1996 et a reconnue l'une ou l'autre de ses personnes comme étant des gens qui l'aurait abusé durant son enfance et son adolescence."

(Regina Louf Getuige X1)
-"La seule chose que je voulais faire c'était de dire qu'un Michel Nihoul et un Marc Dutroux se connaissent depuis bien plus longtemps...ça ne date pas d'aujourd'hui... Ce qu'ils prétendent ne tient pas debout. Ils se connaissaient déjà, c'est ça que je voulais dire. Ce que je voulais dire aussi, c'est que Nihoul se livre à ce genre de pratique depuis
terriblement longtemps et je me suis dit que ceci pourrait apporter quelque chose à l'enquête.... un point c'est tout."

Regina Louf est auditionnée dix-sept fois à Bruxelles, dans un local spécialement aménagé. L'interrogateur Patriek De Baets et son collègue Philippe Huppez s'en tiennent strictement aux règles. Toutes les séances sont filmées en vidéo. Les auditions sont retranscrites mot à mots. Elle témoigne anonymement et reçoit le nom de code "X1".

(Patriek De Baets Rijkswacht Brussel)
-"Au début, madame Louf pour moi elle était hésitante et c'était comme elle voulait en finir asse vite de ces auditions, je ne sais pas, elle avait était en thérapie, et au début j'avais l'impression, que, elle nous, elle nous prenait comme des thérapeutes ou quoi, qu'elle pouvait, donner son histoire mais à moitié de thérapie, nous ont était des policiers et ont avaient besoins de détails ont a un travail à faire pour une justice, et quand on a un témoins ben il faut des déclarations il faut des détail il faut tout..."

Lors d'une audition, Regina Louf déclare qu'elle a fait la connaissance de Nihoul alors qu'elle n'avait que 12 ans. Il l'emmenait parfois dans un appartement situé à Bruxelles.

(Regina Louf Getuige X1)
-"A l'intérieur il y avait une grande porte de style ancien avec du fer forgé et du verre. Oui, je veux
dire une vitre et devant du fer forgé. On entrait par cette porte puis on prenait à gauche. Des marches, puis vous aviez. Oh, comment était-ce encore?... Un escalier devant vous. Vous montiez et à gauche il y avait des marches qui descendaient, puis il y avait des objets anciens, puis on arrivait dans une chambre... Cette pièce donnait sur un jardin intérieur..."

(Rudy Hoskens, Ex Rijkswacht Brussel)
-"Lorsqu'elle dit: "Monsieur X a eu à un certain moment, un appartement à tel endroit." Nous allons vérifier si effectivement cette personne a été inscrite là, ou a eu un contrat de location... Ce que nous entendions était évidemment le base de départ, mais il nous fallait évidemment des faits pour travailler."

Les recherches amènent l'équipe d'enquête à un appartement situé à la rue Dupré à Bruxelles, Michel Nihoul et Annie Bouty disposaient de cet appartement. La description donnée par Regina Louf semble bien y correspondre. Pour Patriek De Baets et son équipe, c'est une bonne raison de poursuivre l'enquête en s'intéressant à la vie de-Régina Louf.

Le témoin X1, Regina Louf est née à Gand en 1969. Elle n’a ni frères ni sœurs. Ses parents travaillent tous les deux et n'ont pas le temps à lui consacrer. A l'âge de 1 an et demi, elle est emmenée à Knokke
chez sa grand-mère qui va l'éduquer. Elle habite dans une villa luxueuse à côté d'un grand hôtel. Dans la villa séjournent parfois des clients de l'hôtel. Regina Louf déclare qu'à partir de l'âge de 4 ans elle a été amenée par sa grand-mère à satisfaire des hommes sur le plan sexuel. Elle était parfois attachée au lit... devait faire des "pipes", être violée par un
chien. Ce genre de scènes, dit-elle, étaient également filmées. Les photos de cette époque montrent une petite fille souriante...

(Regina Louf Getuige X1)
-"Ce sont des photos qui étaient utilisées pour
présenter l'enfant. Elles ont l'air tellement normal qu'elles n'éveillent pas l'attention! Lorsqu'on les voit étalées lors d'une perquisition, on peut difficilement dire que ces photos sont accablantes... mais ce qui est vrai c'est que ce sont des photos faites expressément pour être montrées à des présexuels."

Elle raconte qu'elle était régulièrement amenée dans d'autres villas de Knokke, où pendant de petites fêtes, plusieurs enfants étaient soumis à des abus sexuels.



(Rudy Hoskens, Ex Rijkswacht Brussel)
-"Je me souviens qu'après un interrogatoire, un collègue et moi avons emmené Regina à un endroit bien précis. Nous l'avions placée à l'arrière de la voiture. Lorsque nous approchions de l'endroit nous lui avons dit: "A toi de nous piloter, Regina! Tu diras à gauche, à droite, en avant, en arrière... Et nous ne dirons plus rien, tu nous indiqueras en rapport avec ces faits que tu viens de relater... à quels endroits tu es allée..."

L'équipe d'enquête examine les endroits indiqués et constate qu'il a dû s'agir d'anciennes personnalités
politiques du parti social-chrétien francophone, et de leurs amis, parmi lesquels des personnes portant un titre de noblesse.

Regina Louf cite le nom d'une amie d'école de Knokke, qui aurait été à la même époque, "prêtée" par ses parents. Les enquêteurs contactent cette femme. Pendant son audition, elle fond en larmes. Elle connait Regina Louf. Elle ne veut témoigner que cachée et anonymement.

(Amie d'enfance prêtée par les parents)
-"Regina a été abusée chez sa grand-mère, j'ai été
aussi abusée, Regina avait 7 ans, moi, 8 ans. A 4 heures, quand l'école est finie, je devais aller chez Regina. S'il n'y avait pas de clients, on devait faire nos devoirs, si il y avait des clients, on devait enlever ses vêtements, on devait vraiment tout faire ce qu'ils veulent. La grand-mère avait un livre tous les noms des clients étaient marqués, ce qu'ils avaient donné comme argent."
-"Arkonen vous avez été amené à l'extérieur de la maison?"
-"Oui, pour aller dans une grande maison, une villa, il y avait un genre de fête entre femmes et hommes, là on était bien pris..."
-"Abusées, vous voulez dire?"
-"Oui, abusées."
-"Vous avez tout raconté aux policiers?"
-"Oui, tout."
-"Vous avez donné tous les noms?"
-"Oui, j'ai donné tous les noms."

A l'âge de 10 ans, Regina Louf retourne chez ses parents, à Gand. Deux ans plus tard un Anversois presque quadragénaire, Tony V entre dans sa vie. Il fait des films publicitaires pour les salles de cinéma. C'est un ami des parents de Regina.

(Patricia Van Der Smissen Avocate Régina Louf)
-"Cet enfants de 12 ans, qui toute sa vie avait été privé d'amour, n'avait jamais reçue le moindre geste d'affection d'après ce qu'elle dit, et puis arrive Tony V., qu'elle décrits comme l'amant de sa mère en autre, qui lui vas être attentionné avec elle, elle explique, elle décrits des scènes où il lui lave les
cheveux, et petit à petit, c'est un homme doux qui s'intéresse à elle, j'imagine bien que dans son esprit, elle l'explique aussi, très vite il prend un peu la place du père qu'elle voudrait avoir, mais malheureusement très vite aussi, il la force à avoir des relations sexuelles avec elle, puis avec d'autres hommes, puis l'amène dans des soirées où il la livre carrément à des tortionnaires."

Il y avait des petites fêtes, selon Regina Louf, au cours desquelles Michel Nihoul était présent et où on abusait d'enfants. Mais elle devait aussi participer à des films et des photos pornos. Et finalement aussi
à du "hard" porno sadomasochiste. Elle avait treize ans, et comme elle le dit elle-même, elle était une "enfant-pute bien éduquée".

Les auditions de Regina Louf ont toujours lieu le soir et la nuit. Elle a quatre enfants et gère une entreprise avec son mari. Le jour, elle n'a pas le temps!

(Rudy Hoskens, Ex Rijkswacht Brussel)
-"Au commencement, ces auditions ne sont pas faciles. Les personnes parlent difficilement de ce genre de chose! Il faut qu'une relation de confiance s'installe, avant que ces personnes ne parviennent à
raconter ce genre de choses, à des étrangers, dirons-nous."

(Regina Louf Getuige X1)
-"J'avais conscience que j'avais en permanence, en face de moi, pas seulement deux hommes qui voulaient entendre de moi les éléments les plus intimes et les plus honteux pour moi, mais qu'il y avait dans cette pièce quatre autre hommes et que toutes ces auditions allaient être lues ou regardées par Dieu sait qui! C'était si terrifiant de savoir cela et de devoir quand même surmonter l'épreuve. Disons qu'on peut comparer cela à un véritable
déshabillage."

Elle décrit le night-club de la chaussée de Drongen à Gand où elle a été amenée. Là, il y avait, une autre jeune fille qui avait des clients. Elle s'appelle Clo. Le night-club, au début des années 80, s'appelait le "Co-Cli-Co". Aujourd'hui c'est un restaurant Turc et selon les dires de Regina Louf: "Clo est morte".
Un soir, Tony V., souteneur, vient chercher Regina à la maison et l'emmène dans un immeuble en dehors de Gand. C’est simplement une maison vide dit Regina Louf, avec un couloir, un assez grand living, une sorte de cuisine américaine. L'avocat "E." est
présent dans l'immeuble, l'homme politique "O", Tony V. et deux hommes qu'elle ne connaît pas et Clo.

PJ-"Et Clo est là?"
RL-"Oui!"
PJ-"Que voyez-vous?"
RL-"Qu'elle est en difficulté."
PJ-"Quelle sorte de difficulté?"
RL-"Elle a de fortes contractions... Elle est complètement paniquée... les autres ne l'aident pas, elle est..."
PJ-"Clo a des contractions?"
RL-"Clo a des contractions..."
PJ-"Clo était enceinte?"
RL-"Oui!"

Clo est couchée sur un lit, dit Regina Louf, elle n’a qu'un tee-shirt sur elle, elle saigne abondamment.

RL-"Son bébé...son bébé vient au monde...je le dépose sur son ventre...mais elle ne le regarde pas...alors je le laisse couché un moment..."

Regina Louf est alors emmenée par Tony V., Clo, elle ne l'a jamais revue. Les enquêteurs se
demandent:
-"Qui est Clo?"

Regina Louf ne sait pas grand-chose d'elle, sauf qu'elle était à l'école de la rue Wispelberg. Elle portait une chaînette à la cheville, et un anneau en forme de serpent. Son père ne la lâchait pas, et il l'avait vendue à un réseau.

L'équipe d'enquête se rend à l'école et cherche des photos d'élèves datant des années 80. Les photos sont montrées à Regina Louf qui est priée de dire si Clo y figure. Elle dit qu'elle déteste les photos...elle
ne peut les supporter.

(Regina Louf Getuige X1)
-"Je ressentais une telle culpabilité y compris vis-à-vis des victimes à devoir désigner les victimes sur des photos... Je revoyais toutes les scènes, je préférais y échapper et encore maintenant, d'ailleurs... Je l'ai fait, mais c'était terriblement difficile, il faut franchir les obstacles."

Regina Louf, dit qu'elle a reconnue Clo parmi toutes ces photos. Après avoir longtemps hésité, elle parvient à s'exprimer. C'est la photo d'une jeune fille
de Gand, âgée de 16 ans, qui avait disparu sans laisser de trace en 1982 et qui a été retrouvée assassinée trois ans plus tard, son nom: Carine Dellaert.
Les enquêteurs se demandent si la Clo de Regina Louf et la jeune Carine Dellaert assassinée est la même personne?

(Rudy Hoskens, Ex Rijkswacht Brussel)
-"Alors on commence à remuer toutes les sources, ce qu'on fait alors dans ce cas-là c'est de demander les anciens dossiers, et voir là s'il n'y aurait pas des éléments qui n'auraient pas été exploités à l'époque, ou qui devraient être exploités à la lumière de nouveaux éléments."

Les enquêteurs se rendent au parquet de Gand et sortent le dossier constitué au début des années 80 au sujet de Carine Dellaert.
Elle disparaît le 30 août 1982, le dernier jour des vacances scolaires. Le père et la mère Dellaert étaient séparés. La maman travaillait ce jour-là la sœur était alitée et le père était repassé quelques instants à la maison. Quand la maman est rentrée à la maison, Carine avait disparu...
Elle a été retrouvée trois ans plus tard, très tôt à
l'aube un grutier actionne son engin pour raser un café de batelier, le "Neptune" laissé à l'abandon. Le café est au bord du canal Grand-Temeuzen, sur le quai Kuhlman. La partie arrière de la grue bascule dans une fosse, l'homme voit quelque chose qui flotte, cela s'avère être la dépouille mortelle d'une femme, le corps se trouve en position du fœtus, ligoté avec un câble électrique, le corps est identifié grâce aux bijoux, parmi lesquels, une chaînette à la cheville. Le médecin légiste constate que la victime est bien en chair aussi bien à la poitrine qu'aux fesses. A la hauteur du bassin se trouve un morceau de tissu ligneux, (un fragment d'un crayon laminaire),
un crayon laminaire était utilisé dans les anciennes méthodes médicales pour accélérer l'accouchement ou pour provoquer un avortement.

(Patricia Van Der Smissen Avocate Régina Louf)
-"Selon Regina Louf, cette jeune fille, après sa disparition n'est pas morte tout de suite, comme on pourrait le supposer, parce qu'il y a un délai supplémentaire de près de trois ans entre la disparition de cette jeune fille et la découverte de son corps, qui été enterré dans des circonstances bien pénibles, elle dit cette jeune fille notamment a mené à peu près à terme une grossesse, on peut
donc présumé que cette grossesse a eu lieu pendant toute la durée de sa disparition, ce qui est donc un élément qui mériterait d'être vérifié, alors il n'y a pas que la parole de Regina là-dessus, parce que le rapport d'autopsies de la victime qu'elle désigne et qu'elle a identifié, confirme notamment sans le dire très clairement qu'elle était enceinte."

Regina Louf est priée de dire aux enquêteurs à quoi ressemblait l'immeuble ou a eu lieu l'accouchement de Clo qui a probablement entraîné sa mort et où ses propres dires, elle était déjà allée précédemment.

RL-"Du côté droit il y avait une sorte d'étang aménagé. Ce n'était pas un étang naturel. Il était assez carré. Il y avait des briques par terre...ça m'a frappée."
PJ-"le reste..."
RL-"Des briques."
PJ-"Quelque chose de carré?"
RL-"Oui une sorte de briques avec une petite fontaine."

L'équipe d'enquêteur suit les indications de Regina Louf et trouve à la campagne près de Gand, une
maison qui correspond à la description.

Pendant sa 6ème audition Regina Louf raconte à grand peine à l'interrogateur De Baets, qu'il arrivait souvent que les victimes d'abus sexuels mourraient...

(Patriek De Baets Rijkswacht Brussel)
-"Souvent madame Louf s'enfermait dans le silence et même un silence qui pouvait durer 1 heure 1 heure et demi, où il ne fallait pas continuer à poser des questions, qu'il fallait la laisser revenir à soit même."

(Patricia Van Der Smissen Avocate Régina Louf)
-"L'une des psychologue qui a été désigné par la justice et qui la suivie durant 8 auditions, explique à quel point il est difficile pour elle de témoigner de son passé, pour la simple et bonne raison, quand témoignant, d'une part elle revit les abus terribles et les meurtres qu'elle dit avoir assister, et donc c'est une souffrance terrible qui en ressort, et d'autre part on lui a imposé depuis sa toute petite enfance, ce que l'on appelle la lois du silence, et donc on la vraiment, elle a intégré totalement le fait qu'elle ne pouvait jamais parlé ni même se souvenir des abus qu'elle avait vécu."

(Regina Louf Getuige X1)
-"Décrire les bâtiments est ce qu'il y a de plus facile pour moi, parce que dans le passé, par stratégie de survie, très souvent pendant que les abus sexuels étaient commis, je regardais autour de moi, c'était une manière comme de compter les moutons, de tomber endormie de créer une sorte d'anesthésie. Par exemple, je regardais la couleur des tentures, j'étudiais le tapis, les photos qu'il y avait au mur, c'était encore la partie la plus facile, disons, la moins intime et ça je pouvais le raconter. Tandis que lorsqu'il s'agissait du contenu des abus sexuels, de l'identité des auteurs et de décrire leurs apparences, ça c'était terriblement dur pour moi."

Décembre 1996, trois mois après l'arrestation de Dutroux, tandis qu'il est auditionné sur le sort d’An, Eefje, Julie et Melissa, Regina Louf accuse à Bruxelles Marc Dutrous, Michel Nihoul et Annie Bouty, de crimes abominables qui remontent dix ans en arrière.

RL-"Quand je faisais bien alors ils faisaient mal à une autre fille, mais si je ne faisais pas bien alors c'était à moi qu'ils faisaient mal. Ce système (...)."
PJ-"La seconde fille dont tu parles qui était-ce?"
RL-"Kristien entre autres."

Le nom de "Kristien" a déjà été prononcé précédemment comme étant le nom d'une jeune fille qui aurait été assassinée.
L'équipe d'enquête réfléchit.
Au début des années 80 une jeune fille de seize ans du nom de Christine Van Hees a été assassinée dans des conditions atroces, à l'intérieur d'une ancienne champignonnière, à Bruxelles. Le meurtre n'a jamais été élucidé.

(Rudy Hoskens, Ex Rijkswacht Brussel)
-"Certains enquêteurs ont dit: "Il nous semble qu'il y a quelques années, à Bruxelles quelque chose comme ça s'est passé. Mais ce serait quand même un hasard qu'il s'agisse de ce que Regina Louf raconte. Donc nous ne nous sommes pas attardé à cette question, jusqu'au moment où Patriek De Baets, un jour de réunion avec un magistrat national a dit: "Cela pourrait bien être ce dossier-là..."

Lors de l'audition suivante, les enquêteurs ont en main une photo de la jeune fille Bruxelloise.
Regina Louf raconte qu'elle a été avec Kristien vers un certain endroit dans les environs de Bruxelles, croit-elle. Les deux jeunes filles ont une cagoule de satin noir sur la tête. Son souteneur Tony V., Michel Nihoul, Marc Dutroux, Annie Bouty, et quelques autres adultes sont présents. Elle raconte qu'elles arrivent alors à un endroit où régnait une odeur de renfermé comme dans une maison inoccupée depuis longtemps. La suite du récit est dramatique. Regina Louf raconte qu'ils ligotent Kristien, en tremblant et en pleurant elle raconte que Kristien a été torturée, que des photos ont été faites, qu'n a épongé le sang avec un tampon, il la détache puis la ligote de nouveau, ça lui fait penser à un collet de lapin...

RL-"C'était tellement...tellement...ils l'ont brûlée..."
PJ-"Ils font quoi?"
RL-"Ils la brûlent..."

On présente à Regina une série de photos, elle doit dire si Kristien est dessus, elle ne veut pas!

(Regina Louf Getuige X1)
-"J'ai dit: "Je ne regarde pas, je ne veux plus, je veux rentrer chez moi, je veux en sortir!" Car j'étais si profondément plongée dans tous ces souvenirs que j'en perdais presque la tête."

(Patricia Van Der Smissen Avocate Régina Louf)
-"Il insiste, à mon avis il commet une erreur psychologique enfin on pourrait en parler pendant des heures, mais il insiste, il commit l'erreur manifeste...puisque on voie comme ça s'est passé d'insister de la poussé trop loin, si bien que finalement,  à la foi épuisé dégouté et surtout dans le but d'en finir, elle lui montre une photo au hasard, en lui disant voilà es que maintenant je peux rentrer chez moi..."

Il est maintenant sept heures du matin, Regina Louf indique la photo portant le code P10. Ce n'est pas la photo de Christine Van Hees.

Nous sommes le 13 février 1984, vers 20h45 arrive un appel anonyme chez les pompiers, de la fumée s'échappe d'une propriété située Boulevard du Triomphe, c'est un immeuble vide avec une champignonnière Boulevard du Triomphe, il y a un foyer d'incendie dans l'habitation et un second dans la cave.
Dans la cave un pompier découvre le cadavre d'une jeune fille. Le premier policier arrivé sur place fait un procès-verbal.
Le corps gît sur le ventre, un fil de fer a été tourné plusieurs fois autour de son cou et est attaché aux jambes qui ont été repliées vers l'arrière. A proximité du corps se trouvent plusieurs caisses de bois.
Constatations sur la victime.
Un clou est planté dans le poignet.
Deux petits trous à l'arrière du crâne.
Les extrémités des membres inférieurs ont été brulées.
Ils trouvent des bijoux des morceaux d'étoffe brûlés, une allumette brûlée, un tampon imbibé de sang, une corde, une bougie et un jerrycan.
Les médecins qui pratiquent l'autopsie sont incapables de dire si le décès est dû aux brûlures, à la strangulation ou à d'autres formes de sévices. Ils constatent que la jeune fille n'est plus vierge...

Douze ans plus tard Regina Louf fait une déposition qui présente une analogie frappante avec ce meurtre de 1984.
Elle doit décrire l'endroit où Kristien a été assassiné.

RL-"Il y avait un dallage, un mur, un mur dans lequel se trouvait des parties de bois et du verre, une porte, une chatière. Dans la dernière pièce où elles ont été conduites, il y a une boîte verte et de la corde. Il fait sombre. Il n'y a que la lumière des bougies."

L'audition se poursuit à propos de Kriestien elle-même.
PJ-"Que fait-il à Kriestien? Que fait-il?"
RL-"Il..."
PJ-"Que fait-il? Laissez quelqu'un vous aider."
RL-"Il lui transperce les mains."
PJ-"Il fait...?"
RL-"Il lui transperce les mains..."

(Regina Louf Getuige X1)
-"Il y avait des moments où je pensais: "Comment faut-il continuer? Est-ce que je dois retourner chez moi et simplement être maman? Parfois j'aurais voulu simplement rentrer dans un taillis et ne plus en ressortir."

(Rudy Hoskens, Ex Rijkswacht Brussel)
-"Après quelques auditions, on se dit: "Tant de choses pénibles ce n'est pas possible ce qu'elle nous raconte, ce n'est pas possible, ça ne se peut pas que des choses pareilles soient jamais arrivées. Dans notre esprit c'était très difficile à se représenter. Mais à mesure que les auditions avançaient, nous avons effectué des devoirs d'enquête, nous avons fait certaines recherches et recoupé des faits. Nous avons trouvé des choses entre lesquelles il y avait moyen d'établir des
rapports."

(Patricia Van Der Smissen Avocate Régina Louf)
-"Et dans ce dossier qui est un dossier dramatique, parce que effectivement c'est une jeune fille qui a été assassiné dans des circonstances atroce, effectivement Regina Louf donne énormément de détail à ce moment-là personne ne trouve rien à redire sur la manière dont les auditions de l'adjudant Dubosse se passe, on l'accuse pas de manipulé le témoin de lui suggérer des réponses, et à mon avis on ne peut d'autant moins l'en accusé qui n'a pas le dossier qu'il ne le connais pas, et donc effectivement elle donne beaucoup de détails, je crois que, pour ceux qui ont, on en a beaucoup parlé dans les médias, le plus frappant c'est la description tout à fait précise des, non seulement précise mais très
particulière du lieu général ou c'est passé ce crime."

La champignonnière a été rasée peu après le meurtre et fait place à un complexe d'appartements. Le fils de l'ancien propriétaire est confronté à la description donnée par Regina Louf.

(Le fils du propriétaire)
-"Les portes, on avait des portes très spéciale, fait mains, de très ancienne portes avec des moulures dedans, qu'elle a dessiné, des clenches très spéciale, elle savait, elle a dessiné la cheminé, le living enfin oui, le dessin était vachement fidèle, la cheminé qui exister, elle a aussi dessiné les rosaces, et oui une rosace c'est un rosace, pour moi c'été dessiné, j'ai dit ce qu'elle a dit correspond à chez moi surtout que j'ai montré la description à un frère à moi et il m'a dit en effet écoute elle était là, c'est pas possible autrement."

Les enquêteurs vont au parquet et ressortent l'ancien dossier de Cristine Van Hees.
Ils disent: "Les témoignages des amies et amis de Cristine Van Hees n'apportent pas grand-chose à la PJ qui enquête sur l'affaire à l'époque. L'examen des traces de sang découvertes à la champignonnière ne livre pas non plus d'enseignements utiles. Les policiers suivent un indice qui les mène dans le milieu de la drogue, mais cela ne donne rien non plus.
L'instruction à l'époque a été menée par le juge Van Espen, c'était sa première grande affaire, il ne travaillait que depuis peu au Parquet de Bruxelles auparavant il était avocat. En cette qualité il avait ainsi qu'il apparaîtra plus tard qu'il avait de bonnes relations avec Michel Nihoul et Anne Bouty.
Les parents de Christine Van Hees en juin 1996 douze ans après la mort de Christine reçoivent une lettre du juge Van Espen, il dit qu’à son grand regret il est contraint de leur faire savoir que le meurtrier de leur fille "Claudine" n'a pas été retrouvé et que l'enquête serait clôturée.
Un enquêteur de l'équipe De Baets étudie l'ancien dossier, il constate que l'enquête a été effectuée, à l'époque, de manière très chaotique et comporte énormément de lacunes.

(Bille Aimé Enquêteur de l'équipe De Baets)
-"Ben je peux donner un simple exemple, qui ma choquait, c'est le 5 avril 1997 j'ai dû dans mon bureau recevoir les parents en présence du juge et ouvrir les objets saisie à l'époque et j'ai dû demander à la maman de Christine Van Hees, 13 ans après, j'ai due lui présenter un soutien-gorge et un slip et lui demander si c'été à sa fille, 13 ans après, et les paroles du père jour là ça a été de dire au juge: "monsieur le juge nôtre fille ne s'appeler pas "Claudine" elle s'appeler Christine, donc ça donne déjà une petite idée."

Un certain nombre de choses le frappent, par
exemple un coup de téléphone anonyme, Bille constate que le procès-verbal relatif à ce coup de fil anonyme n'est pas correct, le renseignement anonyme porterait sur le café "Chez Dolores", mais quand Bille réécoute l'entretien téléphonique voici ce qu'il entend:
Anonyme-"Si vous voulez être tenu au courant, allez voir au 140 de la rue Philippe Baucq au "Dolo"."
PJ-"Qu'est-ce qui se passe la-bas?"
Anonyme-"Vous pourriez peut être apprendre quelque chose sur la Champignonnière."
Pj-"Que voulez-vous dire?"
Anonyme-"Au coin de la rue Philippe Baucq au "Dolo", si vous y alliez de temps en temps, vous pourriez peut être apprendre quelque chose sur la
Champignonnière."
PJ-"Pourquoi me dites-vous cela maintenant?"

Il s'agissait donc du "Dolo", le sexe-club dont Michel Nihoul était un habitué au début des années 80, Michel Nihoul apparaît une fois de plus dans le collimateur, car Christine Van Hees allait souvent nager à la piscine communale d'Etterbeek ou se trouvait au premier étage Radio-Activité, la radio de Michel Nihoul.
Dans l'ancien dossier, une piste possible pourrait mener également à Marc Dutroux, Christine Van Hees, durant les mois qui ont précédé sa mort, allait patiner chaque semaine, à la patinoire "Poséidon" à Bruxelles. Un témoin déclare que Christine, juste avant sa mort, avait un rendez-vous avec un certain Marc des environs de Mons.
On sait que Marc Dutroux à l'époque, allait régulièrement patiner au Poséidon, où il harcelait des jeunes filles.

Pour l'avocate Van der Smissen, il est clair que ces faits devraient être réexaminés.

(Patricia Van Der Smissen Avocate Régina Louf)
-"Dans son témoignage Regina Louf fait un lien manifeste, entre les personnes inculpé dans l'autre dossier Neufchâteau, à une époque où ils n'étaient pas censé se connaître, alors l'un des arguments pour rejeté en bloc le témoignage de Regina Louf est
que, elle prêtant que ces personnes se connaissait donc au début des années 80, or le dossier révèlerait que ces personnes se seraient rencontrer que plus de dix ans plus tard. Alors sauf erreur de ma part, la seule enquête qui a été mener à ce sujet porte sur une comparaison, des déclarations de ses différentes personnes accusé par Regina Louf, donc on se base sur leurs propre témoignages pour dire qu'ils ne se connaissait pas à l'époque des faits ce qui me semble un peu cour."

(Rudy Hoskens, Ex Rijkswacht Brussel)
-"personnellement je dis toujours et je crois que mes collègues confirmeront, que nous n'avions pas besoin des auditions de Regina Louf pour élucider l'affaire, dans l'ancien dossier il y avait suffisamment d’éléments qui peut-être avec ce qu'on savait à l'époque n'étaient pas possibles d'élucider."

Il semble donc que dans la première enquête certaines pistes n'aient pas été explorées, ce qui a permis à des suspects de ne pas être inquiétés, ceci est communiqué à la commission d'enquête parlementaire.

(Marc Verwilghen, Ex Voorzitter parlementaire cam. Dutroux)
-"Je me souviens encore très bien que lorsque nous avons commencé à nous occuper de ce dossier cela a déclenché de vives réactions essentiellement du côté de la magistrature Bruxelloise, qui se rendait peut-être bien compte que la commission buterait assez rapidement sur le fait que dans ces dossiers, les règles de bonne instruction judiciaire n'avaient pas été respectées. Cette tentions était immédiatement palpable."

La commission Verwilghen n’a reçu aucune coopération du parquet de Bruxelles.

Fin 1996, les autorités supérieures de la gendarmerie décident que les dossiers X doivent être restructurés. L'équipe d'enquête est élargie et le commandant Duterme s'en voit confier la direction. Peu de temps après, le commandant Duterme donne l'ordre à 3 gendarmes d'opérer une relecture des auditions de Regina Louf. Ces relecteurs sont surtout sensés de regarder la manière dont les auditions ont été menées et comment elles ont été rapportées. L'équipe de Patriek De Baets n'en n'est pas informée.

(Rudy Hoskens, Ex Rijkswacht Brussel)
-"Nous travaillons 7 jours sur 7 et peut-être 24 heures sur 24, nous tentions de retirer quelque chose de ces dossiers, il s'agissait d'enfants assassinés. En tant qu'enquêteurs nous devions y mettre toute notre énergie, tous ces efforts sont restés sans lendemain."

Le juge d'instruction Van Espen qui à l'époque, n'avait pu élucider le meurtre de Christine Van Hees a néanmoins 13 ans après, été de nouveau, désigné, comme titulaire du dossier ré ouvert...





Zambla Suff Movie Dossier X deuxième partie.

Comment l'état Belge a entérinée l'affaire Nihoul.

En  automne 1996 à Bruxelles quelques jeunes femmes sont auditionnées sous le nom de code "X". Le témoin X1, Regina Louf fait des dépositions sur des meurtres d'enfants que seul un véritable témoin pourrait faire.

(Regina Louf Getuige X1)
-"Souvent ils me regardaient avec une expression disant "OK", maintenant tu hallucines!"

Quelques mois plus tard les enquêteurs seront contrecarrés et écartés de l'enquête, la justice constate que Regina Louf affabule complètement. Les dossiers X sont refermés, les témoignages ne sont jamais explorés jusqu'au bout, les meurtres d'enfants restent non élucidés.

LES DOSSIERS "X"
Partie 2

Décembre 1996, dans un immeuble Bruxellois les témoins x sont auditionnés, une équipe spéciale de gendarmes s'occupent de recueillir les déclarations et enquêtent.

X1

Le témoin X1, Regina Louf, déclare que dès l'âge de douze ans, elle avait un souteneur, Tony V. un quadragénaire Anversois qui l'emmenait à des parties fines et la faisait participer à des films pédopornographiques.

X2

Le témoin X2 fait des dépositions sur des partouzes à Knokke et à Bruxelles, elle décrit les mêmes auteurs adultes que X1.

X3

Le témoin X3, la femme est dans la cinquantaine, elle parle d'atrocités extrêmes lors de partouzes, quelques-uns des auteurs qu'elle cite l'ont également été par X1 et X2.

X4

Le témoin X4, sa mère la prêtait à un homme qui abusait d'elle et faisait avec elle des films sadomasochistes, elle cite les mêmes auteurs que X1, X2, X3, elle évoque un hôtel de Knokke qui est également cité par le témoin X1 Regina Louf.

Le témoin X1 est le seul qui sortira plus tard de l'anonymat, les autres témoins veulent rester cachées, X1 est entendue 17 fois dans une pièce spécialement aménagée par le gendarme Patriek De Baets et ses collègues.

(Patriek De Baets Rijkswacht Brussel)
-"Il ne fallait pas réagir où dire que cela n'exister pas, j'avais déjà fait connaissance de ça dans d'autres enquêtes aussi sur la pédophilie, j'avais vu des photos, j'avais vue de quoi l'être humain était capable, j'ai vu aussi un enfant de quelques mois."

(Regina Louf Getuige X1)
-"Patriek De Baets et Philippe Hupez ont consacré un temps infini à m'expliquer pourquoi il était important que je raconte les choses de manière aussi détaillée, mais même ainsi, il reste évidemment difficile de procéder en une seule audition de façon systématique et chronologique, c'est impossible! C'est-à-dire que, souvent, je donnais une petite partie de tel élément, une petite partie de tel autre, puis encore un petit bout d'autre chose, il avaient des petites pièces d'un puzzle à partir desquelles ils devaient reconstituer une image."

Lors d'une des dernières auditions le témoin Regina Louf, parle des dernières années, lorsqu'elle était impliquée dans un réseau. Cela lui pèse lourd. Même après ses dix-huit ans, son souteneur Tony V., a continué de la poursuivre, et bien qu'elle se soit mariée entretemps, Tony V. a réussi à la contraindre à participer aux abus... Elle ne réussit pas tout-à-fait à se détacher de lui.

(Patricia Van Der Smissen Avocate Régina Louf)
-"Mais donc je pense que cet homme a quand même protéger d'une certaine manière, Regina, je sais bien que c'est particulier d'insister là-dessus, mais ça explique le fait qu'elle soit restée vivante, mais que pour la faire taire définitivement, outre qu'on lui a imposé cette lois du silence sous la menace terrible de s'en prendre à elle, donc elle a vraiment intégrer le fait qu'elle devait oublié tout ce qu'elle vivait, qu'elle ne pouvait pas trahir ces bourreaux, il est arrivé aussi un jour que Tony débarque chez elle avec un autre homme, elle avait des enfants à ce moment-là, l'homme reste chez elle avec ces enfants et Regina est emmenait avec Tony en voiture jusque dit-elle dans un château de la région d'Anvers."

Regina Louf décrit le petit château des environs d'Anvers où Tony V. la conduit, des tours rondes, un mur, une ancienne orangerie située à 50 ou 60 mètres du château. Il y a là quelques adultes parmi lesquels Michel Nihoul, dans une annexe du château se déroule une séance sadomasochiste qui est filmée. Une jeune fille qui s'appelle Katrien, d'après Regina Louf, en est la victime. Regina est contrainte de collaborer aux sévices qu'on lui fait subir, la jeune fille meurt...
Les enquêteurs suivent les indications de Régina Louf, trouvent le château et constatent que la description est exacte.
Regina décrit la victime:
Elle est âgée de 12 ou 13 ans.
Elle a les cheveux mi- longs inégaux blonds.
Elle n'est pas très grosse.
Son visage est pâle.

L'équipe des enquêteurs constate qu'une fillette d'Anvers dénommée Katrien De Cuyper a disparu sans laisser de traces et a été retrouvée assassinée 6 mois plus tard.

Le 17 décembre 1991, Katrien De Cuyper est en visite chez sa copine à Anvers, vers 21h30, elle
téléphone à ses parents disant qu'elle prendra le
dernier bus en direction de Braschaat, mais elle ne le prendra pas, elle sera vue après dans un café situé avenue de l'Yser à Anvers d'où elle donne un coup de fil. On n'a jamais pu déterminer qui elle avait appelé. Il devait être 21h45... Après cela elle n'a jamais plus été vue vivante.
6 mois plus tard, des ouvriers du port d'Anvers retrouvaient par hasard au cours de travaux d'excavation, le cadavre de Katrien De Cuyper, l'autopsie révèle qu'elle a été étranglée.
Regina Louf raconte qu'elle suppose que son souteneur Tony V. avant que la jeune fille ne soit assassinée dans le château, la trainée à gauche et à droite et a abusé d'elle pendant quelques temps dans le circuit de la pornographie enfantine.
Tandis que Regina Louf est auditionnée Tony V. est officiellement suspecté.
Les enquêteur filent Tony V. et mettent son téléphone sur écoute.
Il s'avère qu'il rode beaucoup autour des écoles, les écoutes révèlent qu'il cherche à avoir des contacts avec un certain gendarme des environs d'Anvers...

(Patricia Van Der Smissen Avocate Régina Louf)
-"On se rencontre qu'il appelle cet homme
notamment plus d'une dixième de fois le même jour à un moment où il est suivit, il y a donc une enquête qui a commencer à son sujet, peut-être qui s'en rendez compte, quel que soit la raison, il se trouve qu'il appelle à de nombreuse reprises ce policier, nous avons trouvé d'autre éléments qui nous montre qu'ils étaient sans doutes en contact via internet, et c'est cet homme-là qui n'était pas dans l'enquête sauf erreur de ma part, qui a était parachuté dans ce dossier, après que l'on est découvert, qu'il avait des liens avec Tony."

(Rudy Hoskens, Ex Rijkswacht Brussel)
-"Là, on se pose des questions... Ce n'est pas l'homme qu'il faut, il n'est pas à sa place... Je m'en suis d'ailleurs plaint à mes supérieurs. Cet homme n'aurait pas dû pouvoir exercer ses fonctions dans ce dossier."

Dans le cadre de l'enquête ce même gendarme, avec ses collègues compare la Katrien de Regina Louf avec le signalement réel de Katrien De Cuyper...
-"La Katrien de X1 a 12 à 13 ans, Katrien De Cuyper paraît au moins 16 ans..."
-"La Katrien de X1 a les yeux clairs, foncés, Katrien De Cuyper a les yeux bleu clairs."
-"La katrien de X1 est toujours une enfant, Katrien De Cuyper n'est pas une enfant, elle a des formes féminines."

Katrien De Cuyper ne peut être la même jeune fille que celle dont X1 dresse le portrait.
C'est la conclusion de la gendarmerie d'Anvers. Le gendarme qui est une connaissance de Tony V. signe le procès-verbal final. Le dossier est refermé, Tony V. n'est plus suspect...

Durant cette même période, les enquêtes X tournent au désastre, l'état-major de la gendarmerie à Bruxelles a peu confiance dans l'enquête. Le commandant Duterme prend des mesures, il ordonne d'examiner les auditions de Regina Louf, de les relire...
Les relecteurs doivent surtout voir si Regina Louf a été correctement auditionnée. La relecture porte exclusivement sur les auditions concernent le meurtre de Christine Van Hees âgée de 16 ans en 1984, la jeune fille a été assassinée de façon atroce dans une champignonnière abandonnée à Bruxelles, Regina Louf a donné sur ce meurtre des détails que seule peut connaître une personne qui a été présente. Elle a déclaré que Michel Nihoul, Marc Dutroux, Tony V. et Annie Bouty étaient présents lors du meurtre. Cette relecture du dossier Christine Van Hees est le début de la fin de l'enquête.

(Rudy Hoskens, Ex Rijkswacht Brussel)
-"On était contrecarrés, il y avait des devoirs d'enquête qu'on ne pouvait plus effectuer, par exemple, une installation d'écoute téléphonique avait été jugée trop coûteuse, on recevait toutes sortes de petits signaux, et il était impossible de savoir à quoi les relecteurs étaient occupés ni quelles étaient leurs conclusions.
Tandis que les relecteurs examinent la façon dont on travaillé les enquêteurs X, un groupe de gendarmes fait une perquisition chez Regina Louf, de témoin celle-ci est devenue suspecte...

(Regina Louf Getuige X1)
-"A un moment donné on sonne à ma porte, je vais ouvrir, et je me retrouve devant une foule de gendarmes, deux hommes que je connaissais mais aussi un certain nombre que je ne connaissais pas, ils venaient, juste en passant, retourner toute ma maison... Alors du coup j'ai dit "NON!" C'était la fin de tout, sur le moment j'en étais comment dire le cœur tout retourné."

Les gendarmes emportent des livres, des agendas, des albums de photos, des papiers, des notes

(Regina Louf Getuige X1)
-"En fait, je n'ai compris qu'un peu plus tard qu'ils voulaient voir si je tenais une sorte de journal de tous les meurtres qui s'étaient passé en 1982, 1983, 1984 et si je tenais des informations à jour en vue des auditions."

Le parquet de Bruxelles reçoit pour mission de soumettre Regina Louf à un examen psychiatrique, une équipe de 5 experts va y consacrer une semaine entière.
Conclusion:
Regina Louf souffre de "dissociation", elle possède plusieurs personnalités, en suivant une thérapie intensive, elle a réussi à vivre d'une manière intégrée. L'examen psychiatrique clinique confirme la supposition de sévices sexuels massifs répétés pendant la jeunesse de l'intéressée.
En juin 1997, le rapport des relecteurs est terminé et présenté au commandant Duterme, voici quelques conclusions:
Les photos présentées sont suggestives.
Les invraisemblances fourmillent dans les auditions.
Duterme constate que l'interrogateur "manipule" et est "dangereusement partial".

(Patricia Van Der Smissen Avocate Régina Louf)
-"Ces rapports effectivement quand on les lis, sont très convainquant sur l'absolu non fiabilité des déclarations de Regina Louf ils sont lapidaires et très convaincant, maintenant évidement ce que nous avons fait ce n'est pas de nous contenter d'une première lecture, mais analyser ses rapports à la lumière des auditions de Regina Louf et du dossier, mais principalement des auditions de Regina Louf puisque c'est des relectures de ses même auditions. Et là nous avons trouvé énormément de choses à redire puisqu'à mon avis, si je peux résumer nos impressions c'est que effectivement toutes les précisions, tous les arguments importer par les relecteurs ne résiste pas à l'analyse."

(Bille Aimé Enquêteur de l'équipe De Baets)
-"Pour avoir vue Regina Louf par ses 17 auditions, dans les 17 il y en a 7 qui parle de la Champignonnière, donc du meurtre de Christine Van Hees et les relecteurs ont analysé la première, la deuxième et la septième auditions, alors donc le 3, 4, 5, 6 on la relit pas, alors comment voulez-vous avoir un travail correct et complet sans les relire..."

(Patricia Van Der Smissen Avocate Régina Louf)
-"Chaque fois que l'adjudant ""Delbast"" pose une question, et que dans la question se trouve un élément précis qui pourrait être prise dans la réponse, on constate systématiquement, que précédemment lors d'audition précédente Regina Louf avait elle-même apporter et donné cet élément précis..."

Ce rapport de relecture, aussi inexact qu'il soit est transmis à des journalistes. A ce moment personne n'est autorisé à consulter les dossiers X, personne ne connait le compte rendu dactylographie des auditions, personne ne peut donc vérifier si, tel que répercuté par les médias, le rapport est exact!

(Patricia Van Der Smissen Avocate Régina Louf)
-"Je crois que les rapports de relecture ont eu un effet radicale et à mon sens dramatique sur l'enquête. Le contenue de ses rapports de relecture a été extrêmement médiatisé puisque tous les arguments qu'on a divulgué dans la presse, à partir du début de l'année 1998, pour démolir le témoignage de Regina Louf, tous ses arguments sans exception sont directement tiré des rapports de relecture."

Finalement, l'état-major de la gendarmerie à Bruxelles trouve le motif pour écarter définitivement l'équipe d'enquêteurs. L'enquêteur Patriek De Baets est poursuivi au pénal pour faux en écritures et violation du secret professionnel, De Baets n'aurait pas dressé le procès-verbal du fait que Regina Louf n'a pas reconnu sur la photo la jeune fille assassinée Christie Van Hees.


(Patriek De Baets Rijkswacht Brussel)
-"C'est un grossier mensonge, il y a bien eu un procès-verbal et il a été envoyé aux autorités judiciaires."

(Rudy Hoskens, Ex Rijkswacht Brussel)
-"Il y a eu effectivement un procès-verbal, rédigé par Philippe Hupez, ils n'ont cherché que par le nom de Patriek De Baets, de fait, c'est une autre personne qui la fait c'est pareil, c'était bel et bien dans le dossier."

Le motif de l'instruction au pénal est donc erroné, néanmoins l'instruction suit son cours, l'équipe d'enquête X est récusée.

(Regina Louf Getuige X1)
-"je me suis mise à pleurer, c'était tellement... Que devais-je donc faire? Vous avez raconté tout ce que vous pouviez, des choses si intimes, et tout ça pour quoi? Premièrement tout cela avait été fait pour rien, deuxièmement qui avait lu ça entre-temps? Je me sentais si vulnérable et mise à nu, oui, une cible ambulante!

(Rudy Hoskens, Ex Rijkswacht Brussel)
-"Vous vous demandiez alors chaque jours, surtout à l'époque, quelles erreurs vous avez faites pour mériter cela? Et puis vous êtes vilipendés par la presse, et ces sanctions disciplinaires, ces dossiers judiciaires, tout cela fait mal."

(Patricia Van Der Smissen Avocate Régina Louf)
-"Effectivement toute cette enquête qui a était menait dans l'extrême discrétion, qui même sans doute, été connue par certain journalistes, mais sans doute que l'identité du témoins anonyme, jusque-là le témoin X1 n'était pas connue, cet enquête qui donc, pour respecter l'anonymat, ne contenait aucune perquisition, aucune audition d'abuseurs décrit par ce témoins anonyme, vas prendre un tout autre virage à partir de l'écartement Patriek De Baets et de son équipe, on a affaire à une toute nouvelle équipe d'enquêteur, qui manifestement très clairement font comprendre à Regina Louf qu'il ne la crois pas..."

(Regina Louf Getuige X1)
-"L'entretien a pris tout de suite le sens de: "Nous ne faisons plus rien, nous n'examinons plus rien, c'est à vous de prouver que tout cela s'est passé!"

(Patricia Van Der Smissen Avocate Régina Louf)
-"Clairement, une enquête continue, mais l'enquête vas essentiellement, principalement s'orienté sur la personne de Regina Louf elle-même, sur la crédibilité de son témoignage et plus du tout sur les faits qu'elle dénonce."

L'enquête sur la personne de Regina Louf est effectuée par le parquet de Gand, là où elle habite.
En janvier 1998, elle fait savoir à la justice qu'elle veut sortir de son anonymat, et elle apparaît à la télévision.

(Regina Louf témoin) (Panorama VRT januari 1998)
-"Je veux me protéger moi-même mais aussi ma famille et mes enfants. Alors, en fin de compte, je crois plus sùr de parler que de me taire, car si je me tais et si toutes les victimes se taisent, alors, les réseaux continuent tout simplement."

(Patricia Van Der Smissen Avocate Régina Louf)
-"Après que Regina Louf est accepter de sortir de son anonymat, on a pu interroger plusieurs proche de sa famille, notamment celui qu'elle désigne comme son principale abuseur le fameux Tony V., Tony V. qui commence il faut le dire, par nié catégoriquement avoir eu la moindre relation sexuelle avec Regina, malgré que plusieurs autres témoins, plusieurs autres jeunes fille qui connaissait Regina confirme qu'elle avait bien une relation d'amour, si on peut l'appeler comme ça, avec ce fameux Tony V.."

Tony V. est entendu pour la troisième fois, pendant cette audition Tony V. avoue, après un long entretien, la relation sexuelle qu'il a eue avec Regina Louf, d'après lui, c'est en fait Regina qui en prenait l'initiative. Le père, Georges Louf est également entendu, après un entretien ouvert, le père a reconnu que Tony venait chez lui bien plus souvent qu'il ne l'avait d'abord déclaré. Et que sa fille s'en allait avec lui et que Tony V. allait la chercher à l'école.
Finalement la mère de Régina Louf, est aussi entendue, la maman? Christiane Louf a fini par confirmer que Regina avait effectivement eu une relation sexuelle avec Tony V., sous la pression de Regina elle a confirmé qu'elle avait bien donné une clef à Tony V., avec laquelle il pouvait venir n'importe quand dans l'habitation familiale.
Bien que le père et la mère Louf avouent pendant leurs interrogatoires que leur fille, à l'âge de 12 ans a été victime d'abus sexuels, ils apparaissent à la télévision comme des parents choqués ignorant tout...

(Christiane Louf Mère de Regina Louf)
-"Ce n'est pas possible...pas possible."
Journaliste-"L'audition a duré 4 heures, ils ont posé pas mal de questions les enquêteurs?"
-"Naturellement oui."
Journaliste-"Avez-vous eu le sentiment qu'ils accordaient foi u témoignage de votre fille?"
-"Franchement je ne pourrais pas le dire...je ne sais pas."
Journaliste-"Avez-vous eu le sentiment de devoir vous défendre?"
-"En fait, oui."
Journaliste-"Ils vous reprochent certaines choses?"
-"Ils voulaient me faire dire que je trempais aussi dans l'affaire, et ce n'est absolument pas vrai, absolument pas..."
Journaliste-"Dans quelle affaire, madame?"
-"Dans la prostitution, dans ce soi-disant réseau..."
Journaliste-"Ca ne tient pas debout?"
-"Non!"

(Georges Louf Père de Regina Louf)
-"Je connais quand même mon épouse, je suis marié depuis 42 ans, nous avons toujours eu une famille exemplaire, et avec tout ce qu'on raconte maintenant c'est effrayant de vivre ça."

Le parquet de Gand reçoit les conclusions de l'enquête, "Il a par conséquent été établi que Regina, a eu entre ses 12 ans et 16 ans, des relations sexuelles avec un homme adulte et beaucoup plus agé, le dénommé Antoine V., Regina Louf a eu ces relations sexuelles de son plein gré et non contre son gré, sa mère était au courant et facilitait même les choses, sa mère avait au moins un amour platonique pour ce même Antoine V.

(Patricia Van Der Smissen Avocate Régina Louf)
-"Voilà une explication du parquet de Gand, évidemment très choquante pour n'importe quel juriste notamment puisque on s'est bien que la loi est très claire, et que selon la loi Belges lorsqu'un adulte a une relation sexuelle avec un mineur de moins de 14 ans c'est un crime."

Le parquet de Gand examine aussi les déclarations très détaillées de Regina Louf à propos d'une jeune fille assassinée Carine Dellaert, pas pour le meurtre lui-même, mais pour la crédibilité de Regina Louf. Elle a déclaré que la jeune Clo était morte dans une maison de campagne près de Gand pendant un accouchement douloureux. Elle avait fait la connaissance de Clo dans le réseau de prostitution
enfantine. Le récit de la mort de Clo correspond fortement au sort réservé à la jeune fille assassinée Carine Dellaert, cette dernière a disparu en 1982 et a été retrouvée trois ans plus tard dans une fosse septique quai Truman au bord du canal Grand-Terneuzen. La gendarmerie de Gand demande à d'anciennes camarades d'école de Carine Dellaert de décrire la jeune fille... Les gendarmes comparent ces descriptions aux déclarations de Regina Louf, ils concluent Carine Dellaert ne ressemble pas, question caractère à la jeune Clo...
Regina Louf a décrit les environs de la maison: "Un étang aménagé, quelque chose de rectangulaire, des briques et une fontaine...
Un gendarme va voir les lieux et il rapporte: "Pas d'étang aménagé, mais naturel, pas de forme rectangulaire, nulle part on ne remarque des briques ou une fontaine.
Le parquet de Gand ne retient pas les déclarations de Regina Louf qui font clairement référence à Carine Dellaert.

(J.Soenen Procureur des (Korinns))
-"L'enquête menée à partir des déclarations de Regina Louf, alias X1 est à présent définitivement close, en guise de conclusion générale, on peut dire que toutes ses dépositions se sont révélées totalement fausses et relèvent de la pure affabulation. Sa déclaration relative à la mort violente de Carine Dellaert est totalement fausse, l'enquête démontre clairement que la jeune Clo si tant est qu'elle ait existé ne peut absolument pas être identifiée comme étant Carine Dellaert."

Le parquet de Gand clôture l'enquête, mais des archives de la Chambre de Commerce et les déclarations de Regina Louf font apparaître des faits nouveaux, par exemple au sujet de la maison de campagne Gantoise ou Clo est morte: "Au début des années 90 cette maison était un bordel sous le nom de "International Club", son tenancier est un certain Gustaaf Derdyn, il habite la maison. Au début des années 80 ce Derdyn tenait également le night-club le "Co-Cli-Co" où Regina Louf, enfant, était emmenée pour y être exploitée, Carine Dellaert, ou Clo y avait également des clients, c'est à présent un restaurant "De Turk"

(Patricia Van Der Smissen Avocate Régina Louf)
-"Regina Louf dès sa deuxième audition, si mes souvenir sont bon décrit et parle d'un bar qu'elle site "Co-Cli-Co" qui se trouve à Gand, bar dans lequel elle dit avoir été abusé par plusieurs hommes et bar dans lequel son amie Clo décédé à Gand serait également venue, alors l'enquête et les éléments de notre dossier démontre que le propriétaire de se bar d'abord été en relation d'affaire direct avec Tony V. à cette époque ce que Tony V. a nié."

Derdyn et Tony V. se connaissaient donc, le night-club "Co Cli Co apparaît dans l'agenda de Tony V.,
il envoyait aussi des relevés de compte à Derdyn.
En 1984, Derdyn demande la mise en faillite du night-club.
Un des principaux créanciers est l'entreprise "Cinéma Publicitaire belge" l'entreprise vidéo de Tony V.
Le plus gros créancier est la firme "All-meat".
"All-Meat" était donc le propriétaire de fait de night-club "Co Cli Co".
Gustaaf Derdyn est un associé de cette firme "All-Meat".
Un autre associé est le trafiquant de porno hollandais Gérard Cok.

(Patricia Van Der Smissen Avocate Régina Louf)
-"Partant du propriétaire du bar nous constatons qu'il est en relation à travers plusieurs sociétés avec un homme d'affaire très important en hollande, qui a été condamné pour des fraudes une sorte de carrousel tva qui portait, sauf erreur de ma part sur 250 millions de francs Belge donc il ne s'agit pas de peccadilles et qui lui-même dès le début des années 80 est en relation direct avec le monde de la pornographie mondiale."

Cet homme, Gérard Cok jadis investisseur dans le night-club "Co Cli Co" est aujourd'hui à la tête d'une grande entreprise internationale de pornographie, il est également propriétaire de l'entreprise porno "Scala BV" aux Pays Bas. C’est en cette qualité que la chaîne SBS6 l'a interviewé en 1999.

(Chaîne TV SBS6)
-"Un mot à propos du magasin d'une de vos entreprises, "Scala" on en sort un peu choqué, des vidéos de sexe avec des poupées, avec des animaux, des femmes enceintes ligotées, avec des substances colorées sur le corps, est-ce qu'on fait également du profit cette manière?"

(Gérard Cok Propriétaire entreprise pornographie Scala BV)
-"Je pense que c'est quelque chose dont certaines personnes ont besoin, probablement, c'est marginal dans notre activité, tout cela dans les limites de la loi, et c'est un tout petit marché."

Gérard Cok a été condamné en 1984 par le tribunal de Gand pour fraude et blanchiment d'argent au noir...

(Gérard Cok Propriétaire entreprise pornographie Scala BV)
-"Je n'ai jamais fait d'affaires douteuses."

(Chaîne TV SBS6)
-"Vraiment? Vous avez été condamné en Belgique!"

(Gérard Cok Propriétaire entreprise pornographie Scala BV)
-"je n'ai jamais été condamné en Belgique!"

Le night-club "Co Cli Co" avec son exploitant Derdyn est lié à Gérard Cok. Gérard Cok avait à l'époque un holding avec Charles Geerts numéro deux dans le monde du commerce porno vidéo...
Des services comme Scotland Yard mettent Charles Geerts sur une liste de personnes qui seraient impliquées dans le commerce de pornographie enfantine.
L'hebdomadaire "Niewe Revue" y consacre une série d'articles, mais il n'y a pas de preuves...
En 1985, Charles Geerts a été arrêté sur un aérodrome américain, suspecté d'importation de pornographie, il a écopé d'une courte peine de
prison. Son porte-parole aux Pays-Bas a déclaré au Télégraaf: "Je pense que cela a un rapport avec la porno enfantine."
Les Américains s'hypnotisent sur la Hollande et croient qu'elle est toujours au centre de la porno enfantine, mais il y a un an et demi, nous avons eu la visite de la police et nous avons stoppé la pornographie enfantine

(Patricia Van Der Smissen Avocate Régina Louf)
-"Cela se passe en 1985 ce qui est donc une époque clé par rapport aux témoignages de Regina Louf puisque les faits d'on elle parle précisément les viols et les séquences de tortures sur les enfants filmé et destinés à être commercialisé se passé au début des années 80."

Retour à Anvers et au meurtre de Katrien De Cuyper, la gendarmerie lance l'enquête, mais des faits nouveaux indiquent un lien avec les Pays-Bas, Regina Louf a déclaré qu'une fille Katrien V. (Katrien De Cuyper) a été assassinée pendant le tournage d'un film dans un petit château près d'Anvers. La jeune Anversoise, Katrien De Cuyper a disparu fin 1991 sans laisser de trace et a été retrouvée six mois plus tard assassinée, la dernière fois qu'elle a été vue elle était dans un café d'Anvers "Les Routiers" d'où à 22h45, elle à donner un coup de téléphone...

(Patricia Van Der Smissen Avocate Régina Louf)
-"Donc il y a un élément extrêmement troublant dans cette affaire également c'est le fait que le dernier endroit où la jeune fille identifier par Regina Louf a été vue vivante est un café et qu'au premier étage de ce bâtiment se trouvé le siège d'une société Hollandaise qui avait un lien direct avec la pornographie enfantine, cela été établie au travers d'un autre dossier qui est devenue assez médiatique quelques années plus tard en 1998 que l'on a appelé l'affaire de Zandvoort qui était un énorme réseau pédocriminels qui diffuser des images et des films pédophile sur internet par le billet d'un programme spécialisé."

L'avocate van Der Smissen évoque ici l'affaire porno de Zandvoort, l'occupant de cet appartement à Zandvoort, Gerrit Ulrich a été assassiné en Italie en 1998, après sa mort, la police livre une information: "Dans son appartement de Zandvoort se trouvait une énorme collection de CD-Roms montrant des formes atroces de sévices sur des enfants, entre les CD-Rom on découvre des formulaires de commande où des désirs spéciaux sont indiqués, comme des images pornos avec des bébé. L'enquête a révélé que gerrit Ulrich versait régulièrement de grosses sommes d'argent à l'adresse postale située juste au-dessus du café Anversois "Les Routiers" où katrien De Cuyper a été vue pour la dernière fois, à cet étage étaient établies deux firmes néerlandaises de pornographie. Le studio "De Pauw" et la firme "X-Kiss"

(Patricia Van Der Smissen Avocate Régina Louf)
-"Ce qui peut laisser penser soit ce serait une coïncidence de plus, soit que cette jeune fille a pu avoir des contacts et des pressions de la part de cette société."

Parmi les images de pornographie enfantine découvertes à Zandvoort se trouve la photo d'une jeune fille qui ressemble terriblement à la jeune Anversoise assassinée Katrien De Cuyper, dans le dossier de la police la photo porte le numéro 129, quand à savoir s'il s'agissait vraiment de katrien De Cuyper, la gendarmerie n'a jamais cherché à l'établir...

Bruxelles, année 2000, les dossiers X sont déjà clôturés et oubliés depuis des années, mais les enquêteurs X attendent toujours l'issue de l'instruction pénale, l'instruction dure depuis plus de deux ans et a coûté plus d'hommes et heures que tout l'enquête X.
En janvier 2001, la décision tombe, Patriek De Baets et Aimé Bille se rendent au Palais de Justice de Bruxelles pour s'entendre dire qu'ils ne seront pas poursuivis

A la sortie du tribunal :

(Bille Aimé Enquêteur de l'équipe De Baets)
-"Ceux qui était prévue, Non-lieu, sans problème"

(Patriek De Baets Rijkswacht Brussel)
-"Soulagé oui, enfin il y a un peu de justice bien rendue"

les enquêteurs des dossiers X ne seront pas poursuivis, mieux en 2000 apparaît aussi un rapport interne de la gendarmerie sur la manière dont les enquêteurs se sont acquittés de leur tâche à l'époque, conclusions: "Les enquêteurs X ont travaillé de façon soignée, intègre, professionnelle."

Entre 1973 et 1996 en belgique 43 enfants ont disparu sans laisser de trace et certains ont été retrouvés assassinés.
Des disparitions et des meurtres jamais élucidés.

Question :
Pourquoi le témoin X1 Regina Louf, a-t-elle été déclarée folle?
Et pourquoi a-t-on classé l'enquête en 1997?

(Patricia Van Der Smissen Avocate Régina Louf)
-"La question qui se pose finalement à mon sens c'est, la société sont-elle capable de se confronté à l'horreur que leurs failles peuvent générer, et ici manifestement ce qui se passe dans ce dossier comme dans d'autres c'est que la victime devient le bouc émissaire, le mouton noir, ce que la société fait c'est de ne pas prendre ces responsabilité en gérant ses problèmes et en les laissant finalement sur le dos d'une petite fille."

(Rudy Hoskens, Ex Rijkswacht Brussel)
-"X1 ou Regina Louf n'était qu'une jeune fille banale, victime d'abus, pourquoi ne peut-on enquêter à ce sujet?
Il y a des gens qui disent qu'elle déraille complètement, je ne dirais absolument pas ça, on a consulté un groupe d'experts, certains ont déclaré le contraire en disant que c'était une personne raisonnable et stable, en gardant à l'esprit qu'elle peut avoir vécu pas mal de choses, mais on ne dira pas de son récit qu'il correspond à 80% ou de 70% ou que sais-je? Quand bien même il n'y aurait que 10% ou 20%, vous devez vérifier en tant qu'enquêteur, c'est votre devoir, c'est pour cela que vous êtes payé."

(Patriek De Baets Rijkswacht Brussel)
-"J'ai toujours eu une excellente équipe d'enquêteurs, donc peut-être la crainte était-elle là!"
Journaliste-"Que vous découvriez quelque chose de dangereux?"
-"Oui dangereux pour certaines personnes!"
Journaliste-"Des personnes haut placées?"
-"Peut-être des personnes haut placées, oui! Ou bien la Belgique ne pouvait pas se permettre de tomber dans une nouvelle affaire Dutroux."

(Regina Louf Getuige X1)
-"Disons que, comme victimes, nous avons reçu un signal terriblement fort et pressant, quand on parle, comme je l'ai fait à l'époque, on est honni, internationalement. Ce sont des choses que les victimes ressassent dans leur tête pas dix fois, mais cent fois."

Textes sortie du reportage de www.Zembla.tv
2004 VARA/NPS
De X-DOSSIERS partie 1 et 2.

samenstelling en régie:
Toni Boumans

Research:
Marie Jeanne Van Heeswyck
Wim Van De Pol

Caméra:
Hans Van Paridon

Geluid:
Ralph Westerman

Montage:
Christel Zanderink

Commentaar:
Michael Magielse
Roderick Veelo

Production:
Yvette Plaisier

Einrfredactie:
kees Driehuis

Ecriture et Texte français:
Jean Pierre Miralles 2013









Dans l’enquête Dossier X (Du viol d’enfants au Snuff Movie)
(Cité dans le document par ordre alphabétique)

Annie Bouty Pédophile ancienne compagne de Michel Nihoul Avocate rayée du barreau Pédocriminels.
Bille Aimé Enquêteur de Patriek De Baets.
Carine Dellaert (Clo) Victime assassinée.
Charles Geerts numéro deux dans le monde du commerce porno vidéo Pédocriminels.
Christiane Louf Mère de Regina Louf Pédocriminels.
Christine Van Hees (Kristien) Victime la champignonnière Bruxelles 1984.
De Pauw studio pornographique enfantine Pédocriminels.
Duterme Commandant Gendarmerie.
E. Avocat.
Georges Louf Père de Regina Louf Pédocriminels.
Gérard Cok trafiquant de porno hollandais Pédocriminels.
Gerrit Ulrich Réseau Zandvoort Pédocriminels.
Gustaaf Derdyn tenancier du bordel International Club Pédocriminels.
J.Soenen Procureur des (Korinns).
Katrien De Cuyper Victime Assassiné R.Zandvoort R.Dutroux.
Marc Dutroux Pédocriminels.
Marc Verwilghen, Ex Voorzitter parlementaire cam. Dutroux.
Michel Nihoul Pédocriminels.
Patricia Van Der Smissen Avocate Régina Louf.
Patriek De Baets Enquêteur de Regina Louf.
Philippe Huppez Enquêteur de Regina Louf.
Regina Louf Victime Témoins X1 R.Dutroux.
Rudy Hoskens, Ex Rijkswacht Brusselles.
Tony V. (Antoine V.) R.Zambla Anversois quadragénaire entre dans la vie de Regina Louf 10ans Pédocriminels.
Van Espen Juge Bruxelles amis de Michel Nihoul et d’Anne Bouty Pédocriminels.
X Kriss Firme pornographique enfantine Pédocriminels.


Les meurtres d'enfants que Regina Louf a vécu....


La vidéo du reportage Zambla.


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